Etude GINECO-OV129b : étude randomisée comparant le Paclitaxel-Carboplatine suivi d’une maintenance par Niraparib versus Paclitaxel-Carboplatine-Bevacizumab suivi d’une maintenance par Niraparib et Bevacizumab chez des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire avancé après une chirurgie de cytoréduction initiale complète.

Type(s) de cancer(s) :

  • Cancer de l'ovaire, cancer péritonéal primitif et/ou cancer des trompes de Fallope.

Spécialité(s) :

  • Chimiothérapie
  • Thérapies Ciblées
  • Immunothérapie - Vaccinothérapie

Sexe :

femmes

Catégorie âge :

Entre 18 et 99 ans.

Promoteur :

Groupe ARCAGY-GINECO

Etat de l'essai :

ouvert aux inclusions

Avancement de l'essai :

Ouverture prévue le : -
Ouverture effective le : 01/02/2022
Fin d'inclusion prévue le : 15/01/2025
Fin d'inclusion effective le : -
Dernière inclusion le : -
Nombre d'inclusions prévues:
France: 390
Tous pays: -
Nombre d'inclusions faites :
France: -
Tous pays: -
Nombre de centre prévus :
France: 46
Tous pays: -

Résumé

On estime à environ 5 200 le nombre de nouveaux cas de cancers de l’ovaire en 2018 en France. Il s’agit du 8e cancer le plus fréquent chez les femmes. On parle de cancer épithélial de l’ovaire lorsqu’une cellule de l’ovaire initialement normale se transforme et se multiplie de façon anarchique, jusqu’à former une masse appelée tumeur maligne. L'histologie la plus fréquente, le cancer séreux épithélial de l'ovaire de haut grade ainsi que les cancers de la trompe de Fallope et du péritoine présentent des caractéristiques cliniques communes. Le traitement de première intention, lorsque cela est possible, est de retirer la tumeur par chirurgie, associée à une chimiothérapie pour éradiquer les cellules cancéreuses qui n’ont potentiellement pas été enlevées. Dans le cas de cancer avancé, la chimiothérapie peut s’avérer insuffisante.<p><br></p>L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’un traitement par bevacizumab et chimiothérapie suivis d’un traitement de maintenance avec du niraparib associé au bevacizumab, par rapport à un traitement par chimiothérapie suivi de niraparib, chez des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire avancé, après un traitement par chirurgie initial.<p><br></p>Les patientes recevront une cure de chimiothérapie avant d’être réparties de façon aléatoire dans deux groupes. <p><br></p>Dans le premier groupe, les patientes recevront la chimiothérapie toutes les 3 semaines pendant 5 cures, suivie d’un traitement de maintenance avec du niraparib tous les jours pendant 2 ans.<p><br></p>Dans le second groupe, les patientes recevront la chimiothérapie associée au bevacizumab toutes les 3 semaines pendant 5 cures, suivi d’un traitement de maintenance avec du bevacizumab toutes les 3 semaines pendant 15 mois et du niraparib tous les jours pendant 2 ans.<p><br></p>Après l’interruption du traitement, les patientes seront suivies tous les 4 mois environ.

Population cible

  • Type de cancer : thérapeutique
  • Sexe : femmes
  • Age : Entre 18 et 99 ans.

Références de l'essai

  • N°RECF : RECF-004798
  • EudraCT/ID-RCB : 2021-004278-76
  • Liens d'intérêt : https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT05183984

Caractéristiques de l'essai

  • Type de l'essai : thérapeutique
  • Essai avec tirage au sort : Oui
  • Essai avec placebo : Non
  • Phase : 2
  • Etendue d'investigation : multicentrique - France

Contacts de l’essai

Scientifique de l'essai

Isabelle RAY-COQUARD

28 rue Laennec,
69373 Lyon,

04 78 78 51 75

http://www.centreleonberard.fr/

Détails plus scientifiques

Titre officiel de l’essai : A randomized study of paclitaxel- Carboplantin followed by maintenance Niraparib compared to Paclitaxel-Carboplatin-Bevacizumab followed by maintenance Niraparib + Bevacizumab in patients with advanced ovarian cancer following a front-line complete cytoreductive surgery.

