Etude CAPEMCHAR : étude de phase 2, évaluant la sécurité, la tolérance, la distribution et l’effet de la dose d’une embolisation artérielle néoadjuvante à la doxorubicine chez des patients ayant un cancer de la prostate à haut risque de récidive avant une prostatectomie radicale.

Type(s) de cancer(s) :

  • Cancer de la prostate à haut risque.

Spécialité(s) :

  • Chimiothérapie

Sexe :

hommes

Catégorie âge :

Entre 18 et 80 ans.

Promoteur :

Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nîmes

Etat de l'essai :

clos aux inclusions

Avancement de l'essai :

Ouverture prévue le : 01/12/2020
Ouverture effective le : 01/12/2020
Fin d'inclusion prévue le : 01/06/2021
Fin d'inclusion effective le : -
Dernière inclusion le : -
Nombre d'inclusions prévues:
France: 12
Tous pays: -
Nombre d'inclusions faites :
France: -
Tous pays: -
Nombre de centre prévus :
France: -
Tous pays: -

Résumé

Un cancer de la prostate se développe à partir de cellules de la prostate initialement normales qui se transforment et se multiplient de façon anarchique, jusqu’à former une masse appelée tumeur maligne. La majorité des cancers de la prostate sont des adénocarcinomes (90 %) ; ils se développent à partir des cellules qui constituent le tissu de revêtement de la prostate (cellules épithéliales). Le cancer de la prostate est un cancer d’évolution lente et peut se propager à d’autres parties du corps, donnant lieu aux métastases. Le diagnostic est fait à partir du prélèvement d’un morceau de la tumeur et de l’analyse de ses cellules. A partir de cette analyse, on peut classifier le cancer de la prostate en groupes de risque de récidive après le traitement conventionnel. La doxorubicine est un antibiotique avec des effets anticancéreux et elle est déjà utilisée pour l’embolisation d’autres tumeurs, comme le cancer primaire ou les métastases du foie. Une embolisation de la tumeur est destinée à ralentir la progression d’une tumeur. L’objectif de l’étude est d’évaluer la sécurité, la tolérance, la distribution et l’effet de la dose d’une embolisation artérielle par doxorubicine avant la chirurgie, chez des patients ayant un cancer de la prostate à haut risque de récidive avant prostatectomie radicale. Tous les patients recevront une embolisation artérielle avec une bille d’embolisation le premier jour. Les patients du 1er groupe recevront une embolisation avec une bille sans doxorubicine pour tester l’effet de l’embolisation seule. Les patients des groupes 2, 3 et 4 recevront une embolisation avec une bille chargée par doxorubicine, avec une dose de doxorubicine progressive par groupe de patient. L’ablation de la prostate est réalisée 2 semaines après le traitement à l’étude. Les patients sont revus en visite de suivi à 1 et 3 mois après la chirurgie. Ces visites comprendront un examen clinique, divers questionnaires et des dosages biologiques.

Population cible

  • Type de cancer : thérapeutique
  • Sexe : hommes
  • Age : Entre 18 et 80 ans.

Références de l'essai

  • N°RECF : RECF4251
  • EudraCT/ID-RCB : 2019-001920-36
  • Liens d'intérêt : http://clinicaltrials.gov/show/NCT04423913

Caractéristiques de l'essai

  • Type de l'essai : thérapeutique
  • Essai avec tirage au sort : Non
  • Essai avec placebo : Non
  • Phase : 2
  • Etendue d'investigation : monocentrique - France

Contacts de l’essai

Scientifique de l'essai

Armand CHEVROT

Place du Professeur Robert Debré,
30029 Nîmes,

06 23 31 86 07

http://www.chu-nimes.fr

Contact public de l'essai

- NON PRéCISé

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null ,

Détails plus scientifiques

Titre officiel de l’essai : Etude de phase 2 a d’évaluation de la sécurité, de la tolérabilité, de la distribution et de l’effet dose d’une chimio embolisation artérielle néoadjuvante à la doxorubicine chez les patients porteurs d’un cancer de la prostate à haut risque de récidive avant prostatectomie radicale.

