Etude ATLAS : étude de phase 3 randomisée comparant l’apalutamide et le bicalutamide chez des patients ayant un cancer de la prostate localisé ou localement avancé à haut risque et recevant une radiothérapie en traitement primaire.
Mis à jour le
Type(s) de cancer(s) :
- Cancer de la prostate localisé ou localement avancé à haut risque.
Spécialité(s) :
- Radiothérapie
- Hormonothérapie
Sexe :
hommes
Catégorie âge :
Supérieur ou égal à 18 ans.
Promoteur :
Janssen
Etat de l'essai :
clos aux inclusions
Avancement de l'essai :
Ouverture prévue le : -
Ouverture effective le : 09/05/2016
Fin d'inclusion prévue le : 30/09/2018
Fin d'inclusion effective le : 28/06/2024
Dernière inclusion le : 02/11/2017
Nombre d'inclusions prévues:
France: 150
Tous pays: 1500
Nombre d'inclusions faites :
France: 73
Tous pays: -
Nombre de centre prévus :
France: 29
Tous pays: 350
Résumé
Les cancers dits « à haut risque de progression » représentent jusqu’à 20% des cancers de prostate localisés. Le traitement de référence est l’association d’une radiothérapie et d’une hormonothérapie, comme le bicalutamide, un anti-androgène de première génération. L’apalutamide quant à lui bloque directement la liaison des androgènes à leurs récepteurs avec une affinité 5 fois supérieure à celle du bicalutamide. Les androgènes sont effectivement impliqués dans le développement et la multiplication des cellules du cancer de la prostate. L’objectif de cette étude est de comparer l’apalutamide à la prise en charge standard par bicalutamide et d’évaluer la survie sans métastases chez des patients ayant un cancer de la prostate localisé ou localement avancé à haut risque et recevant une radiothérapie en traitement primaire. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront d’abord 2 cures d’un traitement néoadjuvant associant l’apalutamide à un placebo, puis 2 cures supplémentaires de ce même traitement associé à une radiothérapie. Ils recevront ensuite 26 cures d’un traitement adjuvant par apalutamide seul. Ces traitements seront répétés tous les 28 jours pour un total de 30 cures. Les patients du deuxième groupe recevront le même traitement que les patients du p^remier groupe mais l’apalutamide est remplacé par le bicalutamide lors des 2 première cures. Tous les patients recevront un agoniste de la GnRH comme traitement standard sans aucune interruption tout au long de la phase de traitement. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.
Population cible
- Type de cancer : thérapeutique
- Sexe : hommes
- Age : Supérieur ou égal à 18 ans.
Références de l'essai
- N°RECF : RECF3260
- EudraCT/ID-RCB : 2015-003007-38
- Liens d'intérêt : http://clinicaltrials.gov/show/NCT02531516
Caractéristiques de l'essai
- Type de l'essai : thérapeutique
- Essai avec tirage au sort : Oui
- Essai avec placebo : Non
- Phase : 3
- Etendue d'investigation : multicentrique - Monde
Contacts de l’essai
Scientifique de l'essai
Contact JANSSEN
1 rue Camille Desmoulin,
92787 Issy-les-Moulineaux,
Contact public de l'essai
Contact JANSSEN
1 rue Camille Desmoulin,
92787 Issy-les-Moulineaux,
Détails plus scientifiques
Titre officiel de l’essai : Étude de phase 3, randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo, évaluant le JNJ‐56021927 chez des patients atteints d'un cancer de la prostate localisé ou localement avancé à haut risque et recevant une radiothérapie en traitement primaire.
Résumé à destination des professionnels : Il s’agit d’une étude de phase 3, randomisée, en double aveugle et multicentrique. Les patients sont randomisés en 2 bras : - Bras expérimental : les patients reçoivent un traitement néo-adjuvant associant l’apalutamide et un placebo pour 2 cures, puis ce même traitement associé à une radiothérapie pour 2 cures supplémentaires et ensuite 26 cures d’un traitement adjuvant par apalutamide seul. Ces traitements sont répétés tous les 28 jours pour 30 cures au total. - Bras contrôle : les patients reçoivent le même traitement que dans le bras expérimental mais l’apalutamide est remplacé par le bicalutamide lors des 2 cures de traitement néo-adjuvant. Tous les patients reçoivent un agoniste de la GnRH en formulation 1, 3, 4 ou 6 mois comme traitement standard sans aucune interruption tout au long de la phase de traitement. Les patients sont suivis jusqu’à apparition de métastases à distance ou décès.
Objectif(s) principal(aux) : Evaluer la survie sans métastase.
Objectifs secondaires :
- Evaluer le délai avant récidive locorégionale.
- Evaluer le délai d’évolution vers un cancer de la prostate résistant à la castration.
- Evaluer le délai d’apparition de métastases à distance.
- Evaluer la survie globale.
Critères d’inclusion :
- Homme d’âge > 18 ans.
- Adénocarcinome confirmé par l'histologie, affectant une prostate intacte.
- Score de Gleason ≥ 8 et stade ≥ cT2c (AJCC 8ème édition) ou score de Gleason = 7, PSA ≥ 20 ng/mL et stade ≥ cT2c (AJCC 8ème édition).
- Stade clinique M0 confirmé par la revue centralisée.
- Indice de comorbidité de Charlson ≤ 3.
- Indice de performance < 1 (OMS).
- Fonction hématologique : plaquettes ≥ 140 x 10^9/L et hémoglobine ≥ 12 g/dL indépendamment de toute transfusion ou facteurs de croissance dans les 3 mois avant la randomisation.
