Etude DPD-MAX : Etude de cohorte prospective en ouvert, visant à analyser l’influence du phénotype DPD dans la réponse à un traitement par cabécitabine chez des patientes ayant un cancer du sein métastatique.

Type(s) de cancer(s) :

  • Cancer du sein métastasique.

Spécialité(s) :

  • Chimiothérapie
  • Analyse Biologique

Sexe :

hommes et femmes

Catégorie âge :

Supérieur ou égal à 18 ans.

Promoteur :

Centre Antoine Lacassagne

Etat de l'essai :

ouvert aux inclusions

Avancement de l'essai :

Ouverture effective le : 20/07/2020
Nombre d'inclusions prévues : 155
Nombre effectif : - au -
Clôture prévue le : 15/10/2023

Résumé

Le cancer du sein est une tumeur développée aux dépends des cellules glandulaires mammaires. Le cancer peut se propager de l’endroit où il est apparu à une autre partie du corps. Le site d’origine du cancer est appelé tumeur primitive. Le cancer qui se développe dans une autre partie du corps est appelé cancer métastatique. Le cancer métastatique est composé du même type de cellules cancéreuses que le cancer primitif. La capécitabine est un type de chimiothérapie appelé antimétabolite. L'organisme transforme la capécitabine en un médicament de chimiothérapie courant grâce aux dihydropyrimidine déshydrogénases (DPD) appelé fluorouracile. Il empêche les cellules de fabriquer et de réparer l'ADN, or les cellules cancéreuses doivent fabriquer et réparer l'ADN pour pouvoir se développer et se multiplier. La capécitabine va donc empêcher la multiplication des cellules cancéreuses. Les dihydropyrimidines désydrogénases (DPD) sont des enzymes présentes dans tout le corps mais qui sont aussi exprimées au niveau des cellules tumorales. En conséquence, le niveau d’expression de la DPD est important pour la réponse obtenue par le traitement par capécitabine. Ainsi, un déficit en DPD peut avoir une incidence sur l’efficacité de la capécitabine. L’objectif de l’études est d’analyser l’influence du phénotype DPD dans la réponse à un traitement par cabécitabine chez des patientes ayant un cancer du sein métastatique. Les patientes seront réparties en 2 groupes selon leur statut d’expression de la DPD. Toutes les patientes recevront de la capécitabine par voie orale après le repas deux fois par jour pendant 2 semaines, suivi d’une période sans traitement d’une semaine, toutes les3 semaines. Le traitement sera répété pendant 2 ans en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Un examen d’imagerie (tomodensitométrie) de thorax, abdomen et pelvis sera réalisé toutes les 3 cures pendant le traitement à l’étude. Puis, selon l’appréciation du médecin de l’étude.

Population cible

  • Type de cancer : analyse biologique
  • Sexe : hommes et femmes
  • Age : Supérieur ou égal à 18 ans.

Références de l'essai

  • N°RECF : RECF4295
  • EudraCT/ID-RCB : 2017-002037-31
  • Liens d'intérêt : http://clinicaltrials.gov/show/NCT04198727

Caractéristiques de l'essai

  • Type de l'essai : analyse biologique
  • Essai avec tirage au sort : Non
  • Essai avec placebo : Non
  • Phase : sans
  • Etendue d'investigation : multicentrique - France

Contacts de l’essai

Scientifique de l'essai

- NON PRéCISé

,
null ,

Contact public de l'essai

- NON PRéCISé

,
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Détails plus scientifiques

Titre officiel de l’essai : Etude de l’impact de l’activité DPD sur l’efficacité de la Capécitabine.

Résumé à destination des professionnels : Il s’agit d’une étude de cohorte prospective, en ouvert et multicentrique. Les patientes seront réparties en 2 cohortes selon leur statut DPD. Toutes les patientes reçoivent de la capécitabine PO, dans les 30 minutes qui suivent le repas deux fois par jour pendant 2 semaines, suivie d’une période sans traitement d’une semaine, pour des cures de 3 semaines. Le traitement est répété toutes les 3 semaines pendant une période pouvant aller jusqu’à 2 ans en l’absence de progression ou de toxicité inacceptable. Une TDM de thorax, abdomen et pelvis est réalisée toutes les 3 cures pendant le traitement à l’étude, puis selon l’appréciation de l’investigateur.

Objectif(s) principal(aux) : Analyser l’influence du phénotype DPD mesuré par l’activité enzymatique lymphocytaire de la DPD.

Objectifs secondaires :

  • Analyser l’influence du phénotype DPD, mesuré par l’uracilémie, sur la réponse objective à 6 mois.
  • Comparer le niveau d’activité lymphocytaire individuel en DPD et l’uracilémie.
  • Définir un seuil de DPD, à risque de perte de chance thérapeutique.
  • Analyser l’influence du phénotype DPD sur la survie globale.
  • Analyser l’influence du phénotype DPD sur la survie sans progression.
  • Analyser l’influence du phénotype DPD sur la survenue de toxicités.

Critères d’inclusion :

  • Age > 18 ans.
  • Cancer du sein HER2 négatif métastatique.
  • Indice de performance ≤ 2 (OMS).
  • Au moins une lésion évaluable selon les critères RECIST 1.1.
  • Dosage de l’uracilémie réalisé selon les recommandations nationales,
  • Patiente affiliée ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.

Critères de non inclusion :

  • Métastases cérébrales ou leptoméningées connues, symptomatiques, non traitées ou non contrôlées (besoins instables en corticoïdes) et/ou non cliniquement stables dans les 3 mois précédant l’inclusion.
  • Antécédents de cancer, à l’exception des cancers en rémission complète depuis plus de 5 ans, des carcinomes baso-cellulaires cutanés totalement réséqués, des carcinomes in situ ou épithélioma in situ du col utérin traités.
  • Contre-indication au traitement par capécitabine en monothérapie à la dose de 2000 mg/m²/j, 14 jours tous les 21 jours.
  • Patientes privées de liberté par une décision judiciaire ou administrative, patientes hospitalisées sans consentement.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.

Critère(s) d’évaluation principal(aux) : Réponse objective à 6 mois au traitement, mesurée selon l’échelle RECIST 1.1.

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