Etude IMMUNOGAST : étude de phase 2, évaluant l’efficacité de combinaisons d’immunothérapies personnalisées, chez des patients ayant un adénocarcinome de l’estomac métastatique ou avancé en rechute.

Type(s) de cancer(s) :

  • Adénocarcinomes de l’estomac métastatiques ou avancés en rechute.

Spécialité(s) :

  • Immunothérapie - Vaccinothérapie

Sexe :

hommes et femmes

Catégorie âge :

Supérieur ou égal à 18 ans.

Promoteur :

Hospices Civils de Lyon (HCL)

Etat de l'essai :

clos aux inclusions

Financement :

Institut National du Cancer (INCa)

Avancement de l'essai :

Ouverture prévue le : -
Ouverture effective le : 19/03/2021
Fin d'inclusion prévue le : 26/10/2023
Fin d'inclusion effective le : -
Dernière inclusion le : -
Nombre d'inclusions prévues:
France: 60
Tous pays: -
Nombre d'inclusions faites :
France: -
Tous pays: -
Nombre de centre prévus :
France: 7
Tous pays: -

Résumé

<p>Le cancer de l’estomac prend habituellement naissance dans le revêtement interne de la paroi de l’estomac, la muqueuse et notamment dans les cellules glandulaires. En se développant, il envahit la paroi en profondeur avant de la traverser. Il peut alors envahir d’autres parties du corps et créer des métastases. Le traitement de référence des cancers métastatiques est la chirurgie associée à une chimiothérapie.</p> <p>L’atézolizumab est un anticorps monoclonal qui se lie à une protéine des cellules cancéreuses pour bloquer leur action inhibitrice et permet donc de réactiver la réponse immunitaire antitumorale.</p> <p>L’ipatasertib bloque la croissance, la prolifération, la différenciation et la survie des cellules cancéreuses.</p> <p>Le bévacizumab est un anticorps qui se lie et bloque un facteur de croissance pour faire régresser les vaisseaux tumoraux et empêcher la formation de nouveaux ainsi qu’inhiber la croissance tumorale.</p> <p>L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de combinaisons d’immunothérapies personnalisées, chez des patients ayant un adénocarcinome de l’estomac métastatique ou avancé en rechute.</p> <p>Les patients seront répartis en 3 groupes selon les altérations moléculaires de leurs tumeurs qui seront déterminées préalablement par une biopsie. Des examens cliniques et d’imagerie seront également réalisés avant le début du traitement.</p> <p>Les patients du 1er groupe recevront de l’atézolizumab toutes les 3 semaines associé à de l’ipatasertib en continu. Les patients du 2ème et 3ème groupe recevront de l’atézolizumab associé à du bévacizumab toutes les 3 semaines.</p> <p>Des examens cliniques seront réalisés toutes les 3 semaines ainsi que des examens d’imagerie toutes les 9 semaines.</p> <p>Le traitement sera répété jusqu’à rechute ou intolérance aux traitements..&nbsp;</p>

Population cible

  • Type de cancer : thérapeutique
  • Sexe : hommes et femmes
  • Age : Supérieur ou égal à 18 ans.

Références de l'essai

  • N°RECF : RECF4353
  • Liens d'intérêt : https://www.clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04739202

Caractéristiques de l'essai

  • Type de l'essai : thérapeutique
  • Essai avec tirage au sort : Non
  • Essai avec placebo : Non
  • Phase : 2
  • Etendue d'investigation : multicentrique - France

Contacts de l’essai

Scientifique de l'essai

- NON PRéCISé

,
null ,

Contact public de l'essai

- NON PRéCISé

,
null ,

Détails plus scientifiques

Titre officiel de l’essai : <p>IMMUNOGAST : essai « parapluie » de phase 2 évaluant l’efficacité de combinaisons d’immunothérapies personnalisées chez des patients atteints d’adénocarcinomes de l’estomac métastatiques ou avancés en rechute.</p>

