Étude ANITA : étude de phase 3, randomisée comparant l’efficacité et la tolérance de l’atézolizumab par rapport à un placebo, lors d’un traitement par une chimiothérapie à base de platine et du niraparib en maintenance, chez des patientes ayant un cancer de l’ovaire, des trompes ou du péritoine en rechute tardive.
Mis à jour le
Type(s) de cancer(s) :
- Cancer de l’ovaire, des trompes ou du péritoine en rechute
Spécialité(s) :
- Chimiothérapie
- Thérapies Ciblées
- Immunothérapie - Vaccinothérapie
Sexe :
femmes
Catégorie âge :
Supérieur ou égal à 18 ans.
Promoteur :
Groupe Espagnol de Recherche sur le Cancer de l'Ovaire (GEICO)
Etat de l'essai :
clos aux inclusions
Collaborations :
Association de Recherche sur les CAncers dont GYnécologiques (ARCAGY)
Avancement de l'essai :
Ouverture prévue le : -
Ouverture effective le : 21/11/2018
Fin d'inclusion prévue le : 15/05/2023
Fin d'inclusion effective le : -
Dernière inclusion le : -
Nombre d'inclusions prévues:
France: -
Tous pays: 414
Nombre d'inclusions faites :
France: -
Tous pays: -
Nombre de centre prévus :
France: -
Tous pays: -
Résumé
Les cellules d’une trompe de Fallope subissent parfois des changements qui rendent leur mode de croissance ou leur comportement anormal. Dans certains cas, ces changements peuvent causer un cancer. Le cancer de la trompe de Fallope prend naissance dans les cellules des trompes de Fallope. Une tumeur cancéreuse (maligne) est un amas de cellules cancéreuses qui peut envahir et détruire les tissus qui l’entourent. Elle peut aussi se propager (métastases) à d’autres parties du corps. Le cancer peut apparaître dans n’importe lequel des différents types de cellules présents dans les trompes de Fallope. Le cancer de la trompe de Fallope survient le plus souvent dans les cellules glandulaires qui se trouvent dans le revêtement des trompes. Ce type de cancer, appelé adénocarcinome de la trompe de Fallope, est semblable au carcinome séreux de l’ovaire. Le plus souvent, le cancer du péritoine est la multiplication, au niveau de la cavité péritonéale, de cellules cancéreuses provenant d’un des organes de l’abdomen. Chez la femme, l’origine la plus fréquente en est le cancer de l’ovaire. Dans d’autres cas, il s’agira de cancer du tube digestif ou des intestins. Plus rarement, le péritoine peut, lui-même, subir une évolution cancéreuse, on l’appelle alors cancer primitif péritonéal. Le cancer de l'ovaire est le huitième cancer le plus répandu chez les femmes et son diagnostic s'établit généralement à un stade avancé. Les cancers de l’ovaire se développent à partir de cellules qui composent les ovaires. Dans 90 % des cas, ce sont les cellules épithéliales situées à la surface externe des ovaires qui sont touchées : on parle dans ce cas d’adénocarcinome. Le traitement des cancers de l’ovaire repose principalement sur la chirurgie, qui vise à supprimer la totalité de la tumeur et de ses éventuelles extensions en dehors des ovaires. Une chimiothérapie peut être nécessaire, soit avant la chirurgie pour réduire la taille de la tumeur et faciliter son extraction, soit après la chirurgie, pour la compléter et limiter les risques de récidive. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance de l’atézolizumab par rapport au placebo lors d’un traitement par l’association d’une chimiothérapie à base de platine puis par niraparib en maintenance chez des patientes ayant un cancer de l’ovaire, des trompes ou du péritoine en rechute tardive. L’étude comportera 2 phases de traitement : une phase de traitement par chimiothérapie puis une phase de traitement de maintenance. La chimiothérapie consistera en 6 cures de chimiothérapie par un platine, associée à l’atézolizumab ou à un placebo. Les patientes ayant reçu au moins 4 cures de chimiothérapie seront éligibles pour débuter le traitement de maintenance, si elles n’ont pas pu terminer 6 cures de chimiothérapie pour des raisons de toxicité, ne sont pas en progression et sont dans les critères d’éligibilité pour recevoir le niraparib. Les patientes ne pouvant pas terminer les 4 cures de chimiothérapie devront sortir de l’étude. Le début du traitement de maintenance par niraparib devra débuter au moins 4 semaines et au maximum 12 semaines après la fin de la chimiothérapie. L’atézolizumab (ou le placebo) ne devront pas être interrompus entre les phases de chimiothérapie et de maintenance. Les patientes seront réparties de manière aléatoire en 2 groupes de traitement : Les patientes du 1er groupe recevront l’atézolizumab, associé à une chimiothérapie par un platine, selon le choix du médecin : soit du carboplatine et du paclitaxel toutes les 3 semaines, soit du carboplatine toutes les 3 semaubes et de la gemcitabine 1 fois par semaines pendant 2 semaines, soit du carboplatine et de la doxorubicine liposomale pégylée (DLP) toutes les 3 semaines. Les patientes recevront également de l’atézolizumab toutes les 2 semaines lors des 4 premières cures de chimiothérapie, puis toutes les 3 semaines à une dose plus importante. Les traitements sera administré jusqu’à la rechute ou intolérance au traitement. 