Étude Bladder ART : étude de phase 2 randomisée, évaluant l’efficacité d’une radiothérapie adjuvante chez des patients ayant un cancer de la vessie infiltrant le muscle et à haut risque de récidives après cystectomie radicale avec dissection des ganglions lymphatiques pelviens.
Mis à jour le
Type(s) de cancer(s) :
- Cancer de la vessie infiltrant le muscle, à haut risque de récidive après cystectomie totale et dissection des ganglions lymphatiques pelviens.
Spécialité(s) :
- Radiothérapie
Sexe :
hommes et femmes
Catégorie âge :
Supérieur ou égal à 18 ans.
Promoteur :
UNICANCER
Etat de l'essai :
clos aux inclusions
Financement :
PHRC National Cancer 2015
Avancement de l'essai :
Ouverture prévue le : -
Ouverture effective le : 03/04/2018
Fin d'inclusion prévue le : 02/05/2020
Fin d'inclusion effective le : 15/12/2027
Dernière inclusion le : 15/12/2027
Nombre d'inclusions prévues:
France: 109
Tous pays: -
Nombre d'inclusions faites :
France: 2
Tous pays: 81
Nombre de centre prévus :
France: 23
Tous pays: 17
Résumé
Le cancer de la vessie se développe le plus souvent dans les cellules de l’urothélium, aussi appelé épithélium transitionnel. L’urothélium tapisse l’intérieur de la vessie, des uretères, de l’urètre et du bassinet du rein. Il est formé de cellules urothéliales, ou transitionnelles. Le cancer qui prend naissance dans les cellules urothéliales est appelé carcinome urothélial, ou transitionnel. Les carcinomes urothéliaux représentent plus de 90 % de tous les cancers de la vessie. Quand le cancer atteint seulement l’urothélium, on parle d’un cancer non invasif de la vessie. Si le cancer se propage au tissu conjonctif ou au muscle de la paroi de la vessie, il s’agit plutôt d’une tumeur infiltrante. L’ablation chirurgicale de la vessie est le traitement de référence en cas de tumeur infiltrante. Lorsque la radiothérapie est réalisée après la chirurgie, on parle de radiothérapie adjuvante ou postopératoire. Elle complète alors la chirurgie en détruisant les éventuelles cellules cancéreuses restantes dans le but de diminuer le risque de récidive locale. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’une radiothérapie adjuvante chez des patients ayant un cancer de la vessie infiltrant le muscle, à haut risque de récidives après cystectomie radicale avec dissection des ganglions lymphatiques pelviens. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes, 12 semaines après la cystectomie radicale : Les patients du 1er groupe recevront une radiothérapie pelvienne 5 jours par semaine. pendant 38 jours en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe ne recevront pas de traitement en dehors des soins de support et une surveillance. Les patients seront suivis jusqu’à 5 ans après la randomisation.
Population cible
- Type de cancer : thérapeutique
- Sexe : hommes et femmes
- Age : Supérieur ou égal à 18 ans.
Références de l'essai
- N°RECF : RECF3806
- Liens d'intérêt : http://clinicaltrials.gov/show/NCT03333356
Caractéristiques de l'essai
- Type de l'essai : thérapeutique
- Essai avec tirage au sort : Oui
- Essai avec placebo : Non
- Phase : 2
- Etendue d'investigation : multicentrique - France
Contacts de l’essai
Scientifique de l'essai
Paul SARGOS
229 cours de l'Argonne,
33076 Bordeaux,
05 56 33 78 05
Détails plus scientifiques
Titre officiel de l’essai : Radiothérapie adjuvante chez les patients atteints de cancer de la vessie à haut risque pathologieque : essai randomisé multicentrique de phase II.
Résumé à destination des professionnels : Il s’agit d’une étude de phase 2 randomisée, en double aveugle, en groupes parallèles et multicentrique. Les patients sont randomisés en 2 bras, 12 semaines après la cystectomie radicale : - Bras A (expérimental) : les patients reçoivent une radiothérapie pelvienne de 50,4 Gy, à raison de 28 fractions de 1,8 Gy, 1 fraction par jour, 5 jours par semaine, pendant 38 jours en l’absence de progression de la maladie ou la survenue de toxicités. - Bras B (standard) : les patients ne reçoivent pas de traitement en dehors des soins de support et une surveillance. Les patients sont suivis jusqu’à 5 ans après la randomisation.
Objectif(s) principal(aux) : Évaluer l'efficacité en termes de survie sans récidive pelvienne à 3 ans de la radiothérapie adjuvante.
Objectifs secondaires :
- Évaluer la survie sans récidive pelvienne à 5 ans.
- Évaluer la survie sans maladie (SSM) à 3 et 5 ans.
- Évaluer la survie globale (SG) à 3 et 5 ans.
- Évaluer la survie sans métastase à 3 et 5 ans.
- Évaluer la survie spécifique de la maladie à 3 et 5 ans.
- Évaluer la tolérance et l’innocuité de chaque stratégie thérapeutique à l’aide de l’échelle NCI-CTCAE v4.0.
- Évaluer la qualité de vie des patients à l’aide du questionnaire EORTC QLQ-C30 et de l’échelle BCI.
- Évaluer la prédisposition individuelle à développer une toxicité digestive tardive induite par la radiothérapie à travers l'évaluation de l'apoptose lymphocytaire radio-induite (RILA).
- Évaluer la corrélation génomique et transcriptomique entre différents groupes et résultats oncologiques.
- Évaluer la corrélation de l'histogramme dose/volume avec la toxicité gastro-intestinale de grade ≥2 et la récidive pelvienne (volumes de radiothérapie, cartographie des récidives).
