Etude EMBER : étude de phase 1a-1b, randomisée, évaluant la sécurité d’emploi et l’efficacité anti-tumorale du LY3484356 seul ou associé à des thérapies anti-tumorale chez des patients ayant un cancer du sein localement avancé ou métastatique ER positif ou un cancer de l’endomètre.

Type(s) de cancer(s) :

  • Cancer du sein localement avancé ou métastatique ER positif ou un cancer de l’endomètre.

Spécialité(s) :

  • Thérapies Ciblées
  • Immunothérapie - Vaccinothérapie

Sexe :

hommes et femmes

Catégorie âge :

Supérieur ou égal à 18 ans.

Promoteur :

Eli Lilly and Company

Etat de l'essai :

clos aux inclusions

Avancement de l'essai :

Ouverture prévue le : -
Ouverture effective le : 10/12/2019
Fin d'inclusion prévue le : 28/10/2020
Fin d'inclusion effective le : -
Dernière inclusion le : -
Nombre d'inclusions prévues:
France: -
Tous pays: 500
Nombre d'inclusions faites :
France: -
Tous pays: -
Nombre de centre prévus :
France: 4
Tous pays: 78

Résumé

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Il représente plus du tiers de l'ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme. Un cancer du sein résulte d'un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment le plus souvent une masse appelée tumeur. Il en existe différents types qui n’évoluent pas de la même manière. Les cellules cancéreuses peuvent rester dans le sein ou se propager dans d’autres organes : on parle alors de métastases. L'estrogène est une hormone. Elle peut favoriser la croissance de certaines cellules, dont celles du cancer du sein. On trouve des récepteurs d’estrogènes (ER) à la surface ou à l’intérieur des cellules normales du sein et de certains types de cellules du cancer du sein. C'est sur ces récepteurs que les hormones se fixent aux cellules. Une fois qu’elles s’y sont fixées, les hormones peuvent affecter le comportement ou la croissance des cellules. Les cellules du cancer du sein qui ont des récepteurs ER ont besoin de cette hormone pour croître et se diviser.L'endomètre est le revêtement intérieur de la paroi du corps de l'utérus, la partie de l'utérus où se déroule la grossesse. Un cancer se développe lorsqu'une des cellules de l'endomètre initialement normale se transforme puis se multiplie de façon anarchique jusqu'à former un amas de cellules anormales appelée tumeur. Après le cancer du sein, c'est le plus fréquent des cancers gynécologiques. Il touche généralement les femmes après la ménopause ; l'âge moyen au moment du diagnostic est de 68 ans.Le LY3484356 est une nouvelle molécule qui va dégrader de manière sélective les récepteurs aux estrogènes et ainsi empêcher la croissance des cellules tumorales par ces hormones. L’évérolimus est indiqué dans le traitement du cancer du sein avancé avec récepteurs hormonaux positifs. C’est une thérapie ciblée. Il va bloquer la croissance et la propagation du cancer. Ils ciblent et interfèrent avec les processus dans les cellules qui provoquent la croissance du cancer. L’abémaciclib et l’alpélisib sont des inhibiteurs de protéines indispensables dans la croissance et la division des cellules tumorales. Ils permettent alors de stopper le développement tumoral. L’objectif de l’étude est d’évuler la sécurité d’emploi et l’efficacité anti-tumorale du LY3484356 seul ou associé à des thérapies anti-tumorale chez des patients ayant un cancer du sein localement avancé ou métastatique ER positif ou un cancer de l’endomètre.L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1ère étape, les patients recevront du LY3484356 à des doses croissantes. Lors de la 2e étape, les patients seront répartis en 6 groupes et recevront tous du LY3484356 à la dose recommandée établie lors de la phase 1. Puis en fonction du groupe, il recevront une thérapie anti-tumorale. Les patients du 1er groupe recevront de l’abémaciclib associé ou non à un inhibiteur de l’aromatase. Les patients du 2e groupe recevront du LY3484356 seul.Les patients du 3e groupe recevront du LY3484356 associé à de l’évérolimus.Les patients du 4e groupe recevront du LY3484356 associé à de l’alpésilib.Les patients du 5e groupe du trastuzumab associé ou non à de l’abémaciclib.Les patients du 6e groupe recevront ou non de l’abémaciclib.

Population cible

  • Type de cancer : thérapeutique
  • Sexe : hommes et femmes
  • Age : Supérieur ou égal à 18 ans.