4 à 12 semaines après la fin des 6 cures de traitement, les patientes recevront le traitement de maintenance par niraparib toutes les 3 semaines, associé à l’atézolizumab. Les patientes du 2ème groupe recevront un traitement équivalent au 1er groupe mais l’atézolizumab sera remplacé par un placebo. Les patientes seront suivies toutes les 12 semaines. Les examens comprendront notamment des examens d’imagerie (scanner ou IRM) et des évaluations de la réponse tumorale (RECIST v1.1).
Population cible
- Type de cancer : thérapeutique
- Sexe : femmes
- Age : Supérieur ou égal à 18 ans.
Références de l'essai
- N°RECF : RECF4138
- EudraCT/ID-RCB : 2018-000366-11
- Liens d'intérêt : http://clinicaltrials.gov/show/NCT03598270
Caractéristiques de l'essai
- Type de l'essai : thérapeutique
- Essai avec tirage au sort : Oui
- Essai avec placebo : Oui
- Phase : 3
- Etendue d'investigation : multicentrique - Europe
Contacts de l’essai
Détails plus scientifiques
Titre officiel de l’essai : ANITA_ENGOT-Ov41 : Etude de phase III, randomisée en double aveugle comparant atezolizumab versus placebo chez des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire, des trompes ou du péritoine en rechute platine sensible (> 6 mois) traitées par une combinaison de chimiothérapie à base de platine suivie d’un traitement de maintenance par niraparib
Résumé à destination des professionnels : Il s’agit d’une étude de phase 3, randomisée, en double aveugle, en groupes parallèles et multicentrique. L’étude comporte 2 phases de traitement : une phase de traitement par chimiothérapie puis une phase de traitement de maintenance. La phase de chimiothérapie consiste en 6 cures d’un doublet de chimiothérapie à base de platine associé à de l’atézolizumab ou à un placebo. Les patientes ayant reçu au moins 4 cures de chimiothérapie sont éligibles pour débuter le traitement de maintenance si elles n’ont pas pu terminer 6 cures de chimiothérapie pour des raisons de toxicité, ne sont pas en progression et sont dans les critères d’éligibilité pour recevoir le niraparib. Les patientes ne pouvant pas terminer les 4 cures de chimiothérapie doivent sortir de l’étude. Le début du cycle de maintenance au niraparib doit avoir débuté au minimum 4 semaines et au maximum 12 semaines après la fin de la dernière cure de chimiothérapie. L’atézolizumab ou le placebo ne doivent pas être interrompus entre les phases de chimiothérapie et de maintenance. Les patientes sont randomisées en 2 bras de traitement : - Bras A (expérimental) : les patientes reçoivent l’atézolizumab en association avec un régime de chimiothérapie à base de platine laissée au choix de l’investigateur entre du carboplatine et du paclitaxel à J1, du carboplatine à J1 et de la gemcitabine à J1 et J8, ou du carboplatine à J1 et de la doxorubicine liposomale pégylée (DLP) à J1. L’atézolizumab est administré en IV à J1 et J15, répété toutes les 4 semaines. La dose de l’atézolizumab est augmentée, et administrée toutes les 3 semaines, 2 semaines après la 4ème cure de chimiothérapie. Quatre à 12 semaines après la fin des 6 cures de traitement, les patientes sans progression reçoivent le traitement de maintenance par niraparib PO de J1 à 21, associé à l’atézolizumab. - Bras B (contrôle) : les patientes reçoivent un traitement équivalent au bras A mais l’atézolizumab est remplacé par un placebo. Le traitement est administré jusqu’à progression, toxicité inacceptable, décès, retrait de consentement ou décision d’arrêt de l’étude par le promoteur, quel que soit ce qui se produit en premier. Si l’un des traitements doit être interrompu pour toxicité, les autres traitements doivent continuer d’être administrés comme prévu. Les patientes sont suivies toutes les 12 semaines. Les examens comprennent notamment des examens d’imagerie tumorale (scanner ou IRM) et évaluation de la réponse tumorale (RECIST v1.1). Des prélèvements sanguins sont à réaliser.
