Etude CAPItello-291 : étude de phase 3, randomisée, évaluant l’efficacité et la tolérance du capivasertib associé au fulvestrant par rapport au fulvestrant associé à un placebo, chez des patients ayant un cancer du sein localement avancé ou métastatique HR+/HER2- qui a récidivé ou progressé pendant ou après un traitement par un inhibiteur de l’aromatase.

Type(s) de cancer(s) :

  • Cancer du sein localement avancé ou métastatique HR+/HER2- récidivant ou en progression.

Spécialité(s) :

  • Chimiothérapie
  • Thérapies Ciblées

Sexe :

hommes et femmes

Catégorie âge :

Supérieur ou égal à 18 ans.

Promoteur :

AstraZeneca

Etat de l'essai :

clos aux inclusions

Avancement de l'essai :

Ouverture prévue le : -
Ouverture effective le : 16/04/2020
Fin d'inclusion prévue le : 19/12/2022
Fin d'inclusion effective le : -
Dernière inclusion le : -
Nombre d'inclusions prévues:
France: -
Tous pays: 834
Nombre d'inclusions faites :
France: -
Tous pays: -
Nombre de centre prévus :
France: 10
Tous pays: 252

Résumé

<p>Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Il représente plus du tiers de l'ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme. Un cancer du sein résulte d'un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment une masse appelée tumeur. Il en existe différents types qui n’évoluent pas de la même manière. Les cellules cancéreuses peuvent rester dans le sein ou se propager dans d’autres organes.&nbsp; On distingue ainsi différents types de tumeurs, selon qu’elles possèdent ou non des récepteurs. Les tumeurs hormonosensibles (HR+), dont le développement est influencé par les hormones avec présence de récepteurs aux estrogènes, les tumeurs ayant ou non une surexpression du récepteur du facteur de croissance épidermique humain (HER2), comme le cancer du sein HER2 négatif qui se caractérise par l’absence de la surexpression du récepteur HER2 et certains sous types de tumeurs qui expriment plus fréquemment les récepteurs androgéniques.</p> <p>Le capivasertib est un traitement qui va inhiber une enzyme qui peut être mutée et sur-activée dans les cancers de sein.</p> <p>Le fulvestrant est un traitement qui va bloquer les récepteurs aux estrogènes surexprimés dans les cancers du sein HR+.</p> <p>L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance du capivasertib associé au fulvestrant par rapport au fulvestrant associé à un placebo, chez des patients ayant un cancer du sein localement avancé ou métastatique HR+/HER2- qui a récidivé ou progressé pendant ou après un traitement par un inhibiteur de l’aromatase.</p> <p>Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes.&nbsp;</p> <p>Les patients du 1er groupe recevront du fulvestrant toutes les 2 semaines pendant 4 semaines, puis toutes les 4 semaines, associé à du capivasertib du toutes les 2 semaines. Le traitement est répété toutes les 4 semaines.&nbsp;</p> <p>Les patients du 2ème groupe recevront les mêmes traitements le capivasertib est remplacé par un placebo.</p>

Population cible

  • Type de cancer : thérapeutique
  • Sexe : hommes et femmes
  • Age : Supérieur ou égal à 18 ans.

Références de l'essai

  • N°RECF : RECF4252
  • EudraCT/ID-RCB : 2019-003629-78
  • Liens d'intérêt : http://clinicaltrials.gov/show/NCT04305496

Caractéristiques de l'essai

  • Type de l'essai : thérapeutique
  • Essai avec tirage au sort : Oui
  • Essai avec placebo : Oui
  • Phase : 3
  • Etendue d'investigation : multicentrique - Monde

Détails plus scientifiques

Titre officiel de l’essai : <p>A phase III double-blind randomised study assessing the efficacy and safety of capivasertib + fulvestrant versus placebo + fulvestrant as treatment for locally advanced (inoperable) or metastatic hormone receptor positive, human epidermal growth factor receptor 2 negative (HR+/HER2-) breast cancer following recurrence or progression on or after treatment with an aromatase inhibitor.</p>

Résumé à destination des professionnels : <p>Il s’agit d’une étude de phase 3, randomisée, en double aveugle, en groupes parallèles et multicentrique.&nbsp;</p> <p>Les patients sont randomisés en 2 bras :</p> <p>- Bras A (expérimental) : les patients reçoivent du fulvestrant IM à J1 et J15 de la première cure, puis à J1 des cures suivantes, associé à du capivasertib PO de J1 à J4 de chaque semaine. Le traitement est répété pour des cures de 28 jours.</p> <p>- Bras B (comparateur) : les patients reçoivent le même schéma thérapeutique, mais le capivasertib est remplacé par un placebo.&nbsp;</p>

Objectif(s) principal(aux) : Déterminer la survie sans progression.

Objectifs secondaires :

  • Déterminer la survie sans progression dans le sous groupe avec altération PIK3CA/AKT1/PTEN.
  • Déterminer la survie globale.
  • Déterminer la survie sans progression entre la randomisation et la deuxième progression.
  • Déterminer le taux de réponse, la durée de la réponse et le taux de bénéfice clinique.
  • Déterminer la fréquence des évènements indésirables et leur relation avec le traitement de l’étude.
  • Déterminer la concentration plasmatique du capivasertib.
  • Evaluer la qualité de vie des patients avec les questionnaires EORTC QLQ BR23 QLQ-C30.
  • Evaluer le temps jusqu’à la détérioration définitive du statut de performance.

