Etude BGB-3111-306 : étude de phase 3, comparant l’efficacité du zanubrutinib (BGB-3111) associé au rituximab par rapport à la bendamustine associée au rituximab, chez des patients ayant un lymphome à cellules du manteau non préalablement traité et non éligibles à une greffe de cellules souches.
Mis à jour le
Type(s) de cancer(s) :
- Lymphome à cellule du manteau (LCM).
Spécialité(s) :
- Gériatrie
- Chimiothérapie
- Thérapies Ciblées
- Immunothérapie - Vaccinothérapie
Sexe :
hommes et femmes
Catégorie âge :
Supérieur à 70 ans.
Promoteur :
BeiGene
Etat de l'essai :
clos aux inclusions
Avancement de l'essai :
Ouverture prévue le : -
Ouverture effective le : 21/08/2019
Fin d'inclusion prévue le : 15/07/2021
Fin d'inclusion effective le : -
Dernière inclusion le : -
Nombre d'inclusions prévues:
France: -
Tous pays: 500
Nombre d'inclusions faites :
France: -
Tous pays: -
Nombre de centre prévus :
France: -
Tous pays: -
Résumé
Les lymphomes sont des cancers du système lymphatique. Le lymphome à cellules du manteau est un lymphome non hodgkinien affectant les lymphocytes B, responsables de la production des anticorps. Le terme « manteau » faut référence à la localisation du lymphome qui se développe au niveau d’une zone spécifique des ganglions lymphatiques nommée « zone du manteau ». Le zanubrutinib est un inhibiteur de la tyrosine kinase de Bruton (BTK) qui empêche l’activation de la voie de signalisation du récepteur de l’antigène des lymphocytes B et qui a une activité antinéoplasique potentielle. Le rituximab est un anticorps monoclonal chimérique dirigé contre la molécule de surface CD20. Il permet de diminuer de façon substantielle le nombre de lymphocytes B par un effet toxique direct. La bendamustine est un agent alkylant antitumoral possédant une action antinéoplasique et cytocide rendant déficient les fonctions matrice de l’ADN notamment, sa synthèse et sa réparation. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du zanubrutinib associé au rituximab par rapport à la bendamustine associé au rituximab, chez des patients ayant un lymphome à cellules du manteau non préalablement traité et non éligibles à une greffe de cellules souches. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du zanubrutinib 2 fois par jour, associé à du rituximab administré toutes les 4 semaines jusqu’à 6 cures. Puis les patients recevront le zanubrutinib seul. Les patients du 2ème groupe recevront de la bendamustine lors des 2 premiers jours de chaque cure de 4 semaines, associé à du rituximab toutes les 4 semaines jusqu’à 6 cures..
Population cible
- Type de cancer : thérapeutique
- Sexe : hommes et femmes
- Age : Supérieur à 70 ans.
Références de l'essai
- N°RECF : RECF4182
- EudraCT/ID-RCB : 2019-000413-36
- Liens d'intérêt : http://clinicaltrials.gov/show/NCT04002297
Caractéristiques de l'essai
- Type de l'essai : thérapeutique
- Essai avec tirage au sort : Oui
- Essai avec placebo : Non
- Phase : 3
- Etendue d'investigation : multicentrique - Monde
Contacts de l’essai
Détails plus scientifiques
Titre officiel de l’essai : Étude de phase III, multicentrique, randomisée, en ouvert, comparant les associations zanubrutinib (BGB3111) plus rituximab versus bendamustine plus rituximab, chez des patients présentant un lymphome à cellules du manteau non préalablement traité et non éligibles à une greffe de cellules souches.
