Étude CANOPY-1 : étude de phase 3 randomisée évaluant la sécurité et l’efficacité du pembrolizumab associé à un doublet de chimiothérapie à base de platine, avec ou sans canakinumab, comme traitement de première ligne pour le cancer du poumon non à petites cellules localement avancé ou métastatique non squameux et squameux.

Type(s) de cancer(s) :

  • Cancer du poumon non à petites cellules.

Spécialité(s) :

  • Chimiothérapie
  • Immunothérapie - Vaccinothérapie

Sexe :

hommes et femmes

Catégorie âge :

Supérieur ou égal à 18 ans.

Promoteur :

Novartis Pharma

Etat de l'essai :

clos aux inclusions

Avancement de l'essai :

Ouverture prévue le : -
Ouverture effective le : 21/12/2018
Fin d'inclusion prévue le : 31/05/2021
Fin d'inclusion effective le : 09/10/2021
Dernière inclusion le : -
Nombre d'inclusions prévues:
France: -
Tous pays: 627
Nombre d'inclusions faites :
France: -
Tous pays: 673
Nombre de centre prévus :
France: -
Tous pays: 8

Résumé

Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) est un type de cancer du poumon, qui se différencie du cancer du poumon à petites cellules (CPPC) par la manière dont les cellules tumorales apparaissent au microscope. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Il y a plusieurs possibilités de traitement, selon le type et le stade du cancer : la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, les thérapies ciblées, et l’immunothérapie, parmi lesquelles le pembrolizumab est actuellement indiqué en monothérapie dans le traitement de certains cancer bronchique non à petites cellules. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le pembrolizumab cible et bloque une protéine appelée PD-1 à la surface de certaines cellules du système immunitaires ce qui permet de les activer et tuer les cellules cancéreuses. Les chimiothérapies sont des molécules qui se fixe à l’ADN et empêche sa réplication, ce qui conduit à la mort cellulaire des cellules cancéreuses. Le canakinumab est un anticorps qui est utilisé pour traiter des affections inflammatoires rares. La recherche porte de plus en plus à croire que l'inflammation joue un rôle dans l'apparition, la croissance et peut-être même la propagation du cancer à l'intérieur du corps. Quoique prometteurs, les résultats concernant l'effet anticancéreux de ce dernier devraient être considérés comme préliminaires. Des essais cliniques pour explorer le potentiel anticancéreux du canakinumab sont maintenant nécessaires, surtout dans le domaine du cancer du poumon. Un placebo est un médicament sans principe actif. Il n'a donc de ce fait aucun effet pharmacologique dans la pathologie qu'il est censé traiter. Pour autant, il n'est pas toujours sans bénéfice sur la santé des patients, car il agit via l'effet placébo. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité du pembrolizumab associé à un doublet de chimiothérapie à base de platine, avec ou sans canakinumab, comme traitement de première ligne pour le cancer du poumon non à petites cellules localement avancé ou métastatique non squameux et squameux. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du canakinumab associé à du carboplatine, du cisplatine, du paclitaxel, du nab-paclitaxel, du pémétrexed et du pembrolizumab. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront un placebo du canakinumab associé à du carboplatine, du cisplatine, du paclitaxel, du nab-paclitaxel, du pémétrexed et du pembrolizumab. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 38 mois.

Population cible

  • Type de cancer : thérapeutique
  • Sexe : hommes et femmes
  • Age : Supérieur ou égal à 18 ans.

Références de l'essai

  • N°RECF : RECF3890
  • EudraCT/ID-RCB : 2018-001547-32
  • Liens d'intérêt : http://clinicaltrials.gov/show/NCT03631199

Caractéristiques de l'essai

  • Type de l'essai : thérapeutique
  • Essai avec tirage au sort : Oui
  • Essai avec placebo : Oui
  • Phase : 3
  • Etendue d'investigation : multicentrique - Monde

Contacts de l’essai

Scientifique de l'essai

- NON PRéCISé

,
null ,

Contact public de l'essai

- NON PRéCISé

,
null ,

Détails plus scientifiques

Titre officiel de l’essai : Randomized, double-blind, placebo-controlled, phase III study evaluating the efficacy and safety of pembrolizumab plus platinum-based doublet chemotherapy with or without canakinumab as first line therapy for locally advanced or metastatic non-squamous and squamous non-small cell lung cancer subjects (CANOPY-1).

