Etude DOMENICA: étude de phase 3 comparant la chimiothérapie seule versus dostarlimab en première ligne chez des patientes ayant un cancer de l’endomètre avancé ou métastatique, avec une anomalie de réparation de l’ADN (déficit MMR)
Mis à jour le
Type(s) de cancer(s) :
- Cancer de l'endomètre.
Spécialité(s) :
- Chimiothérapie
- Immunothérapie - Vaccinothérapie
Sexe :
femmes
Catégorie âge :
Supérieur ou égal à 18 ans.
Promoteur :
Groupe ARCAGY-GINECO
Etat de l'essai :
ouvert aux inclusions
Avancement de l'essai :
Ouverture prévue le : -
Ouverture effective le : 15/04/2022
Fin d'inclusion prévue le : 15/01/2025
Fin d'inclusion effective le : -
Dernière inclusion le : -
Nombre d'inclusions prévues:
France: 100
Tous pays: 260
Nombre d'inclusions faites :
France: 57
Tous pays: 58
Nombre de centre prévus :
France: 44
Tous pays: -
Résumé
Le cancer de l'endomètre est la 4ème cause de cancer chez la femme en France. On estime à 8224 le nombre de nouveaux cas en 2018. Après le cancer du sein, c'est le plus fréquent des cancers gynécologiques. Le traitement principal notamment dans le cas d'un cancer de stade précoce est la chirurgie, qui peut être complété par de la radiothérapie. La chimiothérapie est plus indiquée dans le cas d'un cancer de stade avancé ou lorsque le cancer touche d’autres organes et a fait des métastases, mais elle n’est pas toujours suffisante pour éradiquer le cancer. Les cellules cancéreuses sont capables de détourner le système immunitaire normalement dirigé contre elles. Pour cela, elles expriment à leur surface certaines molécules capables d’interagir avec les cellules du système immunitaire au niveau de « point de contrôle » afin de les inhiber. Le dostarlimab est un anticorps qui bloque un de ces points de contrôle et réactive l’activité immunitaire. Le but de cette étude est de comparer la chimiothérapie seule versus dostarlimab en première ligne chez des patientes ayant un cancer de l’endomètre avancé ou métastatique, avec une anomalie de réparation de l’ADN (déficit MMR). Les patientes seront réparties aléatoirement dans deux groupes. Dans le premier groupe, les patientes recevront du Dostarlimab toutes les 3 semaines, pendant 4 cures, puis toutes les 6 semaines jusqu’à progression, toxicité inacceptable, décision de l’investigateur ou de la patiente, pour une durée maximale de 2 ans. Dans le second groupe, les patientes recevront du Carboplatin plus Paclitaxel toutes les 3 semaines. En cas de progression, un crossover vers le premier groupe (dostarlimab) sera autorisé. Après l’interruption du traitement, les patientes seront suivies toutes les 6 semaines jusqu’à la semaine 104, puis toutes les 12 semaines jusqu’à ce que la progression soit confirmée.
Population cible
- Type de cancer : thérapeutique
- Sexe : femmes
- Age : Supérieur ou égal à 18 ans.
Références de l'essai
- N°RECF : RECF-004800
- EudraCT/ID-RCB : 2021-002124-21
- Liens d'intérêt : https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT05201547
Caractéristiques de l'essai
- Type de l'essai : thérapeutique
- Essai avec tirage au sort : Oui
- Essai avec placebo : Non
- Phase : 3
- Etendue d'investigation : multicentrique - France
Détails plus scientifiques
Titre officiel de l’essai : Etude de phase III comparant la chimiothérapie seule versus dostarlimab en première ligne chez les patientes présentant un cancer de l’endomètre avancé ou métastatique, avec une anomalie de réparation de l’ADN (déficit MMR) : ETUDE DOMENICA (Etude GINECO/ENGOT).
Résumé à destination des professionnels : Il s’agit d’une étude de phase 3 randomisée, multicentrique. Les patientes sont randomisées selon un ratio 1:1 : Bras A: Dostarlimab toutes les 3 semaines, 4 cures, puis toutes les 6 semaines jusqu’à progression, toxicité inacceptable, décision de l’investigateur ou de la patiente, pour une durée maximale de 2 ans; Bras B: Carboplatin plus Paclitaxel toutes les 3 semaines. En cas de progression, un crossover vers le bras A (dostarlimab) est autorisé. Après l’interruption du traitement, les patientes sont suivies toutes les 6 semaines jusqu’à la semaine 104, puis toutes les 12 semaines jusqu’à ce que la progression soit confirmée.