Résumé à destination des professionnels : Il s’agit d’une étude pilote de phase 2, non-randomisée, en séquentielle et monocentrique. Les patients ont une embolisation artérielle avec une bille d’embolisation à J0 selon un schéma d’escalade progressive de dose. Les patients sont répartis en 4 groupes. Les patients du groupe 1 sont embolisés avec une bille sans doxorubicine pour tester l’effet de l’embolisation seule. Les groupes 2, 3 et 4 sont embolisés avec une bille de doxorubicine à dosages différents. La chirurgie est réalisée à J14. Les patients sont revus en visite de suivi à 1 et 3 mois après la chirurgie. Ces visites comprennent un examen clinique, divers questionnaires et des dosages biologiques.

Objectif(s) principal(aux) : Evaluer la sécurité à la réalisation d’une embolisation prostatique aux billes chargées à la doxorubicine selon différentes doses de charge.

Objectifs secondaires :

  • Evaluer la tolérance.
  • Evaluer la diffusion de la doxorubicine.
  • Evaluer un effet tumoral précoce du traitement.
  • Décrire la distribution des billes observée sur la pièce opératoire.
  • Evaluer l’effet dose à 1 mois et 3 mois post-chirurgie.

Critères d’inclusion :

  • Homme d’âge ≥ 18 ans et < 80 ans.
  • Cancer de la prostate à haut risque.
  • Gleason 9-10 à la biopsie.
  • Eligible à un traitement multimodal avec prostatectomie radicale validé en réunion de concertation pluridisciplinaire.
  • Indice de performance ≤1 (OMS).
  • Fonction hématologique normale (plaquettes > 60 x 10^9/L)
  • Fonction hépatique normale.
  • Fonction de coagulation : TP < 50% et TCA < 2 x LNS.
  • Bilan cardiologique incluant FEVG (par scintigraphie ventriculaire ou par échocardiographie) et ECG permettant d’écarter les affections cardiaques telles qu’une insuffisance myocardique sévère, un infarctus du myocarde récent, une arythmie sévère, ou une autre affection active ou latente.
  • Contraception efficace pour les patients et leur partenaires féminines pendant la durée de l’étude et au moins pendant 6 mois après la fin du traitement à l’étude.
  • Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.

Critères de non inclusion :

  • Maladie métastatique d’emblée.
  • Antécédents de pontage aorto-fémoral ou autre chirurgie vasculaire condamnant l’accès aux artères prostatiques par voie endovasculaire.
  • Maladie athéromateuse sévère ou voies vasculaires collatérales susceptible de menacer des territoires sains durant l’embolisation.
  • Shunts artério-veineux à haut débits ou fistules avec un diamètre supérieur à la granulométrie choisie pour les microsphères, ou résistances en aval des artères nourricières excluant le passage des microsphères.
  • Présence ou début probable d’une hémorragie.
  • Présence ou suspicion de vasospasme.
  • Myélosuppression persistante.
  • Traitement antérieur par la doxorubicine, daunorubicine, épirubicine, idarubicine et/ou autres anthracyclines ou anthrcènediones à la dose maximale cumulative.
  • Traitement concomitant par phénytoïne et fosphénytoïne.
  • Radiothérapie antérieure ou concomitante au niveau de la région médiastinale/péricardique.
  • Traitement concomitant avec des médicaments pouvant altérer la contractilité cardiaque ou des médicaments cardiotoxiques.
  • Administration de trastuzumab dans les 27 semaines précédant la chimio-embolisation.
  • Participation en cours à une autre recherche clinique ou traitement avec un agent expérimental ou utilisation d’un dispositif expérimental.
  • Toxicités aiguës non rétablies (stomatite, neutropénie, thrombopénie et infections généralisées).
  • Hypersensibilité à la doxorubicine, danorubicine, épirubicine, idarubicine et/ou d’autres anthracyclines ou anthracènediones à la dose maximale cumulative.
  • Sensibilité connue au polyvinylalcoolacrylate de sodium.
  • Intolérance aux procédures d’obstruction vasculaire, anatomie vasculaire ou flux sanguin, empêchant le placement correct du cathéter ou l’injection correcte des emboles.
  • Patient privé de liberté, sous tutelle ou curatelle.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.

Critère(s) d’évaluation principal(aux) : Nombre d’évènements indésirables.

Carte des établissements

  • Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nîmes

    Place du Professeur Robert Debré
    30029 Nîmes
    Languedoc-Roussillon

    04 66 68 68 68

  • Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nîmes

    Place du Professeur Robert Debré
    30029 Nîmes
    Languedoc-Roussillon

    06 23 31 86 07