Résumé à destination des professionnels : Il s’agit d’une étude phase 3, randomisée, en groupes parallèles et multicentrique. Les patients sont randomisés en 2 bras de traitements : - Bras A (expérimental) : les patients reçoivent du zanubrutinib en PO, 2 fois par jour en association avec du rituximab en IV à J1 de la 1ère à la 6ème cure. Les patients continuent à recevoir ensuite du zanubrutinib en monothérapie jusqu’à la progression de la maladie, le retrait du consentement, le décès, la perte de vue ou la fin de l’étude, selon l’évènement survenant en premier. Pour les patients considérés comme étant à haut risque de présenter une réaction à la perfusion, le rituximab peut être administré en fractionnant la dose. - Bras B (comparatif) : les patients reçoivent de la bendamustine en IV à J1 et J2 de la 1ère à la 6ème cure en association avec du rituximab à en IV à J1 de la 1ère à la 6ème cure. A la fin de la 6ème cure, les patients ne reçoivent plus de traitement mais ils sont suivis jusqu’à la progression de la maladie, le retrait du consentement, le décès, la perte de vue ou la fin de l’étude, selon l’évènement survenant le premier. Le traitement de l’étude doit débuter dans les 5 jours suivant la randomisation. Chaque cure compte 28 jours. Après progression de la maladie, les patients continueront à être suivis pour la survie et les traitements ultérieurs.
Objectif(s) principal(aux) : Comparer l’efficacité mesurée par la survie sans progression et déterminée par un examen central indépendant.
Objectifs secondaires :
- Evaluer l’efficacité mesurée par la survie sans progression (SSP) par l’investigateur.
- Evaluer le taux de réponse global (TRG) déterminé par un examen central indépendant et par l’investigateur.
- Evaluer la durée de réponse (DdR) déterminée par un examen central indépendant et par l’investigateur.
- Evaluer la survie globale.
- Evaluer le taux de réponse complète (RC) ou de réponse métabolique complète déterminé par un examen central indépendant et par l’investigateur.
- Evaluer les résultats rapportés par le patient.
- Evaluer la sécurité et la tolérabilité.
- Evaluer la pharmacocinétique du zanubrutinib lorsqu’il est administré conjointement au rituximab.
- Evaluer la corrélation entre certaines caractéristiques pathologiques (ex. Ki-67) et caractéristiques moléculaires (y compris, mais sans s’y limiter, les mutations dans les gènes et les voies du cycle et de la senescence cellulaire, la réparation de l’ADN et la survie cellulaire) et le taux de RC ou de réponse métabolique complète, le TRG, la DdR et la SSP.
- Evaluer les mécanismes de résistance au zanubrutinib.
Critères d’inclusion :
- Âge ≥ 70 ans au moment du consentement ou âge ≥ 65 ans et < 70 ans avec comorbidités empêchant la greffe autologue de cellules souches (y compris : fraction d’éjection ≤ 40 % ; capacité de diffusion du monoxyde de carbone ≤ 60 % de la valeur prédite ; clairance de la créatinine < 70 mais ≥ 30ml/min).
- LCM histologiquement confirmé, comprenant une démonstration de la présence de cycline D1 et/ou t(11;14).
- Lymphome mesurable, défini par la présence d’au moins 1 lésion nodulaire de taille > 1,5 cm dans son diamètre le plus long, ou au moins 1 lésion extra-nodulaire de taille > 1 cm dans son diamètre le plus long.
- Tissus de biopsie permettant de confirmer le diagnostic du LCM déjà disponible ou patient souhaitant se soumettre à une biopsie de tissus normal frais.
- Pas de traitement systémique antérieur du LCM.
- Espérance de vie ≥ 3 mois.
- Indice de performance ≤ 2.
- Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles > 0,75 x 10^9/L et plaquettes 75 x 10^9/L (sans traitement par facteur de croissance ou transfusion dans les 7 jours).
- Fonction hépatique : bilirubine sérique totale ≤ 1,5 x LNS (excepté syndrome de Gilbert documenté) et transaminases ≤ 3,0 x LNS.
- Fonction rénale : clairance de la créatine ≥ 30ml/min (par formule de Cockcroft-Gault ou par imagerie de médecine nucléaire ou collecte des urines de 24 heures).