Objectif(s) principal(aux) : Evaluer la survie sans progression.
Objectifs secondaires :
- Evaluer la qualité de vie.
- Evaluer le taux de réponse objective.
- Evaluer la survie globale.
- Evaluer le délai de réponse.
- Evaluer la sécurité et tolérance.
- Evaluer le délai entre la randomisation et l’initiation du traitement à la rechute (1ère et 2nde rechute), ou le décès.
- Evaluer la sécurité, l'efficacité et la qualité de vie dans la population gériatrique.
- Evaluer les biomarqueurs.
- Evaluer la survie sans progression et le taux de réponse par l’investigateur selon iRECIST. La corrélation entre RECIST et iRECIST sera explorée.
Critères d’inclusion :
- Age ≥ 18 ans.
- Patiente avec un adénocarcinome avancé ou métastatique de l’endomètre, histologiquement confirmé.
- ECOG de 0 ou 1.
- Cancer initial de l’endomètre stade IIIC2 ou IV ou 1ère rechute (selon la classification FIGO 18.1) sans possibilité de traitement curateur par radiothérapie, ou par chirurgie seule ou en combinaison.
- Tous les types histologiques du cancer de l’endomètre peuvent être inclus si MMRd/MSI-H.
- Statut MMRd/MSI-H (réalisé localement en routine par IHC) obligatoire pour l’inclusion.
- Disponibilité d’un bloc pour confirmation centralisée du statut MMR par IHC ou PCR/NGS.
- Maladie mesurable selon les critères RECIST 1.1.
- Patiente pouvant avoir bénéficié d’un traitement antérieur par hormothérapie, pour la maladie avancée ou métastatique.
- Patiente pouvant avoir traitée par radiothérapie externe pelvienne et lombo-aortique +/- curiethérapie vaginale.
- Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 10^9/L, plaquettes ≥ 100 x 10^9/L, hémoglobine ≥ 9 g/dL.
- Fonction hépatique : transaminases et phosphatases alcalines ≤ 2,5 x LSN, bilirubine totale ≤ 1,5 x LSN.
- Fonction rénale : clairance de la créatinine ≥ 50mL/min ou Créatinine sérique ≤ 1.5 x LSN.
- INR ≤ 1,5 x LSN ou protocole anticoagulant stable.
- Patiente avec un test de grossesse négatif dans les 72h précédent la 1ère dose du traitement de l’étude, à moins qu’elle n’ait pas la possibilité de procréer.
- Les patientes en âge de procréer doivent accepter d’utiliser une méthode de contraception très efficace avec leurs partenaires à partir du moment du consentement jusqu’à 150 jours après la dernière dose de traitement à l’étude.
- Consentement éclairé signé.
Critères de non inclusion :
- Patiente traitée avec chimiothérapie néo-adjuvante/adjuvante pour le cancer initial stade IIIc2 ou IV, et en rechute ou en progression dans les 6 mois suivant la dernière dose de chimiothérapie avant l’entrée dans l’étude.
- Patiente ayant plus d’une rechute du cancer de l’endomètre, traitée par chimiothérapie. La chirurgie de la rechute est autorisée.
- Patiente avec antécédent de traitement par chimiothérapie pour un autre cancer avancé non-curable ou une maladie métastatique.
- Patiente avec antécédent de traitement par anti-PD-1, anti-PD-L1, ou anti-PD-L2.
- Patiente avec antécédent de traitement anti-cancéreux (par chimiothérapie, thérapies ciblées, hormonothérapie, ou radiothérapie), dans les 21 jours avant le jour 1 de l’étude ou moins de 5 fois la demi-vie du traitement le plus récent, 1, la durée la plus courte étant retenue.
- Patiente avec contre-indication à la chimiothérapie ou à un traitement par inhibiteur de checkpoint.
- Patiente avec antécédent de cancer invasif locorégional en dehors de l’endomètre traité depuis moins de 3 ans ou ayant reçu un traitement actif pour le cancer dans les 3 dernières années. Un cancer de la peau autre que le mélanome est autorisé.
- Patiente avec des métastases incontrôlées du système nerveux central, méningite carcinomateuse ou les deux.
- Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
- Patiente avec une maladie auto-immune qui a requis un traitement systémique dans les 2 dernières années. Un traitement de remplacement n’est pas considéré comme un traitement systémique.
- Patiente avec un diagnostic d’immunodéficience ou recevant un traitement systémique par corticoïde, ou tout autre forme de traitement systémique immunosuppresseur dans les 7 jours précédant la 1ère dose de traitement à l’étude.
