Étude GO42909: étude de phase 3 randomisée, visant à évaluer l’efficacité et la sécurité d’emploi du mosunetuzumab en association avec le lénalidomide versus rituximab en association avec le lénalidomide chez des patients présentant un lymphome folliculaire après au moins une ligne de traitement systémique.
Mis à jour le
Type(s) de cancer(s) :
- Lymphome folliculaire récidivant ou réfractaire.
Spécialité(s) :
- Chimiothérapie
- Immunothérapie - Vaccinothérapie
Sexe :
hommes et femmes
Catégorie âge :
Supérieur ou égal à 18 ans.
Promoteur :
Hoffmann-La Roche
Etat de l'essai :
ouvert aux inclusions
Avancement de l'essai :
Ouverture prévue le : -
Ouverture effective le : 27/10/2021
Fin d'inclusion prévue le : 01/05/2027
Fin d'inclusion effective le : -
Dernière inclusion le : -
Nombre d'inclusions prévues:
France: -
Tous pays: 400
Nombre d'inclusions faites :
France: -
Tous pays: -
Nombre de centre prévus :
France: 20
Tous pays: 126
Résumé
Le lymphome folliculaire est un cancer qui touche les cellules du système immunitaire, les lymphocytes B. Il s’agit d’un sous-type de lymphome non hodgkinien dans lequel des cellules des tissus lymphoïdes du système lymphatique se multiplient de manière incontrôlée, ce qui finit par causer la croissance de tumeurs. Le lymphome folliculaire de stade avancé reste compliqué à traiter et est sujet aux rechutes. Néanmoins, il existe des traitements indiqués tels que la chimiothérapie, la radiothérapie, l’immunothérapie ou encore la transplantation de cellules souches hématologiques. L’immunothérapie vise à stimuler la réaction immunitaire du corps contre les cellules cancéreuses. Dans le cadre du lymphome folliculaire, le traitement de première ligne d’immunothérapie est le rituximab, un anticorps qui cible une molécule présente à la surface des cellules cancéreuses, CD20, et permet leur destruction par le système immunitaire. Le rituximab est utilisé en association avec le lénalidomide, un immunomodulateur, dans le traitement du lymphome folliculaire. Le mosunetuzumab est un anticorps, comme le rituximab, mais qui est bispécifique et cible le CD20 mais aussi le CD3 à la surface des lymphocytes B, son action permet de réengager la réponse immunitaire contre les cellules cancéreuses. Les études sont encourageantes sur l’efficacité du mosunetuzumab, toutefois il est nécessaire de préciser son efficacité et sa tolérance dans le cas d’un lymphome folliculaire en rechute ou réfractaire après plusieurs traitements. Le but de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance du mosunetuzumab en association avec le lénalidomide versus rituximab en association avec le lénalidomide chez des patients présentant un lymphome folliculaire après au moins une ligne de traitement systémique. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitement : Les patients du 1er groupe recevront du mosunetuzumab pendant 12 cures de 4 semaines. A partir de la seconde cure, ils recevront en association le lénalidomide. Le traitement est répété pendant 12 cures toutes les 4 semaines. Les patients du 2ème groupe recevront du rituximab en association le lénalidomide. Le traitement est répété pendant 12 cures toutes les 4 semaines. Après la fin ou l’interruption du traitement, les patients sont suivis tous les 3 mois pendant 5 ans à partir de la randomisation.
Population cible
- Type de cancer : thérapeutique
- Sexe : hommes et femmes
- Age : Supérieur ou égal à 18 ans.
Références de l'essai
- N°RECF : RECF-004756
- EudraCT/ID-RCB : 2020-005239-53
- Liens d'intérêt : https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04712097
Caractéristiques de l'essai
- Type de l'essai : thérapeutique
- Essai avec tirage au sort : Oui
- Essai avec placebo : Non
- Phase : 3
- Etendue d'investigation : multicentrique - Monde
Détails plus scientifiques
Titre officiel de l’essai : Étude de phase III multicentrique randomisée, en ouvert, destinée à évaluer l’efficacité et la sécurité d’emploi du mosunetuzumab en association avec le lénalidomide versus rituximab en association avec le lénalidomide chez des patients présentant un lymphome folliculaire après au moins une ligne de traitement systémique.
