Étude GFM-AZA-SAID : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la tolérance d’un traitement par azacitidine chez des patients ayant des manifestations auto-immunes et inflammatoires (MAI) corticodépendantes ou résistantes associées à un syndrome myélodysplasique (SMD).

Type(s) de cancer(s) :

  • Manifestations auto-immunes et inflammatoires corticodépendantes ou résistantes associées aux syndromes myélodysplasiques.

Spécialité(s) :

  • Chimiothérapie

Sexe :

hommes et femmes

Catégorie âge :

Supérieur ou égal à 18 ans.

Promoteur :

Groupe Français des Myélodysplasies (GFM)

Etat de l'essai :

clos aux inclusions

Financement :

Celgene

Avancement de l'essai :

Ouverture prévue le : -
Ouverture effective le : 26/01/2017
Fin d'inclusion prévue le : 15/10/2020
Fin d'inclusion effective le : 02/09/2021
Dernière inclusion le : -
Nombre d'inclusions prévues:
France: 30
Tous pays: -
Nombre d'inclusions faites :
France: -
Tous pays: 30
Nombre de centre prévus :
France: -
Tous pays: -

Résumé

Les syndromes myélodysplasiques (SMD) forment un ensemble de maladies caractérisées par la production insuffisante de cellules sanguines matures saines par la moelle osseuse. Les cellules sanguines immatures, appelées blastes, ne fonctionnent pas correctement et s’accumulent dans la moelle osseuse et le sang. Le syndrome myélodysplasique peut évoluer vers une leucémie aiguë. Les traitements actuels ont généralement pour but de prévenir ou ralentir cette évolution. L’azacitidine fait partie des agents hypométhylants (HMA), une catégorie de nouveaux traitements de plus en plus utilisés dans le traitement des syndromes myélodysplasiques. Ces traitements agissent en réactivant dans les cellules anormales certains gènes dont l’inactivation est impliquée dans l’évolution de la maladie. Depuis 2009, l’azacitidine est le traitement de référence des syndromes myélodysplasiques de haut risque. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’un traitement par azacitidine chez des patients ayant des manifestations auto-immunes et inflammatoires (MAI) corticodépendantes ou résistantes associées à un syndrome myélodysplasique (SMD). Les patients recevront de l’azacitidine tous les jours pendant une semaine, associée à de la prednisone une fois par jour pendant 6 mois. Le traitement par azacitidine sera répété toutes les 4 semaines jusqu’à 6 à 12 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 2 ans.

Population cible

  • Type de cancer : thérapeutique
  • Sexe : hommes et femmes
  • Age : Supérieur ou égal à 18 ans.

Références de l'essai

  • N°RECF : RECF3302
  • EudraCT/ID-RCB : 2016-000918-30
  • Liens d'intérêt : http://clinicaltrials.gov/show/NCT02985190

Caractéristiques de l'essai

  • Type de l'essai : thérapeutique
  • Essai avec tirage au sort : Non
  • Essai avec placebo : Non
  • Phase : 2
  • Etendue d'investigation : multicentrique - France

Contacts de l’essai

Scientifique de l'essai

- NON PRéCISé

,
null ,

Contact public de l'essai

- NON PRéCISé

,
null ,

Détails plus scientifiques

Titre officiel de l’essai : A phase II study of efficacy and tolerance of azacitidine (AZA) In MDS-associated steroid dependent/refractory systemic auto-immune and inflammatory disorders (SAID).

Résumé à destination des professionnels : Il s’agit d’une étude de phase 2 non randomisée à un seul bras et multicentrique. Les patients reçoivent de l’azacitidine en SC tous les jours pendant une semaine, en association avec de la prednisone PO une fois par jour pendant 6 mois. Le traitement par azacitidine est répété toutes les 4 semaines jusqu’à 6 à 12 cures en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. Les patients sont suivis pendant une durée maximale de 2 ans.

Objectif(s) principal(aux) : Évaluer la réponse du syndrome myélodysplasique et de la manifestation auto-immune et inflammatoire à l’azacitidine.

Objectifs secondaires :

  • Évaluer le réponse partielle ou complète de la manifestation auto-immune et inflammatoire à l’azacitidine.
  • Déterminer la dose cumulée de corticoïdes et effets secondaires.
  • Évaluer la réponse du syndrome myélodysplasique à l’azacitidine.
  • Évaluer la qualité de vie.
  • Évaluer la tolérance.
  • Déterminer la durée de la rechute de la manifestation auto-immune et inflammatoire.
  • Évaluer les modifications des cellules immunitaires.

Critères d’inclusion :

  • Âge ≥ 18 ans.
  • Syndrome myélodysplasique diagnostiqué selon la classification WHO de 2008, de score IPSS intermédiaire-2 ou élevé, incluant les leucémies myéloïdes aiguës avec 20 à 30 % de blastes médullaires et les leucémies myélomonocytaires chroniques avec globules blancs < 13 x 109/L et blastes médullaires > 10 %.
  • Espérance de vie ≥ 6 mois.
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Fonction hépatique : transaminases ≤ 3 x LNS et bilirubine totale sérique ≤ 3 x LNS (sauf en cas d’hyperbilirubinémie non conjuguée due à un syndrome de Gilbert ou à un syndrome myélodysplasique secondaire).
  • Fonction rénale : clairance de la créatinine > 30 mL/min (formule MDRD).
  • Contraception efficace pour les patients en âge de procréer 4 semaines avant le début de l’étude, durant toute la durée du traitement de l’étude et pendant au moins 3 mois après la fin du traitement de l’étude et utilisation d’un préservatif pour les hommes pendant la durée du traitement de l’étude et pendant au moins 3 mois après la fin du traitement de l’étude.
  • Test de grossesse sérique négatif dans les 2 semaines précédant le début du traitement de l’étude.
  • Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.

Critères de non inclusion :

  • IPSS faible ou intermédiaire-1. Les patients ayant un syndrome myélodysplasique de score IPPS faible ou intermédiaire-1 nécessitant un traitement (anémie requérant des transfusions et résistante aux agent stimulant l'érythropoïèse et/ou plaquettes < 30 x 109/L ou < 50 x 109/L en cas de saignements ou nécessité de transfusion de plaquettes, et/ou polynucléaires neutrophiles < 0,5 x 109/L avec complications infectieuses) sont autorisés.
  • Infection fongique ou bactérienne active ou non contrôlée par antibiothérapie orale ou intraveineuse.
  • Cancer actif ou antécédent de pathologie maligne autre que le SMD (exception du carcinome basocellulaire ou un carcinome épidermoïde ou d’un carcinome in situ du col de l’utérus ou de sein) sauf si le patient est resté indemne de la pathologie pendant plus de 3 années.
  • Tout traitement antérieur par lénalidomide ou par un agent hypométhylant.
  • Allogreffe de cellules souches hématopoïétiques au cours des 12 mois suivant l’inclusion.
  • Hypersensibilité connue à la substance active ou à l’un des excipients de l’azacitidine.
  • Toute affection médicale ou psychiatrique ne permettant pas le consentement éclairé du sujet ou faisant courir au patient un risque inacceptable dans le cas de sa participation à l’étude.
  • Toute condition pouvant empêcher le patient de se conformer aux contraintes du protocole de l’étude.
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.

Critère(s) d’évaluation principal(aux) : Taux de réponse globale de la manifestation auto-immune et inflammatoire associée au syndrome myélodysplasique après 6 cures d’azacitidine.

Carte des établissements