- La patiente n’a pas récupéré (c.-à-d. grade ≤ 1) des événements indésirables induits par le traitement cytotoxique.
- La patiente n’a pas suffisamment récupéré des évènements indésirables ou des complications d’une chirurgie majeure avant de commencer le traitement.
- Patiente avec hypersensibilité connue aux composants du carboplatine, paclitaxel, ou dostarlimab ou à ses excipients.
- Patiente participante actuellement, ou a participé à une étude avec un traitement expérimental, recevant un traitement à l’étude, ou a utilisé un dispositif expérimental dans les 4 semaines précédent la 1ère dose de traitement.
- Patiente avec des comorbidités importantes en lien avec une ou des pathologies médicales sérieuses non contrôlées, en du dehors du cancer.
- Utilisation de l’un des agents immunomodulateurs suivants dans les 30 jours précédant la 1ère dose de traitement à l’étude : Cortico-stéroïdes systémiques, Interferons, Interleukines, Vaccins vivants.
- La patiente est enceinte, allaitante, ou envisageant une grossesse pendant la durée prévue de l’étude, depuis la visite de screening jusqu’à 180 jours après la dernière dose de traitement de l’étude.
Critère(s) d’évaluation principal(aux) : Taux de survie sans progression.
Carte des établissements
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Oncopole Claudius Regaud
20-24 rue du Pont Saint-Pierre
31052 Toulouse
Midi-Pyrénées05 61 42 41 19
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Centre François Baclesse
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Centre Armoricain Radiothérapie d'Imagerie médicale et d'Oncologie (CARIO)
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Centre Jean Perrin
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Groupe Hospitalier Public du Sud de l’Oise (GHPSO) - Site de Senlis
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Centre Antoine Lacassagne
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Centre Hospitalier (CH) d'Auxerre
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Centre Azuréen de Cancérologie
1 place du Docteur Jean-Luc Broquerie
6250 Mougins
PACA-
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Centre Georges-François Leclerc
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Institut Jean Godinot
1 rue du Général Koenig
51100 Reims
Champagne-Ardenne03 26 50 43 84
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Medipôle de Nancy - COG-ILC (polyclinique de Gentilly)
2 rue Marie Marvingt
54100 Nancy
Lorraine03 83 93 50 05
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Hôpital Saint Joseph - Marseille
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Institut de Cancérologie de l'Ouest (ICO) - Centre Paul Papin
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Groupe Hospitalier Diaconesses Croix Saint Simon
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Institut de Cancérologie de l'Ouest (ICO) - Site de Saint-Herblain
boulevard Jacques Monod
44805 Saint-Herblain
Pays de la Loire02 40 67 97 14
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Institut Curie - site de Paris
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Gustave Roussy (IGR)
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Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Poitiers
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Hôpital Privé du Confluent
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Hôpital La Timone Adultes
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Hôpital de la Cavale Blanche
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Institut Paoli-Calmettes (IPC)
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Hôpital Bretonneau
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Institut de Cancérologie de Lorraine - Alexis Vautrin
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Centre Oncologie et Radiothérapie 37 (CORT 37)
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Institut de cancérologie du Gard (ONCOGARD)
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Hôpital le Bocage
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Hôpital Jean Minjoz
3 boulevard Alexandre Fleming
25030 Besançon
Franche-Comté03 70 63 24 03
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Institut de cancérologie Strasbourg Europe (ICANS)
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Centre Hospitalier (CH) Privé de Saint-Grégoire
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Institut Bergonié
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Centre Henri Becquerel
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Centre Jean Perrin
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Institut Mutualiste Montsouris (IMM)
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Centre Eugène Marquis
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Centre Hospitalier Intercommunal (CHI) de Cornouaille
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Hôpitaux Universitaire (HU) Pitié Salpétrière - Charles Foix
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Institut Sainte Catherine - Institut du cancer Avignon-Provence
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Clinique Victor Hugo - Centre Jean Bernard
18 rue Victor Hugo
72015 Mans
Pays de la Loire -
Centre Hospitalier (CH) William Morey
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Hôpital Sud - Amiens
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Centre Hospitalier (CH) de Pau
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Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Saint-Étienne
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Centre Hospitalier Intercommunal (CHI) de Créteil
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Centre Hospitalier Régional (CHR) d'Orléans
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Institut régional du Cancer de Montpellier (ICM) Val d'Aurelle
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Hôpital Européen Georges Pompidou (HEGP)
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Centre Hospitalier (CH) de Mont-de Marsan