Résumé à destination des professionnels : Il s’agit d’une étude de phase 2, randomisée, en ouvert et multicentrique.<p><br></p>Avant la randomisation, toutes les patientes reçoivent une cure de 3 semaines de paclitaxel-carboplatine.<p><br></p>Les patientes sont randomisées en deux bras selon un ratio 1&nbsp;: 1&nbsp;:<p><br></p>Bras A&nbsp;: les patientes reçoivent du carboplatine et paclitaxel toutes les 3 semaines pendant 5 cures de 3 semaines, puis du niraparib une fois par jour pendant 2 ans.<p><br></p>Bras B&nbsp;: les patientes reçoivent du carboplatine et paclitaxel et bevacizumab toutes les 3 semaines pendant 5 cures de 3 semaines, puis du bevacizumab toutes les 3 semaines pendant 15 mois et du niraparib tous les jours pendant 2 ans.<p><br></p>Après l’interruption du traitement, les patientes sont suivies tous les 4 mois environ.

Objectif(s) principal(aux) : Evaluer la survie sans progression à 24 mois.

Objectifs secondaires :

  • Evaluer la progression sans survie.
  • Evaluer la survie sans progression en 2ième ligne.
  • Evaluer la tolérance d’une maintenance par niraparib + bevacizumab en 1ière ligne.
  • Evaluer le temps entre la randomisation et le début du traitement à la 1ière progression ou le décès.
  • Evaluer le temps entre la randomisation et le début du traitement à la 2ième progression ou le décès.
  • Evaluer la survie globale à 5 ans.
  • Confirmer la valeur prédictive du KELIM (chimio-sensibilité globale), évalué à partir de mesures répétées du CA-125.

Critères d’inclusion :

  • Femme, âgées ≥ 18 ans.
  • Nouvellement diagnostiquée pour un cancer de l’ovaire, cancer primitif du péritoine et/ou des trompes, histologiquement confirmé, à un stade avancé : stade 3A à 3C.
  • Chirurgie première cytoréductrice complète (i.e. aucune maladie résiduelle visible) : La patiente sera considérée comme éligible une fois que le questionnaire ESGO aura été rempli et validé.
  • Score ECOG (Eastern Cooperative Oncology Group) de 0 ou 1.
  • Administration d’un 1er cycle de carboplatine AUC 5-6 + paclitaxel 175 mg/m².
  • Début du cycle 1 de chimiothérapie au plus tard 6 semaines après la chirurgie.
  • Réalisation d’un CT-scan thoraco-abdomino-pelvien entre la chirurgie et le cycle 1, confirmant l’absence de maladie résiduelle.
  • Patiente éligible pour une chimiothérapie de 1ière ligne platine-taxane.
  • Eligible pour un traitement avec le bevacizumab en association avec la chimiothérapie et en maintenance. Le bevacizumab sera initié au 2ième cycle de chimiothérapie et administré à une dose de 15 mg/kg toutes les 3 semaines jusqu’à 15 mois au total.
  • Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 10^9/L, plaquettes ≥ 100 x 10^9/L, hémoglobine ≥ 9 g/dL.
  • Fonction hépatique : transaminases et phosphatases alcalines ≤ 2,5 x LSN, bilirubine totale ≤ 1,5 x LSN.
  • Fonction rénale : clairance de la créatinine ≥ 50mL/min et créatinine ≤ 1,5 x LSN.
  • INR ≤ 1,5 x LSN ou protocole anticoagulant stable.
  • Bandelette urinaire pour protéinurie < 2+. Si la bandelette urinaire est ≥ 2+, la protéinurie des 24 heures doit être < 1 g.
  • Tension artérielle normale ou hypertension traitée de façon adéquate et contrôlée (TA systolique ≤ 140 mmHg et/ou TA diastolique ≤ 90 mmHg).
  • Disponibilité d’un l’échantillon de tumeur fixé en formol et inclus en paraffine (FFPE) du cancer primaire pour la réalisation du test BRCA en local et si possible du test HRD (facultatif).
  • Affiliée ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.