Critères d’inclusion :
- Âge ≥ 18 ans.
- Cancer de la vessie infiltrant le muscle, histologiquement confirmé, de stades pN0-2, M0 par imagerie, pT3a, pT3b, pT4a, pT4b et pTX-pN1-2 selon la classification TNM, à carcinomes urothéliaux purs ou dominants (>50 %) en cas de présence de types histologiques différents (ex : carcinomes micro-papillaires, carcinomes épidermoïdes ou adénocarcinomes), traités par cystectomie totale avec dissection des ganglions lymphatiques pelviens sans lésions résiduelles macroscopiques. Les patients ayant une lésion résiduelle macroscopique sans dérivation urinaire (néovessie orthotropique) sont autorisés.
- Indice de performance ≤ 2 (OMS).
- Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 10^9/L, plaquettes ≥ 100 x 10^9/L et hémoglobine ≥ 8 g/dL.
- Fonction rénale : clairance de la créatinine > 30 mL/min (formule de MDRD).
- Fonction hépatique : transaminase ≤ 2,5 x LNS (≤ 3,5 x LSN chez les patients ayant une maladie concomitante avec une étiologie connue).
- Contraception efficace pour les patients en âge de procréer pendant la durée de l’étude et au moins pendant 6 mois suivant le début du traitement de l’étude.
- Test de grossesse sérique négatif dans les 14 jours précédant la randomisation.
- Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
- Consentement éclairé signé.
Critères de non inclusion :
- Métastase confirmée la présence de signes cliniques ou par radiologie.
- Cancer de la vessie de stade N3, à carcinome à petites cellules, adénocarcinomes purs ou carcinomes épidermoïdes purs.
- Maladie nécessitant une hospitalisation ou incompatibles avec le traitement à l'étude.
- Maladie inflammatoire active de l'intestin.
- Exacerbation d'une maladie pulmonaire obstructive chronique ou tout autre affection respiratoire nécessitant une hospitalisation ou contre-indiquant le traitement de l'étude.
- Tumeur solide invasive ou hémopathie maligne antérieure (les patients ayant un carcinome basocellulaire, un carcinome de l'épithéliome in situ du col utérin ou un cancer de la prostate découvert de manière fortuite lors d’une cystoprostatectomie et d’une dissection des ganglions lymphatiques pelviens, de bon pronostic (stade T < pT3b et/ou Gleason < 8 et pN et/ou PSA post-opératoire < 0,1 ng/mL) et en rémission dans les 3 ans précédant l'inclusion du patient sont autorisés).
- Toute pathologie aiguë sévère telle qu’une angine instable ou une insuffisance cardiaque congestive nécessitant une hospitalisation dans les 6 mois précédant la randomisation, un infarctus transmural du myocarde dans les 6 mois précédant la randomisation ou infection bactérienne ou fongique aiguë nécessitant l'administration d'antibiotiques par voie intraveineuse au moment de la randomisation.
- Chimiothérapie antérieure contre d'autres affections malignes (la chimiothérapie néoadjuvante ou adjuvant pré-cystectomie arrêtée 4 semaine avant la première radiothérapie est autorisée).
- Radiothérapie pelvienne antérieure.
- Traitement chirurgical chez des patients étant diagnostiqué avec une obstruction intestinale avant le diagnostic du cancer de la vessie ou après une cystectomie.
- Toxicités non revenues à un grade ≤ 2 liées à un traitement anticancéreux antérieur.
- Toute condition géographique, sociale ou physique pouvant empêcher le patient de se conformer aux contraintes du protocole.
- Participation à une autre étude clinique dans les 30 jours précédant la randomisation.
- Patient privé de liberté, sous tutelle ou curatelle.
- Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
- Femme enceinte ou en cours d’allaitement.
Critère(s) d’évaluation principal(aux) : Survie sans récidive pelvienne à 3 ans selon les critères RECIST v1.1.
Carte des établissements
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Institut régional du Cancer de Montpellier (ICM) Val d'Aurelle
Parc Euromédecine
34298 Montpellier
Languedoc-Roussillon04 67 61 31 32
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Centre Léon Bérard
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Hôpital Saint-Louis - AP-HP
1 Av. Claude Vellefaux
75010 Paris
Île-de-France01 42 41 06 70
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Hôpitaux Universitaire (HU) Pitié Salpétrière - Charles Foix
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Hôpital La Timone Adultes
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Hôpital Dupuytren
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Hôpital Européen Georges Pompidou (HEGP)
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Hôpital Henri Mondor
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Centre Hospitalier Lyon-Sud
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Institut de Cancérologie de l'Ouest (ICO) - Site de Saint-Herblain
boulevard Jacques Monod
44805 Saint-Herblain
Pays de la Loire02 40 67 99 55
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Institut de Cancérologie de la Loire (ICL) Lucien Neuwirth
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Centre Eugène Marquis
Rue de la Bataille Flandres-Dunkerque
35042 Rennes
Bretagne02 99 25 30 31
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Clinique Pasteur - ONCORAD
45 avenue de Lombez
31076 Toulouse
Midi-Pyrénées05 61 36 65 99
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Cinique de L'Europe - Amiens
5 allée des Pays Bas
80000 Amiens
Picardie03 60 12 53 42
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Centre Georges-François Leclerc
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Centre Hospitalier (CH) Privé de Saint-Grégoire
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Clinique Pasteur - Brest
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Gustave Roussy (IGR)
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Clinique Générale
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Institut Bergonié
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Centre Oscar Lambret
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Oncopole Claudius Regaud
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Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Grenoble Alpes