Résumé à destination des professionnels : Il s’agit d’une étude de phase 3, randomisée, en double aveugle, en groupes parallèles et multicentrique. Les patients sont randomisés en 2 bras : - Bras A : les patients reçoivent du canakinumab associé à du carboplatine, du cisplatine, du paclitaxel, du nab-paclitaxel, du pémétrexed et du pembrolizumab. Le traitement est répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. - Bras B : les patients reçoivent un placebo du canakinumab associé à du carboplatine, du cisplatine, du paclitaxel, du nab-paclitaxel, du pémétrexed et du pembrolizumab. Le traitement est répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. Les patients sont suivis pendant une durée maximale de 38 mois.

Objectif(s) principal(aux) : Étape 1 (partie de sécurité) : Évaluer la sécurité selon l’incidence de la toxicité limitant la dose. Étape 2 : Évaluer l’efficacité selon la survie sans progression selon les critères RECIST v1.1. Étape 2 : Évaluer l’efficacité selon la survie globale selon les critères RECIST v1.1.

Objectifs secondaires :

  • Évaluer le taux de réponse globale selon les critères RECIST v1.1.
  • Évaluer le taux de contrôle de la maladie selon les critères RECIST v1.1.
  • Évaluer la durée de la réponse selon les critères RECIST v1.1.
  • Évaluer le délai avant réponse selon les critères RECIST v1.1.
  • Évaluer la présence d’anticorps anti-médicaments du canakinumab et du pembrolizumab.
  • Évaluer les paramètres pharmacocinétiques.
  • Évaluer le taux de réponse globale selon les critères RECIST v1.1.
  • Évaluer le taux de contrôle de la maladie selon les critères RECIST v1.1.
  • Évaluer la durée de la réponse selon les critères RECIST v1.1.
  • Évaluer le délai avant réponse selon les critères RECIST v1.1.
  • Évaluer la présence d’anticorps anti-médicaments du canakinumab et du pembrolizumab.
  • Évaluer les paramètres pharmacocinétiques.
  • Évaluer le temps avant une détérioration définitive d’au moins 10 points des scores de douleurs, toux et dyspnée à l’aide du questionnaire QLQ-LC13.
  • Évaluer le délai avant la détérioration définitive de l'état de santé, de la qualité de vie, de l'essoufflement et de la douleur selon le questionnaire QLQ-C30.
  • Évaluer le changement du score de base selon le questionnaire EQ-5D-5L.

Critères d’inclusion :

  • Âge ≥ 18 ans.
  • Cancer du poumon confirmé histologiquement localement avancé de stade 3B ou 4 en traitement de première ligne.
  • Statut PD-L1 connu et déterminé par un laboratoire central désigné par Novartis. Une biopsie tissulaire nouvellement obtenue ou une biopsie précédemment obtenue (bloc ou diapositives) est nécessaire pour la détermination de PD-L1 (dosage PD-L1 IHC 22C3 pharmDx), avant la randomisation. Remarque : pour la partie de sécurité, la connaissance du statut PD-L1 n'est pas requise.
  • Au moins une lésion mesurable radiographiquement par tomodensitométrie ou imagerie par résonance magnétique selon les critères RECIST v1.1.
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.

Critères de non inclusion :

  • Mutations sensibilisantes du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR) (identifiées par les exons 19, 20 ou 21) et / ou réarrangement ALK confirmées par des tests de laboratoire agréés localement.
  • Métastases ou maladie leptoméningée du système nerveux central antérieurement non traitées ou symptomatiques.
  • Patient immunodéprimé ou présentant des infections soupçonnées ou avérées.
  • Vaccin vivant atténué dans les 3 mois précédant l’inclusion.
  • Traitement antérieur par immunothérapie (ex : anticorps anti-PD-1, anti-PD-L1, anti-PD-L2, anti-CTLA-4 ou tout autre anticorps ou médicament ciblant spécifiquement la co-stimulation des cellules T ou les voies de contrôle immunitaire).
  • Traitement antérieur par du canakinumab ou par des médicaments ayant un mécanisme d’action similaire (inhibiteur de l’IL-1β).
  • Radiothérapie thoracique : champs pulmonaires ≤ 4 semaines, autres sites anatomiques ≤ 2 semaines, radiothérapie palliative des lésions osseuses ≤ 2 semaines.
  • Intervention chirurgicale majeure dans les 4 semaines précédant le début du traitement à l’étude.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.

Critère(s) d’évaluation principal(aux) : Étape 1 : Incidence de la toxicité limitant la dose. Étape 2 : Survie sans progression. Étape 3 : Survie globale.

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