Objectif(s) principal(aux) : Comparer la survie sans progression dans les 2 bras de traitement.
Objectifs secondaires :
- Evaluer la survie globale.
- Evaluer le délai entre la randomisation et le début du traitement à la rechute ou le décès.
- Evaluer le délai entre la randomisation et le début d’un traitement à la seconde rechute ou le décès.
- Evaluer le délai entre la randomisation et la seconde rechute.
- Evaluer la sécurité et la tolérance de l’ajout de l’atézolizumab comparé au placebo.
- Evaluant les symptômes abdominaux/gastro-intestinaux par le questionnaire EORTC QLQ-OV28.
- Evaluer la qualité de vie par le questionnaire EORTC QLQ-C30.
- Évaluer le taux de réponse objective.
- Evaluer la durée de réponse.
- Évaluer la survie sans progression.
- Evaluer l’efficacité de l’atézolizumab par rapport au placebo selon le statut BRCA.
- Déterminer le profil pharmacocinétique de l’atézolizumab.
- Déterminer l’incidence des anticorps anti-médicaments (Anti-Therapeutic Antibodies, ATA).
- Evaluer l’efficacité de l’atézolizumab par rapport au placebo dans les sous-groupes PD-L1 positif et PD-L1 négatif.
Critères d’inclusion :
- Âge ≥ 18 ans.
- Diagnostic histologique confirmé d’un carcinome séreux ou endométrioïde ovarien de haut grade, d’un cancer primitif du péritoine ou des trompes (cytologie seule exclue). De plus, les histologies mixtes avec prédominance d’un adénocarcinome ovarien de haut grade de type séreux ou endométrioïde ou indifférencié sont autorisées.
- Rechute de la maladie plus de 6 mois après la dernière dose de platine : la progression doit être déterminée par RECIST v1.1 ou par des symptômes cliniques sans équivoque en association avec les critères CA125 (GCIG).Aucun autre agent cytotoxique n’est autorisé depuis la dernière dose de platine, cependant la maintenance avec un agent biologique est autorisée s’il est interrompu ≥ 28 jours après la randomisation.
- Statut mutationnel BRCA connu (germinal ou somatique).
- Espérance de vie ≥ 3 mois.
- Maladie mesurable selon RECIST v1.1. Si la seule cible mesurable est en territoire irradié, sa malignité devra être démontrée par biopsie.
- La disponibilité d’une biopsie tumorale récente est obligatoire (prélevée dans les 3 mois précédant la randomisation). Elle devra être fixée en formol et incluse en paraffine (FFPE) et envoyée au laboratoire central pour détermination du statut PD-L1 avant la randomisation. L’inclusion des patientes avec un statut PD-L1 non informatif sera limitée à 10 % de la population totale de l’étude : les culots cellulaires provenant d'un épanchement pleural, d'une ascite ou d'un lavage ne sont pas acceptables. Pour les biopsies à l'aiguille, il faut au moins 3 échantillons qui doivent être obtenus de manière à minimiser les risques pour la patiente et à maximiser les chances d'avoir du tissu tumoral. Si les échantillons ne contiennent suffisamment de tissu tumoral, l’éligibilité du patient doit être discutée avec le sponsor. Dans le cas où le bloc n’est pas FFPE, un minimum de 5 lames FFPE non colorées peuvent être fournies si disponibles (moins de 60 jours devront s’être écoulés entre la date à laquelle les lames ont été coupées et la date du test PD-L1).