Critères de non inclusion :

  • Adénocarcinome à cellules claires ou carcinosarcome, tumeur ovarienne, des trompes ou du péritoine d’origine non épithéliale (i.e. tumeur germinale).
  • Tumeur ovarienne de faible potentiel malin (par exemple tumeur borderline), ou carcinome mucineux.
  • Diagnostic, détection ou traitement d’un autre type de cancer ≤ 3 ans avant le début du traitement à l’étude (à l’exception du carcinome basocellulaire ou épidermoïde de la peau et du cancer du col de l’utérus in situ qui a été définitivement traité et du cancer de l’endomètre synchrone de grade 1 stade 1). Une patiente ayant des antécédents de cancer du sein primaire triple négatif peut être éligible à condition qu’elle ait terminé son traitement anticancéreux définitif il y a plus de 3 ans et qu’elle demeure exempte de cancer du sein avant le début du traitement à l’étude.
  • Adénocarcinome synchrone de haut grade séreux ou à cellules claires ou carcinosarcome de l’endomètre.
  • Antécédent de syndrome myélodysplasique ou de leucémie myéloïde aiguë.
  • Radiothérapie dans les 6 semaines précédant le traitement à l’étude.
  • Antécédent de greffe de moelle osseuse allogénique.
  • Tout traitement antérieur avec un inhibiteur de PARP.
  • Administration concomitante d’autres chimiothérapies– sauf une CHIP avec du cisplatine lors de la chirurgie de cytoréduction initiale –ou de tout autre traitement anticancéreux, y compris hormonothérapie antinéoplasique ou radiothérapie concomitants pendant l’étude (l’hormonothérapie substitutive est autorisée, tout comme les antiémétiques stéroïdiens).
  • Utilisation chronique actuelle ou récente d’aspirine > 325 mg/jour (dans les 10 jours précédant la randomisation).
  • Antécédent de crise hypertensive (CTC-AE grade 4) ou encéphalopathie hypertensive.
  • Maladie cardiovasculaire cliniquement significative.
  • Accident vasculaire cérébral (AVC), accident ischémique transitoire (AIT) ou hémorragie sous-arachnoïdienne (HSA) ou Syndrome d’encéphalopathie postérieure réversible (SEPR) dans les 6 mois précédant la randomisation.
  • Antécédent ou signes de troubles hémorragiques.
  • Signes de diathèse hémorragique ou de coagulopathie importante (en l’absence de coagulation).
  • Antécédents ou suspicion clinique de métastases cérébrales ou de compression de la moelle épinière. Un CT-scan/IRM du cerveau est obligatoire (dans les 4 semaines précédant la randomisation) en cas de suspicion de métastases cérébrales. Une IRM médullaire est obligatoire (dans les 4 semaines précédant la randomisation) en cas de suspicion de compression de la moelle épinière.
  • Antécédents ou signes lors d’un examen neurologique d’une maladie du système nerveux central (SNC), à moins qu’elle ne soit traitée adéquatement par un traitement médical standard.
  • Blessure traumatique importante dans les 4 semaines précédant la randomisation.
  • Plaie non cicatrisée, ulcère actif ou fracture osseuse. Les patientes présentant des incisions du tissu de granulation cicatrisant en seconde intention sans preuve de déhiscence fasciale ou d’infection sont éligibles mais nécessiteront 3 examens hebdomadaires de la plaie.
  • Antécédant de traitement par VEGF lié à une fistule abdominale ou une perforation gastro-intestinale ou un saignement gastrointestinal actif dans les 6 mois précédant le premier traitement à d’étude.
  • Obstruction intestinale actuelle et médicalement significative, y compris sub-occlusion, liée à la maladie sous-jacente.
  • Signe d’air libre abdominal (pneumopéritoine) non expliqué par une paracentèse ou une procédure chirurgicale récente.
  • Signe de toute autre maladie, dysfonctionnement métabolique, ou anomalie de l’examen physique ou des examens de laboratoire apportant une suspicion raisonnable d’une maladie ou d’une condition qui contre-indiquerait l’utilisation d’un médicament expérimental ou mettrait la patiente en danger de complications liées au traitement.
  • La participation à une autre étude clinique avec n’importe quel produit à l’étude (administré en intraveineuse ou oralement) n’est pas autorisée. Cependant, la participation à une étude clinique de chirurgie incluant la chimiothérapie hyperthermique intrapéritonéale (CHIP) pendant l’intervention chirurgicale est autorisée.
  • Incapacité à avaler un médicament administré par voie orale ou troubles gastro-intestinaux susceptibles d’interférer avec l’absorption du médicament à l’étude.
  • Contre-indication connue ou hypersensibilité non contrôlée aux composants du paclitaxel, carboplatine, niraparib, bévacizumab ou à leurs excipients.
  • Sérologie positive au VIH, VHB ou VHC.
  • Trouble médical grave et incontrôlé, maladie systémique non cancéreuse évolutive ou infection active et non contrôlée.
  • Grossesse ou allaitement en cours.

Critère(s) d’évaluation principal(aux) : Taux de survie à 24 mois.

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