Étude D419BC00001 : étude de phase 3 randomisée évaluant l’efficacité du durvalumab en monothérapie associé à du trémélimumab par rapport à une chimiothérapie standard chez des patients ayant un cancer urothélial de stade 4 non résécable.

Type(s) de cancer(s) :

  • Cancer urothélial de stade 4 non résécable.

Spécialité(s) :

  • Chimiothérapie
  • Immunothérapie - Vaccinothérapie

Sexe :

hommes et femmes

Catégorie âge :

Supérieur ou égal à 18 ans.

Promoteur :

AstraZeneca

Etat de l'essai :

clos aux inclusions

Avancement de l'essai :

Ouverture effective le : 02/11/2015
Nombre d'inclusions prévues en France : -
Nombre d'inclusions prévues tous pays : 1005
Nombre effectif en France : - au -
Nombre effectif tous pays : - au -
Clôture effective le : -

Résumé

Le carcinome urothélial est le type le plus fréquent de cancer de la vessie, il représente plus de 90 % de tous les cancers de la vessie. Il peut subvenir dans n’importe quelle partie de l’appareil urinaire (le bassinet du rein, l’uretère, la vessie ou l’urètre). Ce cancer peut être non invasif, affectant uniquement le revêtement de la vessie, ou invasif, s’il envahit d’autres couches de la paroi de la vessie. Lors du diagnostic, 40 à 50 % des patients ont une tumeur invasive. La plupart des personnes ayant un cancer de la vessie de stade 4 sont traitées par chirurgie. La chimiothérapie systémique peut être une option de traitement d’un cancer de la vessie localement avancé, ou métastatique. Une des chimiothérapies les plus employées dans le traitement du cancer de la vessie de stade 4 est l’association cisplatine et gemcitabine. Le durvalumab est un anticorps capable de restaurer la fonction des cellules immunitaires, les lymphocytes T, qui est altérée dans de nombreux cancers. Ces lymphocytes T activés sont alors de nouveau capables de reconnaitre et détruire les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du durvalumab en monothérapie et en association avec du trémélimumab par rapport à une chimiothérapie standard chez des patients ayant un cancer urothélial de stade 4 non résécable. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du durvalumab associé à du trémélimumab. Les patients du 2e groupe recevront du durvalumab seul. Les patients du 3e groupe recevront une chimiothérapie standard de cisplatine ou carboplatine associé à de la gemcitabine. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

Population cible

  • Type de cancer : thérapeutique
  • Sexe : hommes et femmes
  • Age : Supérieur ou égal à 18 ans.

Références de l'essai

  • N°RECF : RECF3157
  • EudraCT/ID-RCB : 2015-001633-24
  • Liens d'intérêt : http://clinicaltrials.gov/show/NCT02516241

Caractéristiques de l'essai

  • Type de l'essai : thérapeutique
  • Essai avec tirage au sort : Oui
  • Essai avec placebo : Non
  • Phase : 3
  • Etendue d'investigation : multicentrique - Monde

Contacts de l’essai

Scientifique de l'essai

- NON PRéCISé

,
null ,

Contact public de l'essai

- NON PRéCISé

,
null ,

Détails plus scientifiques

Titre officiel de l’essai : A phase III, randomized, open-label, controlled, multi-center, global study of first-line MEDI4736 (durvalumab) monotherapy and MEDI4736 (durvalumab) in combination with tremelimumab versus standard of care chemotherapy in patients with unresectable stage IV urothelial cancer.

Résumé à destination des professionnels : Il s’agit d’une étude de phase 3 randomisée, en groupes parallèles et multicentrique. Les patients sont randomisés en 3 bras. - Bras A : les patients reçoivent du durvalumab IV associé à du trémélimumab IV. - Bras B : les patients reçoivent du durvalumab IV en monothérapie. - Bras C : les patients reçoivent une chimiothérapie standard de cisplatine IV ou de carboplatine IV associé à de la gemcitabine IV. Les patients sont suivis pendant 2 ans.

Objectif(s) principal(aux) : Évaluer l’efficacité en termes de survie globale du durvalumab associé à du trémélimumab par rapport à un traitement standard. Évaluer l’efficacité en termes de survie globale du durvalumab en monothérapie par rapport à un traitement standard.

Objectifs secondaires :

  • Évaluer l’efficacité du durvalumab en monothérapie et en association avec du trémélimumab par rapport à un traitement standard par la survie sans progression et par le taux de réponse globale.
  • Évaluer les symptômes liés à la maladie et la qualité de vie liée à la santé des patients traités par du durvalumab en monothérapie et associé à du trémélimumab par rapport à un traitement standard à l’aide du questionnaire FACT-BL.
  • Déterminer les paramètres pharmacocinétiques du durvalumab en monothérapie et associé du trémélimumab.
  • Évaluer l’immunogénicité du durvalumab en monothérapie et associé à du trémélimumab.
  • Évaluer l’efficacité du durvalumab en monothérapie chez des patients non éligible au cisplatine.

Critères d’inclusion :

  • Âge ≥ 18 ans.
  • Carcinome urothélial à cellules transitionnelles de stade 4 non résécable confirmé histologiquement et cytologiquement, non traité par une chimiothérapie de première intention, indépendamment de l’éligibilité à la chimiothérapie à base de platine.
  • Statut de PD-L1 de la tumeur connue avant la randomisation par immunohistochimie.
  • Consentement éclairé signé.

Critères de non inclusion :

  • Métastases cérébrales ou compression de la moelle épinière. Les patients étant stable et ne prenant pas de stéroïdes dans les 14 jours précédant le début du traitement à l’étude sont autorisés.
  • Anomalie auto-immune ou troubles inflammatoires antérieurs ou actuel. Les patients ayant un vitiligo, une alopécie, une hypothyroïdie stable ne requérant qu’un traitement par hormonal de substitution ou une affection cutanée ne requérant pas un traitement systémique sont autorisés.
  • Infection active (ex : tuberculose).
  • Traitement antérieur par immunothérapie (ex : anti-CTLA 4, anti-PD-1, anti-PD-L1, anti-PD-L2 ou vaccin thérapeutique anticancéreux). Les patients ayant eu une chimiothérapie ou une immunothérapie intervésicale locale terminée dans les 28 jours précédant le début du traitement à l’étude sont autorisés. .
  • Traitement immunosuppresseur antérieur dans les 14 jours précédant le début du traitement à l’étude. Les patients prenant des stéroïdes intranasaux, à inhaler, topique ou par injection local, des corticostéroïdes à dose physiologique ≤ 10 mg/jour de prednisone ou équivalent ou des stéroïdes en prophylaxie d’une réaction d’hypersensibilité sont autorisés.
  • Vaccin vivant dans les 30 jours précédant le début du traitement à l’étude et dans les 30 jours suivant la fin du traitement à l’étude.
  • Antécédent de transplantation allogénique d’organe requérant un traitement par immunosuppresseur.
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.

Critère(s) d’évaluation principal(aux) : Survie globale.

Carte des établissements

  • non précisé


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