- Indice de performance ≤ 1 (OMS).
- Traitement antérieur par 2 lignes maximum de chimiothérapie ; la dernière ligne doit comporter un régime à base de platine.
- Deux autres biopsies tumorales sont requises : une biopsie archivée pour le test exploratoire de PD-L1 sur tissu archivé et une autre biopsie archivée pour les biomarqueurs. Pour le test PD-L1, un minimum de 5 lames FFPE non colorées provenant d'une biopsie archivée peuvent être fournies dans le cas où un bloc FFPE n’est pas disponible. Les lames coupées devront être colorées dans les 60 jours suivant la coupe. Cependant, le blocage de la tumeur (tissu d’archive ou frais) pour les biomarqueurs est obligatoire.
- Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 10^9/L, lymphocytes ≥ 0,5 x 10^9/L, plaquettes ≥ 100 x 10^9/L et hémoglobine ≥ 10 g/dL.
- Fonction de coagulation : INR ≤ 1,5 x LNS et TCA ≤ 1,5 x LNS. L’utilisation d’anticoagulant à dose complète par voie orale ou parentérale est autorisée tant que l’INR et le TTPa sont dans les limites thérapeutiques (selon les standards de soin, habituellement entre 2 et 3 pour l’INR) et que la dose d’anticoagulant est stable depuis au moins 2 semaines avant la randomisation. L’utilisation d’anticoagulants en prophylaxie est autorisée.
- Fonction hépatique : bilirubine totale ≤ 1,5 x LNS, albumine sérique ≥ 2,5 g/dL et transaminases ≤ 2,5 x LNS (≤ 5 x LNS dans le cas de métastases hépatiques).
- Fonction rénale : clairance de la créatinine ≥ 30 mL/min (formule de Cockcroft-Gault) ou ≤ 1,5 x LNS.
- Fonction ionique : calcium ionisé ≤ 1,5 mmol/L ou calcium ≤ 12 mg/dL ou calcium sérique corrigé ≤ LNS).
- Patiente ménopausée ou chirurgicalement stérile ou utilisation d’une ou plusieurs méthodes de contraception efficaces durant toute la période de traitement de l’étude et pendant au moins 5 mois après la dernière dose du traitement de l’étude.
- Test de grossesse sanguin négatif réalisé dans les 7 jours précédant le premier jour du traitement à l’étude.
- Consentement éclairé signé.
- Les patientes doivent accepter de ne pas donner leur sang pendant l’étude ni pendant les 90 jours après la dernière dose du traitement à l’étude.
Critères de non inclusion :
- Tumeur non-épithéliale de l’ovaire, du péritoine ou des trompes (i.e. tumeurs des cellules germinales).
- Tumeur ovarienne à faible potentiel tumoral (ex : tumeur borderline) ou de bas grade.
- Antécédent ou suspicion clinique de métastases cérébrales ou de compression de la moelle épinière. Une IRM médullaire est obligatoire en cas de suspicion de compression médullaire (dans les 4 semaines précédant la randomisation).
- Douleurs non contrôlées liées à la tumeur : les patientes qui nécessitent un traitement pour la douleur doivent être sous un régime stable à l’entrée dans l’étude. Les lésions symptomatiques traitables par radiothérapie palliative (ex : métastases osseuses ou métastases causant une compression nerveuse) doivent être traitées avant l’inclusion. Les patientes doivent avoir récupéré des effets de l’irradiation. 6 semaines devront s’être écoulées depuis la dernière dose de radiothérapie. Les lésions métastatiques asymptomatiques dont la croissance ultérieure causeraient des déficits fonctionnels ou une douleur intraitable (ex : métastase épidurale qui n’est actuellement pas associée avec une compression de la moelle épinière) devraient être considérées si approprié pour une thérapie locorégionale avant l’inclusion.