Critères d’inclusion :

  • Age ≥ 18 ans et < 130 ans.
  • Cancer du sein HR+/HER2- confirmé histologiquement et déterminé par l’échantillon tumoral le plus récent. Le récepteur à l’estrogène doit être exprimé avec ou sans co-expression de récepteur de progestérone.
  • Maladie localement avancée ou métastatique avec des preuves radiologiques ou objectives de récidive ou progression ; une maladie localement avancée ne doit pas pouvoir se prêter à une résection dans un but curatif (les patients éligibles aux techniques chirurgicales ou ablatives à la suite d'une éventuelle régression avec un traitement à l'étude ne sont pas éligible).
  • Maladie mesurable selon les critères RECIST 1.1 et/ou au moins 1 lésion osseuse lytique ou mixte qui peut être évaluée par scanner ou IRM. Les patients présentant uniquement des lésions osseuses sclérotiques/ostéoblastiques en l'absence de maladie mesurable ne sont pas éligibles.
  • Les femmes pré-ménopausées (et péri-ménopausées) peuvent être incluses si elles se prêtent à un traitement avec un agoniste de la LHRH. Les patientes doivent avoir commencé le traitement concomitant avec un agoniste de la LHRH au moins 4 semaines avant le premier jour de la cure 1 et doivent être prêtes à le poursuivre pendant toute la durée de l'étude.
  • Traitement antérieur par un inhibiteur de l’aromatase (agent unique ou en combinaison), avec preuves radiologiques de récidive ou de progression du cancer du sein pendant ou dans les 12 mois suivant la fin du traitement (néo)adjuvant avec cet inhibiteur ou des preuves radiologiques de progression pendant un traitement antérieur par un inhibiteur de l’aromatase pour un cancer du sein localement avancé ou métastatique (il n'est pas nécessaire que ce soit le traitement le plus récent).
  • Echantillon tumoral FFPE de la tumeur primaire ou de la récidive pour l’analyse centralisée.
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Consentement éclairé signé.

Critères de non inclusion :

  • Maladie viscérale symptomatique ou toute maladie qui rend le patient inéligible à une thérapie endocrinienne selon l’avis de l’investigateur.
  • Compression de la moelle épinière ou métastases cérébrales, sauf si elles sont asymptomatiques, traitées et stables et ne nécessitant pas de stéroïdes jusqu'à 4 semaines avant le début du traitement à l'étude.
  • Anomaie significative du métabolisme glucidique : diabète de type 1 ou 2 nécessitant l’utilisation d’un traitement par insuline ou HbA1c ≥8.0%.
  • Présenter un des critères cardiaque suivant : Intervalle QT corrigé au repos moyen >470 msec obtenu à partir de 3 ECG consécutifs ; Toute anomalie cliniquement importante dans le rythme, la conduction ou la morphologie de l'ECG au repos (par exemple, bloc complet de la branche gauche du faisceau, bloc cardiaque du troisième degré) ; Tout facteur qui augmente le risque d'allongement de l'intervalle QTc ou le risque d'événements arythmiques tels que l'insuffisance cardiaque, l'hypokaliémie, la possibilité de torsades de pointes, le syndrome congénital du QT long, les antécédents familiaux de syndrome du QT long ou la mort subite inexpliquée avant 40 ans ou tout médicament concomitant connu pour allonger l'intervalle QT ; Expérience de l'une des procédures ou maladies suivantes au cours des 6 mois précédents : pontage aortocoronarien, angioplastie, stent vasculaire, infarctus du myocarde, angine de poitrine, insuffisance cardiaque congestive de grade ≥ 2 (NYHA) ; Hypotension non contrôlée - tension artérielle systolique <90 mmHg et/ou tension artérielle diastolique < 50 mmHg ; Fraction d'éjection cardiaque en dehors de la plage normale ou <50% (la plus élevée des deux) mesurée par échocardiogramme (ou par acquisition multiple [MUGA] si un échocardiogramme ne peut être effectué ou n'est pas concluant)
  • Anomalies connues de la coagulation, telles qu'une diathèse hémorragique ou un traitement aux anticoagulants empêchant les injections intramusculaires de fulvestrant ou de LHRH (le cas échéant).
  • Plus de 2 lignes de thérapie endocrinienne pour les maladies inopérables localement avancées ou métastatiques.
  • Plus d'une ligne de chimiothérapie pour les maladies inopérables localement avancées ou métastatiques. Les chimiothérapies adjuvantes et néoadjuvantes ne sont pas classées comme des lignes de chimiothérapie pour le cancer du sein avancé.
  • Antécédents de traitement par AKT, PI3K, inhibiteurs de mTOR, fulvestrant et autres traitements bloquant les récepteurs à l’estrogène, toute autre chimiothérapie, immunothérapie, traitement immunosuppresseur (autre que des corticostéroïdes) ou anticancéreux dans les 3 semaines précédents l’initiation du traitement de l’étude ou de forts inhibiteurs ou inducteurs du CYP3A4 dans les 2 semaines précédents la première dose de traitement à l’étude (3 semaines pour le millepertuis) ou substrats sensibles au CYP3A4, au CYP2C9 et/ou au CYP2D6 avec une fenêtre thérapeutique étroite dans la semaine précédant le début du traitement à l'étude.
  • Radiothérapie avec un large champ de rayonnement jusqu'à 4 semaines avant le début du traitement de l'étude (capivasertib/placebo) et/ou radiothérapie avec un champ de rayonnement limité pour les soins palliatifs jusqu'à 2 semaines avant le début du traitement de l'étude (capivasertib/placebo).
  • Toute toxicité non résolue provenant d'un traitement antérieur de grade > 1 du CTCAE au moment du début du traitement de l'étude, à l'exception de l'alopécie,.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.

Critère(s) d’évaluation principal(aux) : Survie sans progression.

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