Etude FIDES-01 : étude de phase 2, évaluant l’activité antitumorale du dérazantinib par le biais d’un examen radiologique, chez des patients ayant un cholangiocarcinome intrahépatique avancé avec fusions du gène FGFR2 (FISH par le laboratoire central) ou des mutations ou amplifications du gène FGFR2 (NGS effectuée ou commandée par le centre d'études concerné) et qui ont reçu au moins un traitement préalable par thérapie systémique.

Type(s) de cancer(s) :

  • Cholangicarcinome intrahépatique avancé ou inopérable

Spécialité(s) :

  • Thérapies Ciblées

Sexe :

hommes et femmes

Catégorie âge :

Supérieur ou égal à 18 ans.

Promoteur :

Basilea Pharmaceutica International

Etat de l'essai :

clos aux inclusions

Avancement de l'essai :

Ouverture prévue le : -
Ouverture effective le : 10/11/2017
Fin d'inclusion prévue le : 15/07/2020
Fin d'inclusion effective le : -
Dernière inclusion le : -
Nombre d'inclusions prévues:
France: -
Tous pays: 143
Nombre d'inclusions faites :
France: -
Tous pays: -
Nombre de centre prévus :
France: -
Tous pays: -

Résumé

Le cancer de la vésicule biliaire ou cholangiocarcinome est le cancer le plus fréquent parmi les cancers des voies biliaires, et le 6ème cancer digestif en France. Le cholangiocarcinome intrahépatique est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules qui recouvrent la lumière des voies biliaires intrahépatiques. C’est une tumeur localisée à l’intérieur du foie et c’est le deuxième type le plus fréquent de cancer primitif de foie. Pour les cholangiocarcinomes intrahépatiques non résécables, une chimiothérapie est proposée pour ralentir la progression de la maladie et réduire le volume tumoral pour essayer de rendre la tumeur résécable, car la chirurgie est le seul traitement curatif. Par conséquent, il y a une nécessité de trouver des stratégies de traitement plus efficaces pour les patients ayant un cholangiocarcinome intrahépatique non résécable. Le dérazantinib est un inhibiteur du récepteur du facteur de croissance des fibroblastes (FGFR) avec une activité antinéoplasique potentielle. Le dérazantinib se lie aux sous-types 1, 2 et 3 du FGFR et en inhibe fortement l'activité. Cela peut entraîner l'inhibition des voies de transduction du signal médié par le FGFR, la prolifération des cellules tumorales, l'angiogenèse tumorale et la mort des cellules tumorales dans les cellules tumorales surexprimant le FGFR. Le FGFR, un récepteur tyrosine kinase, est régulé à la hausse dans de nombreux types de cellules tumorales et joue un rôle clé dans la prolifération, la différenciation, l'angiogenèse et la survie des cellules tumorales. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’activité antitumorale du dérazantinib grâce à un examen radiologique, chez des patients ayant un cholangiocarcinome intrahépatique avancé présentant des altérations du gène FGFR2, et qui ont reçu au moins un traitement préalable par thérapie systémique. Les patients recevront du dérazantinib par voie orale, une fois par jour, une à deux heures après un repas.

Population cible

  • Type de cancer : thérapeutique
  • Sexe : hommes et femmes
  • Age : Supérieur ou égal à 18 ans.

Références de l'essai

  • N°RECF : RECF4113
  • EudraCT/ID-RCB : 2016-004448-12
  • Liens d'intérêt : http://clinicaltrials.gov/show/NCT03230318

Caractéristiques de l'essai

  • Type de l'essai : thérapeutique
  • Essai avec tirage au sort : Non
  • Essai avec placebo : Non
  • Phase : 2
  • Etendue d'investigation : multicentrique - Monde

Contacts de l’essai

Scientifique de l'essai

- NON PRéCISé

,
null ,

Contact public de l'essai

- NON PRéCISé

,
null ,

Détails plus scientifiques

Titre officiel de l’essai : Étude pivot sur le dérazantinib chez des patients atteints d'un cholangiocarcinome intrahépatique inopérable ou avancé positifs pour des fusions du gène FGFR2 ou des mutations ou des amplifications du gène FGFR2

Résumé à destination des professionnels : Il s’agit d’une étude de phase 2, non randomisée et multicentrique. Les patients reçoivent du dérazantinib PO, 1 fois par jour, 1h à 2h après un repas.

Objectif(s) principal(aux) : - Sous-étude 1 : Evaluer le taux de réponse objective. - Sous-étude 2 : Evaluer la survie sans progression à 3 mois.

Objectifs secondaires :

  • Evaluer la sécurité du dérazantinib.
  • Evaluer l’activité en fonction de la durée de réponse (DoR).
  • Déterminer la survie sans progression (RECIST V1.1) et la survie globale.
  • Evaluer la qualité de vie (EORTC QLQ-C30 ; QLQ-BIL21 ; EuroQol EG-5D).