Résumé à destination des professionnels : Il s’agit d’une étude de phase 3 randomisée, en ouvert et multicentrique. Les patients sont randomisés dans deux bras d’étude selon un ration 1 :1 : - Bras A (bras expérimental) : les patients reçoivent du mosunetuzumab IV en intensification de dose à J1, J8 et J15 de la première cure de 3 semaines, puis à J1 pour les cures suivantes de 4 semaines. A partir de la seconde cure, ils reçoivent en association le lénalidomide PO une fois par jour de J1 à J21 de chaque cure de 4 semaines. Le traitement est répété pendant 12 cures toutes les 4 semaines. - Bras B (bras contrôle) : les patients reçoivent du rituximab IV aux jours J1, J8, J15 et J22 de la première cure, puis aux J1 de la cure 3, 5, 7, 9 et 11 de 4 semaines. Ils reçoivent en association le lénalidomide PO une fois par jour de J1 à J21 de chaque cure de 4 semaines. Le traitement est répété pendant 12 cures toutes les 4 semaines. Après la fin ou l’interruption du traitement, les patients sont suivis tous les 3 mois pendant 5 ans à partir de la randomisation.
Objectif(s) principal(aux) : Évaluer la survie sans progression.
Objectifs secondaires :
- Comparer l'incidence et la gravité des événements indésirables.
- Comparer les changements par rapport aux valeurs initiales de signes vitaux ciblés.
- Comparer les changements par rapport aux valeurs initiales des résultats des tests de laboratoire.
- Comparer la tolérance, telle qu'évaluée par les interruptions de dose, les réductions de dose, l'intensité de la dose et l'arrêt du traitement de l'étude en raison d'événements indésirables.
- Comparer les effets sur les fonctions quotidiennes des toxicités symptomatiques.
- Évaluer la réponse immunitaire.
- Évaluer la relation entre le statut des anticorps dirigés contre le mosunetuzumab et le rituximab et les critères d'efficacité, de sécurité ou de pharmacocinétique.
- Identifier les biomarqueurs qui permettent de prédire la réponse au traitement, qui sont associés à la progression vers un état pathologique plus sévère.
- Caractériser les paramètres pharmacocinétiques.
- Évaluer les interactions pharmacocinétiques potentielles entre le mosunetuzumab et le lénalidomide.
- Évaluer les concentrations sériques du rituximab et plasmatiques du lénalidomide à des points de temps spécifiques.
- Évaluer les effets sur la qualité de vie.
Critères d’inclusion :
- Âge ≥ 18 ans.
- Lymphome CD20+ documenté histologiquement (Grades 1−3a).
- Patient nécessitant un traitement systémique selon l’évaluation de l’investigateur sur la base de la taille de la tumeur et/ou répondant aux critères du Groupe d'Étude des Lymphomes Folliculaires (GELF).
- Patient ayant reçu précédemment au moins un traitement systémique pour le lymphome comprenant une immunothérapie ou une chimio-immunothérapie.
- Disponibilité d’un échantillon tumoral représentatif et du compte rendu de pathologie correspondant au moment de la rechute/persistance pour confirmation du diagnostic de lymphome.
- Aptitude à respecter le protocole de l’étude.
- Indice de performance ECOG de 0, 1ou 2.
- Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,0 x 10^9/L, plaquettes ≥ 75 x 10^9/L, hémoglobine ≥ 8,5 g/dL.
- Fonction rénale : clairance de la créatinine ≥ 50mL/min.
- Fonction hépatologique : transaminases ≤ 2,5 x LSN, bilirubine totale ≤ 1,5 x LSN.
- Pour les femmes en âge de procréer : accord pour rester abstinentes ou utiliser 2 méthodes adéquates de contraception, pendant au moins 28 jours avant le Jour 1 du Cycle 1, pendant la période de traitement et pendant au moins 28 jours après la dernière dose de lénalidomide, 3 mois après la dose finale de tocilizumab et de mosunetuzumab, et 12 mois après la dose finale de rituximab. Les femmes ne doivent pas effectuer de dons d’ovules au cours de cette même période.
- Pour les hommes : accord pour rester abstinents ou utiliser des méthodes contraceptives et accord pour ne pas effectuer de don de sperme.
- Consentement éclairé signé.
Critères de non inclusion :
- Lymphome de grade 3b.
- Historique de transformation d’une maladie indolente en lymphome diffus à grandes cellules B.