- Fonction hépatique : transaminase = N, bilirubine = N.
- Fonction rénale : créatinine < 1,5 mg/dL.
- Utilisation d’un préservatif lors des rapports sexuels (même chez les hommes ayant fait l’objet d’une vasectomie) pendant la prise du médicament de l’étude et jusqu’à 3 mois après la dernière dose ; don de sperme interdit pendant la phase de traitement et jusqu’à 3 mois après la dernière dose.
- Consentement éclairé signé.
Critères de non inclusion :
- Métastases à distance (stade clinique M1). Une atteinte ganglionnaire pelvienne isolée et sous la bifurcation iliaque (stade clinique N1) n’exclut pas le patient.
- Affections gastro‐intestinales altérant l'absorption.
- Antécédents de troubles convulsifs ou de toute affection pouvant prédisposer aux convulsions (notamment, mais pas uniquement, antécédents d'AVC, d'accident ischémique transitoire ou de perte de connaissance dans l’année qui précède la randomisation ; malformation artério-veineuse cérébrale ; ou masses intracrâniennes de type schwannomes et méningiomes provoquant un œdème ou un effet de masse).
- Présence de toute affection en raison de laquelle, selon l'investigateur, la participation à l'étude ne serait pas dans l'intérêt du patient.
- Présence connue ou suspectée de contre‐indications ou d'une hypersensibilité́ à l’apalutamide, au bicalutamide ou aux agonistes de la GnRH ou à l'un des composants de ces formulations.
- Incapacité d’avaler les comprimés du médicament à l’étude entiers.
- Orchidectomie bilatérale.
- Antécédents d'irradiation pelvienne.
- Intervention chirurgicale majeure dans les 4 semaines avant la randomisation.
- Traitement antérieur par analogue de la GnRH ou anti-androgène ou les deux pendant plus de 3 mois avant la randomisation.
- Traitement antérieur du cancer de la prostate par un agent systémique (chimiothérapie) ou un traitement local (prostatectomie radicale, cryothérapie).
- Traitement antérieur par l'enzalutamide, l'acétate d'abiratérone, l'ortéronel, la galétérone, le kétoconazole, l'aminoglutéthimide, les œstrogènes, l'acétate de mégestrol et les agents progestatifs (y compris l’acétate de cyprotérone) pour le cancer de la prostate.
- Traitement antérieur par des agents radio pharmaceutiques (strontium‐89) ou une immunothérapie (sipuleucel‐T) pour le cancer de la prostate.
- Traitement antérieur par des glucocorticoïdes systémiques dans les 4 semaines avant la randomisation ou nécessité prévisible d'un recours à long terme aux corticostéroïdes pendant l'étude.
- Utilisation d'inhibiteurs de la 5‐α‐réductase (dutastéride, finastéride) dans les 4 semaines avant la randomisation.
- Utilisation d'un quelconque agent expérimental dans les 4 semaines avant la randomisation.
- Utilisation chronique actuelle d'analgésiques opiacés pendant au moins 3 semaines (formulations orales) ou au moins 7 jours (formulations non orales).
- Traitement actuel ou antérieur par des médicaments antiépileptiques pour le traitement de troubles convulsifs.
Critère(s) d’évaluation principal(aux) : Survie sans métastase.
Carte des établissements
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Institut Bergonié
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Hôpital Bretonneau
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Institut de Cancérologie de Lorraine - Alexis Vautrin
6 Avenue de Bourgogne
54500 Vandoeuvre-lès-Nancy
Lorraine03 83 59 83 04
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Centre Oscar Lambret
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Institut régional du Cancer de Montpellier (ICM) Val d'Aurelle
Parc Euromédecine
34298 Montpellier
Languedoc-Roussillon04 67 61 31 02
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Institut de Cancérologie de l'Ouest (ICO) - Centre Paul Papin
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Hôpital La Timone Adultes
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Institut de Cancérologie de Bourgogne - Dijon
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Hôpital privé Clairval
317 boulevard du Redon
13009 Marseille
PACA-
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Institut de Cancérologie de la Loire (ICL) Lucien Neuwirth
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Centre Georges-François Leclerc
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Centre d'Oncologie et Radiothérapie
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Clinique Armoricaine de Radiologie
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Hôpital privé Sainte Marguerite
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Clinique Victor Hugo - Centre Jean Bernard
18 rue Victor Hugo
72015 Mans
Pays de la Loire-
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Institut de Cancérologie de l'Ouest (ICO) - Site de Saint-Herblain
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Cinique de L'Europe - Amiens
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Centre Hospitalier Régional Universitaire (CHRU) de Besançon
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Centre Hospitalier Régional Universitaire (CHRU) de Brest
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Clinique Pasteur - ONCORAD
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Gustave Roussy (IGR)
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Groupe Courlancy
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Strasbourg Oncologie Libérale (SOL)
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Hôpital privé des Peupliers
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Hôpital Américain
63 boulevard Victor Hugo
92200 Neuilly-sur-Seine
Île-de-France -
Hôpital Begin
69 avenue de Paris
94160 Saint-Mandé
Île-de-France -
Clinique Océane
11, rue du Docteur Joseph Audic - Le Ténénio
56001 Vannes
Bretagne -
Hôpital Saint-Louis - AP-HP
1 Av. Claude Vellefaux
75010 Paris
Île-de-France -
Institut Sainte Catherine - Institut du cancer Avignon-Provence