Critères d’inclusion :

  • Age ≥ 18 ans.
  • Cholangiocarcinome intrahépatique avancé et inopérable ou cholangiocarcinome intrahépatique métastatique ou tumeurs histologiques mixtes histologiquement ou cytologiquement confirmées.
  • Au moins un traitement systémique antérieur et documentation de la progression radiographique.
  • Maladie mesurable (RECIST 1.1).
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Fonction hématologique : hémoglobine ≥ 9 g/dL ; polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 10^9/L ; plaquettes ≥ 75 x 10^9/L ; INR, 0,8 supérieure à la LNS ou ≤ 3 pour les patients recevant un anticoagulant (comme héparine ou coumadine).
  • Fonction hépatique : bilirubine totale ≤ 2 x LNS ; transaminases ≤ 3 x LNS (≤ 5 x LNS pour les patients ayant des métastases hépatiques ; albumine ≥ 2,8 g/dL.
  • Fonction rénale : sérum de la créatinine ≤ 2 x LNS ; clairance de la créatinine ≥ 60 ml/min (formule de Cockcroft-Gault).
  • Electrolytes sériques : phosphate sérique ≤ LNS ; kaliémie ≥ 3 mmol/L et ≤ 6 mmol/L ; calcémie ≥ 1,75 mmol/L et ≤ 3,1 mmol/L ; magnésium ≥ 0,4 mmol/L.
  • Contraception efficace pour les patients en âge de procréer pendant la durée de l’étude et au moins pendant 120 jours après la fin du traitement à l’étude.
  • Consentement éclairé signé.
  • Sous-étude 1 : Test FISH positif (si laboratoire central est désigné par le promoteur) ; et/ou Test FISH ou NGS positif : les patients peuvent être inscrits et peuvent commencer le dosage, mais une confirmation centrale est requise ou Test FISH ou NGS négatif : les tissus peuvent être soumis au laboratoire central désigné par le promoteur, et les patients ne peuvent être inscrits que si le laboratoire central le test est positif.
  • Sous-étude 2 : Statut de mutation du FGFR2 basé sur des tests locaux effectués ou commandés par le site d'étude respectif à l'aide d'un test validé.

Critères de non inclusion :

  • Métastases cliniquement instables du système nerveux central (pour être éligible la pathologie doit être stable depuis plus de 3 mois).
  • Pathologie cornéenne ou rétinienne, incluant mais non limités à la kératopathie bulleuse, la kératoconjonctivites, l’abrasion cornéenne, inflammation/ulcération, confirmé par un examen ophtalmologique.
  • Pathologies hépatiques actives ou incontrôlées, non traitées ou compliquées après des procédures laparoscopiques ou la pose de stents, y compris, mais sans s'y limiter, la cholangite active, le biloma ou l'abcès.
  • Antécédent de pathologies cardiaques significative : insuffisance cardiaque congestives ≥ II dans les 5 mois précédent la première administration, QTcF > 450 msec.
  • Pathologie gastrointestinale significative, selon l’opinion de l’investigateur qui pourrait interférer avec l’absorption, le métabolisme ou l’excrétion du traitement.
  • Antécédent de pathologie maligne dans les 2 années précédant le traitement (sauf les pathologies malignes traitées curativement ou de faible grade comme le cancer de la peau non mélanome, le carcinome in situ du sein, du col de l’utérus et les tumeurs superficielles de la vessie).
  • Antécédent de thérapie anticancéreuse systémique, telle que chimiothérapie, immunothérapie, hormonothérapie, thérapie ciblée ou agents expérimentaux, dans les 4 semaines suivant la première dose de dérazantinib, ou dans les cinq demi-vies de tout médicament expérimental ou autorisé.
  • Antécédent de traitement par un inhibiteur de FGFR (sauf patient ayant reçu moins de 4 semaines de traitement et qui a du arrêté à cause de la toxicité).
  • Transfusion sanguine ou d’albumine dans les 5 jours précédant la prise de sang confirmant l’éligibilité.
  • Antécédent de chirurgie majeure, de thérapie locorégionale ou de radiothérapie dans les 4 semaines précédant la première administration de dérazantinib.
  • Hypersensibilité connue au dérazantinib ou à l’un de ses excipients.
  • Toute condition psychiatrique pouvant empêcher le patient de se conformer aux contraintes du protocole.
  • Incapacité à avaler un traitement par voie orale.
  • Sérologie VIH positive.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.

Critère(s) d’évaluation principal(aux) : - Sous-étude 1 : Taux de réponse objective (RECIST 1.1). - Sous-étude 2 : Survie sans progression (RECIST 1.1).

Carte des établissements