- Méthode de contraception hautement efficace débutée avant la première dose du médicament à l’étude, pendant toute la durée de l’étude et pendant au moins 90 jours après la dernière dose de zanubrutinib ou de bendamustine, ou 12 mois après la dernière dose de rituximab, en fonction de la période la plus longue.
- Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
- Consentement éclairé signé.
Critères de non inclusion :
- Envahissement connu du système nerveux central par le lymphome.
- Tumeur maligne au cours des 3 années précédentes, à l’exception d’un carcinome basocellulaire ou épidermoïde, d’un cancer superficiel de la vessie, d’un cancer in situ du col de l’utérus ou du sein ou d’un cancer de la prostate (avec un score de Gleason de 6).
- Maladie cardiovasculaire cliniquement significative, y compris : infarctus du myocarde dans les 6 mois précédant la sélection ; angor instable dans les 3 mois précédant la sélection ; insuffisance cardiaque congestive de classe III ou IV ; antécédents d’arythmies cliniquement significatives ; QTcF > 480 msec (selon formule de Fredericia) ; antécédents de bloc auriculo-ventriculaire du second ou troisième degré de Morbitz II (sans simulateur cardiaque permanent en place) ; hypertension non contrôlée (relevé de 2 mesures consécutives de la pression artérielle montrant une pression sanguine systolique > 170 mmHg et une pression sanguine diastolique > 105 mmHG à la sélection).
- Antécédents de troubles sévères de la coagulation (tels que l’hémophilie A, l’hémophilie B, la maladie de Willebrand ou des antécédents de saignements spontanés nécessitant une transfusion sanguine ou une autre intervention médicale).
- Antécédents d’accident vasculaire cérébral ou d’hémorragie intracrânienne dans les 6 mois précédent la première dose du médicament à l’étude.
- Infection fongique, bactérienne et/ou virale active nécessitant un traitement systémique.
- Affections médicales sous-jacentes à risque pour l’administration du médicament à l’étude ou rendent difficile l’interprétation des résultats liés à la sécurité ou à l’efficacité.
- Greffe antérieure de cellules souches hématopoïétiques.
- Exposition antérieure à un inhibiteur de BTK, au rituximab ou à la bendamustine.
- Nécessité de suivre actuellement un traitement par un inhibiteur ou un inducteur du CYP3A.
- Vaccination par un vaccin vivant dans les 35 jours qui précèdent la première dose du médicament à l’étude.
- Patients pour lesquels l’objectif de la thérapie est la réduction tumorale avant la greffe de cellules souches.
- Intervention chirurgicale majeure au cours des 4 semaines précédent la première dose du médicament de l’étude.
- Hypersensibilité au zanubrutinib, à la bendamustine u au rituximab ou à tout autre composant des médicaments à l’étude.
- Alcoolisme ou addiction aux drogues.
- Participation simultanée à un autre essai clinique thérapeutique.
- Incapacité à avaler un traitement par voie orale ou maladie affectant la fonction gastro-intestinale.
- Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
- Femme enceinte ou en cours d’allaitement.
Critère(s) d’évaluation principal(aux) : Survie sans progression.
Carte des établissements
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Hôpital de la Milétrie
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Hôpital Albert Michallon
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Hôpital François Mitterrand
2 boulevard du Maréchal de Lattre de Tassigny
21034 Dijon
Bourgogne03 80 29 50 41
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Hôpital Hôtel-Dieu - Nantes
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Institut Paoli-Calmettes (IPC)
232 boulevard de Sainte Marguerite
13273 Marseille
PACA04 91 22 36 95
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Centre Hospitalier (CH) du Mans
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Hôpital Claude Huriez
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Hôpital Morvan
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Institut Bergonié
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Institut Universitaire du Cancer Toulouse (IUCT) - Oncopole
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Centre Hospitalier Intercommunal (CHI) de Cornouaille
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Centre Hospitalier Lyon-Sud
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Hôpital Necker Enfants Malades