- Nature réfractaire documentée au lénalidomide, définie comme l’absence de réponse ou une rechute dans les 6 mois de traitement.
- Lymphome du système nerveux central ou infiltration leptoméningée actif/ve ou passé(e).
- Précédent traitement anticancéreux standard ou expérimental.
- Toxicité cliniquement significative (autre qu’une alopécie) due à un précédent traitement, non résolue à un Grade ≤1.
- Traitement par médicaments immunosuppresseurs systémiques dans les 2 semaines précédant le traitement.
- Antécédents de greffe d’organe solide.
- Antécédents de réaction allergique ou anaphylactique sévère à des anticorps monoclonaux humanisés, chimériques ou murins.
- Sensibilité connue ou allergie aux produits murins.
- Hypersensibilité connue aux médicaments biologiques produits dans des cellules d’ovaires de hamster chinois ou à tout constituant de la formulation de mosunetuzumab, rituximab, tocilizumab, lénalidomide ou thalidomide, y compris au mannitol.
- Antécédents d’érythème polymorphe, de rash de Grade ≥ 3 ou de formation de cloques après un précédent traitement par des dérivés immunomodulateurs.
- Antécédents de maladie pulmonaire interstitielle, de pneumonite induite par un médicament et de pneumonite auto-immune.
- Infection bactérienne, virale, fongique ou autre active connue ou tout épisode majeur d’infection nécessitant un traitement par des antibiotiques IV au cours des 4 semaines précédant le traitement.
- Infection active chronique à virus d’Epstein-Barr (EBV) connue ou suspectée.
- Antécédents connus ou suspectés de lymphohistiocytose hémophagocytaire.
- Antécédents cliniquement significatifs de maladie hépatique, y compris d’hépatite virale ou autre ou de cirrhose.
- Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
- Antécédents de leucoencéphalopathie multifocale progressive.
- Administration d'un vaccin vivant atténué dans les 4 semaines précédant la première dose de traitement à l'étude ou anticipation de la nécessité d’un tel vaccin vivant atténué au cours de l'étude.
- Autre cancer pouvant avoir une incidence sur le respect du protocole ou l’interprétation des résultats.
- Maladie auto-immune active nécessitant un traitement.
- Antécédents de maladie auto-immune.
- Antécédents de greffe allogénique de cellules souches.
- Signes de maladie significative concomitante non contrôlée pouvant affecter le respect du protocole ou l’interprétation des résultats.
- Intervention chirurgicale majeure qui n’est pas réalisée dans le but d’établir un diagnostic au cours des 28 jours précédant le Jour 1 du Cycle> 1, ou anticipation d’une intervention chirurgicale majeure qui se déroulera pendant l’étude.
- Toute affection médicale grave ou anomalie des tests de laboratoire qui, de l’avis de l’investigateur, va à l’encontre de la sécurité du patient dans l'étude et de la conduite de celle-ci.
- Grossesse ou allaitement ou intention de devenir enceinte au cours de l’étude.
Critère(s) d’évaluation principal(aux) : Taux de survie sans progression.
Carte des établissements
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Centre Henri Becquerel
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Hôpital Robert Debré - Reims
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Centre Antoine Lacassagne
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Hôpital Haut Lévêque - Groupe Hospitalier SUD
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Hôpital Saint-Louis - AP-HP
1 Av. Claude Vellefaux
75010 Paris
Île-de-France01 42 49 92 06
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Institut Paoli-Calmettes (IPC)
232 boulevard de Sainte Marguerite
13273 Marseille
PACA04 91 22 38 94
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Hôpital Saint Eloi
80 avenue Augustin Fliche
34000 Montpellier
Languedoc-Roussillon04 67 33 83 62
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Hôpital de la Conception
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Hôpital Henri Mondor
51 avenue du Maréchal de Tassigny
94010 Créteil
Île-de-France01 49 81 20 51
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Hôpital Pontchaillou
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Centre Hospitalier Lyon-Sud
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Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Poitiers
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Hôpital Saint-Antoine
184 rue du Faubourg Saint-Antoine
75571 Paris
Île-de-France01 49 28 26 20
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Hôpital Hôtel-Dieu - Nantes
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Centre Hospitalier (CH) de la Côte Basque
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Institut de cancérologie Strasbourg Europe (ICANS)
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Hôpital Claude Huriez
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Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nîmes