- Antécédent ou mise en évidence par un examen neurologique d’un dysfonctionnement du système nerveux central (SNC) (ex : crises d’épilepsie non contrôlées), excepté si la pathologie est traitée de manière adaptée par la thérapie de référence.
- Occlusion intestinale actuelle et cliniquement significative, y compris sous-occlusion, liée à une pathologie sous-jacente.
- Effusion pleurale non contrôlée, effusion péricardique, ou ascites nécessitant des procédures de drainage récurrentes (une fois par mois ou davantage). Les patientes avec cathéter à demeure (ex : PleurX) sont éligibles.
- Antécédents de maladie auto-immune, y compris mais non limités à myasthénie grave, hépatite auto-immune, lupus érythémateux disséminé, arthrite rhumatoïde, maladie intestinale inflammatoire, thrombose vasculaire associée à un syndrome des anti-phospholipides, granulomatose de Wegener, syndrome de Sjögren, syndrome de Guillain-Barré, sclérose en plaques, vascularite ou glomérulonéphrite. Exceptions : patientes ayant une hypothyroïdie auto-immune avec une hormonothérapie thyroïdienne substitutive à dose stable ; patientes ayant un diabète de type 1 contrôlé sous insulinothérapie stable.
- Antécédents de fibrose pulmonaire idiopathique (incluant pneumonite), pneumonie induite par un médicament, pneumopathie organisée (ex : bronchiolite oblitérante, pneumonie organisée cryptogénique), ou évidence de pneumonite active. La pneumonite radique dans le champ d’irradiation (fibrose) détectée sur le scanner thoracique est autorisée.
- Hypercalcémie non contrôlée ou hypercalcémie symptomatique nécessitant l’utilisation continue d’un traitement par biphosphonates ou dénosumab. Les patientes qui reçoivent un traitement par biphosphonates ou dénosumab afin de prévenir spécifiquement les évènements squelettiques et qui n’ont pas d’antécédent d’hypercalcémie cliniquement significatif sont éligibles.
- Patientes immunodéprimées (ex : HIV positives).
- Toute autre tumeur maligne dans les 5 dernières années à l’exception des cas suivants : cancer de la peau autre qu’un mélanome, traité de façon adéquate, cancer in situ du col de l’utérus traité, carcinome canalaire in situ (CCIS). Les patientes ayant un cancer de l’endomètre primaire synchrone peuvent être éligibles si les 2 critères suivants sont remplis : (a). Stade I.(b). Grade 1 ou 2 et sous-type histologique endométrioïde. Les patientes ayant des antécédents de tumeur maligne diagnostiquée il y a plus de 5 ans peuvent être éligibles à condition d’avoir effectué leur traitement adjuvant systémique ≥ 28 jours avant la randomisation et ne présenter aucune récidive de la maladie. Les patientes ayant des antécédents de cancer du sein primaire peuvent être éligibles à condition d’avoir terminé leur traitement anticancéreux définitif depuis plus de 5 ans et ne présenter aucune récidive du cancer du sein avant le début du traitement de l’étude.
- Antécédent connu ou un diagnostic actuel de syndrome myélodysplasique ou de leucémie aigüe myéloïde.
- Pathologie cardiovasculaire cliniquement significative (ex : active), incluant : Infection du myocarde ou angor instable dans les 6 mois précédent la randomisation ; Insuffisance cardiaque congestive NYHA ≥ 2 ; Arythmie cardiaque grave nécessitant un traitement excepté la fibrillation asymptomatique auriculaire avec fréquence ventriculaire contrôlée ; Pathologie vasculaire périphérique de grade ≥ 3 (ex : symptomatique et interférant avec les activités de la vie quotidienne, nécessitant une intervention chirurgicale de réparation ou de révision) ; Hypertension artérielle incorrectement contrôlée (définie comme pression artérielle systolique > 150mmHg et/ou pression artérielle diastolique > 100 mmHg sous traitement antihypertenseur) ; Antécédent d’AVC, d’Attaque Ischémique Transitoire (AIT), ou d’Hémorragie Sub-Arachnoïde (HSA) dans les 6 mois précédent la randomisation ; Antécédent ou évidence de troubles hémorragiques dans les 6 mois précédent la randomisation ; Evidence de diathèse hémorragique ou coagulopathie significative.