Références de l'essai

  • N°RECF : RECF4357
  • EudraCT/ID-RCB : 2019-003581-41
  • Liens d'intérêt : http://clinicaltrials.gov/show/NCT04188548

Caractéristiques de l'essai

  • Type de l'essai : thérapeutique
  • Essai avec tirage au sort : Non
  • Essai avec placebo : Non
  • Phase : 1
  • Etendue d'investigation : multicentrique - Monde

Détails plus scientifiques

Titre officiel de l’essai : EMBER: A phase 1a/1b study of LY3484356 administered as monotherapy and in combination with anticancer therapies for patients with ER+ locally advanced or metastatic breast cancer and other select non-breast cancers.

Résumé à destination des professionnels : Il s’agit d’une étude de phase 1a-1b, randomisée, en bras parallèles et multicentrique. L’étude comprend 2 étapes. Etape 1 (escalade de dose) : les patients reçoivent du LY3484356 PO selon un schéma d’escalade de dose.Etape 2 (expansion de dose) : les patients sont répartis en 6 groupes en fonction du traitement reçu. Tous les patients reçoivent du LY3484356 à la dose recommandée établie lors de l’étape 1. - Groupe A : les patients reçoivent de l’abémaciclib PO associé ou non à un inhibiteur de l’aromatase PO. - Groupe B1 : les patients reçoivent du LY3484356 PO seul.- Groupe B2 : les patients reçoivent du LY3484356 PO associé à de l’évérolimus PO.- Groupe B3 : les patients reçoivent du LY3484356 PO associé à de l’alpésilib PO.- Groupe C : les patients reçoivent du trastuzumab associé ou non à de l’abémaciclib PO.- Groupe D : les patients reçoivent ou non de l’abémaciclib PO.

Objectif(s) principal(aux) : Déterminer le nombre de patients présentant des toxicités limitant la dose et des toxicités équivalentes.

Objectifs secondaires :

  • Evaluer la pharmacocinétique du LY3484356 seul ou associé à des thrapies anti-tumorales : aire sous la courbe, Cmax.
  • Evaluer le taux de réponse globale.
  • Evaluer la durée de réponse.
  • Evaluer le taux de contrôle de la maladie.
  • Evaluer le taux de bénéfice clinique.
  • Evaluer la survie sans progression.

Critères d’inclusion :

  • Age ≥ 18 ans.
  • Pouvoir fournir un échantillon tumoral d’archive adéquat.
  • Fonction des organes adéquates.
  • Accepter de prendre une contraception hautement efficace.
  • Les patients ayant un cancer du sein ER+/HER2- participant à cette étude doivent avoir démontré un bénéfice clinique sous endocrinothérapie pendant au moins 24 mois dans le cadre d'un traitement adjuvant ou pendant au moins 6 mois dans le cadre d'un traitement avancé/métastatique ou avoir un cancer du sein métastatique de novo non traité.
  • Consentement éclairé signé.
  • ETAPE 2 :
  • Groupe A et B : cancer du sein ER+ et HER2- avec des preuves de maladie localement avancée non-résécable ou métastatique, les patients du bras A doivent avoir au moins une ligne de traitement antérieure pour la maladie avancée/métastatique ; les patients du bras B doivent avoir au moins 2 lignes de traitement antérieures dont 1 au maximum peut être une thérapie endocrinienne pour la maladie avancé/métastatique, et doit avoir reçu un inhibiteur de CDK4/6 préalable.
  • Groupe B3 : avoir une mutation PIK3C alpha.
  • Groupe C : cancer du sein ER+ et HER2+ avec des preuves de maladie localement avancée non-résécable ou métastatique et ayant déjà reçu au moins 2 thérapies dirigée contre HER2 pour la maladie avancée et du trastustuzumab, du pertuzumab et du TDM-1 quel que soit le contexte.
  • Groupe D : cancer de l’endomètre ER+ ayant progressé après une chimiothérapie contenant du platine.

Critères de non inclusion :

  • Présence d’une autre maladie grave.
  • Infections mal contrôlée de type hépatites, VIH ou tuberculose.
  • Cancer du système nerveux central instable.
  • Patient incapable d'avaler des médicaments administrés par voie orale.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.
  • ETAPE 2 :
  • Groupe A : antécédent de traitement par des inhibiteurs de CDK4/6.
  • Groupe B2 : antécédent de traitement par évérolimus.
  • Groupe B3 : antécédent de traitement par alpélisib.

Critère(s) d’évaluation principal(aux) : Toxicités limitant la dose.

Carte des établissements