- Fraction d’éjection ventriculaire gauche mesurée par MUGA/ECHO inférieure à la LSN locale.
- ECG au repos avec un QTc ˃ 470 msec plus de 2 fois dans les 24 heures, ou antécédent familial de syndrome du long QTc.
- Administration d’autres traitements de chimiothérapie, anticancéreux ou hormonaux antinéoplasiques, ou d’un traitement avec d’autres agents ou dispositifs expérimentaux dans les 28 jours précédant la randomisation, ou anticipation de le faire pendant la période de traitement de l’étude (la thérapie de remplacement hormonal est autorisée).
- Radiothérapie palliative (ex : pour douleur ou saignement) dans les 6 semaines précédant la randomisation ou patientes n’ayant pas totalement récupéré des effets de la radiothérapie précédente (grade ≥ 2).
- Vaccin vivant atténué (dont le vaccin contre la grippe) dans les 4 semaines précédant le premier jour du traitement à l’étude ou prévision d’une administration à tout moment pendant la période de traitement de l’étude ou dans les 5 mois après la dernière dose d’atézolizumab.
- Traitement antérieur par plus de 2 lignes de chimiothérapie ; la dernière ligne doit comporter un régime à base de platine.
- Traitement par agents systémiques immunostimulateurs [incluant mais non limité à l’interféron alpha (IFN-α) et l’interleukine 2 (IL-2)] dans les 4 semaines ou 5 demi-vies du traitement (selon la durée la plus courte) avant le début du traitement à l’étude.
- Participation simultanée à toute autre étude clinique interventionnelle.
- Antécédent de transplantation allogénique de moelle osseuse ou de transplantation d’un organe solide.
- Traitement par corticostéroïdes systémiques ou autres traitements immunosuppresseurs [y compris mais non limité à prednisone, dexaméthasone, cyclophosphamide, azathioprine, méthotrexate, thalidomide et agents anti-TNF (Tumor Necrosis Factor)] dans les 2 semaines précédant le premier jour du traitement à l’étude, ou nécessité anticipée de traitements immunosuppressifs systémiques pendant l’étude : L’utilisation de corticostéroïdes inhalés pour une maladie pulmonaire obstructive chronique, de corticoïdes minéraux (ex : fludrocortisone) pour les patientes avec hypotension orthostatique, ou corticostéroïdes additionnels à basse dose pour insuffisance surrénalienne sont autorisés. L’utilisation de corticostéroïdes est autorisée comme prémédication pour la chimiothérapie. Toutes les patientes doivent recevoir la prémédication avant la chimiothérapie (incluant les corticostéroïdes) selon l’information de prescription et les standards de soin locaux. Les effets des corticostéroïdes sur la prolifération des cellules T peuvent abolir l’activité immunitaire antitumorale précoce médiée par l’atézolizumab, il est donc recommandé de minimiser la dose de corticostéroïdes au niveau cliniquement possible pendant l’étude : Si la chimiothérapie est bien tolérée pendant les 2 premières cures de traitement sans réaction d’hypersensibilité apparente, une réduction de la dose des corticostéroïdes devra être envisagée pour les cures ultérieures (en particulier pour les régimes carboplatine-DLP et carboplatine-gemcitabine) si c’est autorisé par les standards de soins locaux ; La prémédication par corticostéroïdes n’est pas recommandée si la chimiothérapie est interrompue pendant l’étude (i.e. pour raisons de toxicité) ou pendant la phase de maintenance de l’étude ; La prémédication n’est pas recommandée pour l’atézolizumab. Cependant si la patiente présente une (des) réaction(s) liées à la perfusion pendant une perfusion d’atézolizumab, une prémédication par des antihistaminiques pourra être administrée pour les perfusions ultérieures à la discrétion de l’investigateur.
- Antécédents de traitement par agoniste de CD137 ou thérapies de blocage ou stimulation des points de contrôle immunitaire, comme des anticorps ciblant PD-1, PD-L1 ou CTLA4.
- Patiente ayant précédemment et dans les mêmes conditions reçu un traitement avec un inhibiteur de PARP ou ayant participé à une étude où l’un des bras de traitement comprenait l’administration d’un inhibiteur de PARP, excepté si la patiente est en ouvert et ne reçoit pas un inhibiteur de PARP. Les patientes ayant reçu un inhibiteur de PARP en première ligne sont éligibles pour l’étude.
- Utilisation chronique actuelle ou récente (dans les 10 jours précédant la randomisation) d’aspirine (˃ 325 mg/jour) ou de clopidogrel (˃ 75 mg/jour).
- Biopsie transcutanée ou autre intervention chirurgicale mineure, à l’exclusion de la mise en place d’un dispositif d’accès vasculaire, dans les 7 jours précédant le premier jour du traitement à l’étude.
- Intervention chirurgicale majeure dans les 4 semaines précédant le début du traitement de l’étude ou patientes n’ayant pas totalement récupéré à la randomisation des effets de toute chirurgie majeure (grade ≥ 2).
- Signes ou symptômes d’infection dans les 4 semaines précédant le premier jour du traitement à l’étude.
- Toxicités de grade ≥ 2 liées aux traitements précédents (à l’exception de l’alopécie).
- Patiente ayant présenté une anémie de toxicité hématologique connue de grade ≥ 3, une neutropénie ou thrombocytopénie due à une chimiothérapie antérieure qui a persisté au moins 4 semaines.
- Antécédents d’allergie sévère, ou de réactions anaphylactiques ou autres réactions d’hypersensibilité aux anticorps chimériques ou humanisés ou aux protéines de fusion.
- Hypersensibilité connue ou allergie aux biopharmaceutiques produits par des cellules d’ovaires d’hamster chinois ou de tout composant de la formulation de l’atézolizumab ou d’allergie à tout composant des autres médicaments du protocole ou leurs solvants (incluant le Cremophor®).
- Hypersensibilité connue aux composants ou aux excipients du niraparib.
- Evidence de toute autre pathologie, dysfonctionnement métabolique, anomalie à l’examen clinique ou des résultats de laboratoire faisant raisonnablement suspecter la présence d’une pathologie ou d’une condition de contre-indication à l’utilisation du traitement à l’étude ou augmenterait fortement le risque de complications liées au traitement pour la patiente.
- Patiente présentant toute condition (comme une anémie transfusionnelle ou une thrombocytopénie), thérapie ou anomalie de laboratoire qui pourrait compliquer l’interprétation des résultats de l’étude ou interférer avec la participation de la patiente à toute la durée du traitement de l’étude.
- Sérologie VIH VHBs VHBc ou VHC positif.
- Femme enceinte ou en cours d’allaitement.
Critère(s) d’évaluation principal(aux) : Survie sans progression.
Carte des établissements
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Centre Léon Bérard
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Hôpital Tenon
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Centre François Baclesse
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Institut Bergonié
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Institut régional du Cancer de Montpellier (ICM) Val d'Aurelle
Parc Euromédecine
34298 Montpellier
Languedoc-Roussillon04 67 61 30 63
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Centre Jean Perrin
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Centre Antoine Lacassagne
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Centre Azuréen de Cancérologie
1 place du Docteur Jean-Luc Broquerie
6250 Mougins
PACA-
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Hôpital Cochin
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Hôpital Carémeau
Place du Professeur Robert Debré
30029 Nîmes
Languedoc-Roussillon04 66 68 32 31
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Institut de Cancérologie de l'Ouest (ICO) - Site de Saint-Herblain
boulevard Jacques Monod
44805 Saint-Herblain
Pays de la Loire02 40 67 97 14
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Institut Curie - Site de Saint-Cloud
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Groupe Hospitalier Diaconesses Croix Saint Simon
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Gustave Roussy (IGR)
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Institut Paoli-Calmettes (IPC)
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Hôpital Européen Georges Pompidou (HEGP)
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Hôpital Jean Minjoz
3 boulevard Alexandre Fleming
25030 Besançon
Franche-Comté03 81 66 81 66