Résumé à destination des professionnels : <p>Il s’agit d’une étude de phase 2, non randomisée et multicentrique.</p> <p>Les patients sont répartis en 3 groupes selon les altérations moléculaires des tumeurs.</p> <p>- Groupe 1 : Les patients ayant des tumeurs EBV positives ou des tumeurs microsatellites instables&nbsp;reçoivent de l’atézolizumab toutes les 3 semaines associé à de l’ipatasertib tous les jours.</p> <p>- Groupe 2 : Les patients ayant des tumeurs génomiquement stables reçoivent de l’atézolizumab&nbsp;associé à du bévacizumab toutes les 3 semaines.</p> <p>- Groupe 3 : Les patients ayant des tumeurs avec instabilité chromosomique reçoivent le même schéma thérapeutique que les patients du groupe 2.</p> <p>Une biopsie tumorale est réalisée avant le début du traitement pour évaluer le sous-type moléculaire de la tumeur. Des examens cliniques sont réalisés au préalable puis toutes les 3 semaines. Des examens d’imagerie, par scanner thoraco-abdomino-pelvien sont également réalisés au préalable puis toutes les 9 semaines.</p> <p>Le traitement est répété jusqu’à progression de la maladie ou toxicité inacceptable.</p>

Objectif(s) principal(aux) : Evaluer l’efficacité des combinaisons d’immunothérapies sur le taux de réponse objective.

Objectifs secondaires :

  • Evaluer l’efficacité des combinaisons d’immunothérapies sur la survie sans progression et la survie globale.
  • Evaluer la tolérance des combinaisons d’immunothérapies selon la classification NCI-CTCAE.

Critères d’inclusion :

  • Age ≥ 18 ans.
  • Adénocarcinomes gastriques ou adénocarcinomes de la jonction gastro-oesophagienne, métastatiques ou avancés en rechute, histologiquement et/ou cytologiquement documentés, prétraités par une chimiothérapie à base de platine et de fluoropyrimidine (les patients, dont la tumeur est HER2 positive auront préalablement reçu un traitement par trastuzumab, sauf contre-indication).
  • Maladie mesurable selon les critères RECIST V1.1.
  • Progression documentée de la maladie.
  • Lésion tumorale accessible (lésion primitive ou métastases) pour la réalisation d’une biopsie dédiée à l’essai.
  • Classe A du score de Child-Pugh.
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, plaquettes ≥ 100 x 109/L, hémoglobine ≥ 9 g/dL.
  • Fonction hépatique : bilirubine ≤ 1,5 x LSN sauf pour un sujet atteint du syndrome de Gilbert, transaminases ≤ 2.5 x LSN, phosphatase alcaline ≤ 2,5 x LSN ou ≤ 5 x LSN si présence de métastases osseuses, albumine > 2,5 mg/dL.
  • Fonction rénale : débit de filtration glomérulaire ≥ 60 mL/min estimé par l’équation CKD-EPI (ou selon la méthode de référence telle que iohexol ou technique isotopique), protéinurie sur bandelette urinaire < 2+. Les patients dont la protéinurie est ≥ 2+ doivent faire l’objet d’un recueil des urines de 24h et présenter une protéinurie < 1g/24h pour être éligibles.
  • Fonction cardiaque : pression artérielle normale ou hypertension traitée et contrôlée (tension systolique ≤ 140 mmHg et/ou diastolique ≤ 90 mmHg), fraction d’éjection ventriculaire gauche ≥ 50% par échocardiographie ou MUGA dans les 28 jours avant le début du traitement.
  • Test de grossesse sérique négatif dans les 8 jours précédant l’initiation du traitement à l’étude.
  • Accepter d’utiliser des méthodes contraceptives avec un faible taux d’échec (< 1% par an) pendant la période de traitement et pendant les 6 mois qui suivent la dernière dose du traitement à l’étude.
  • Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.

Critères de non inclusion :

  • Infection active nécessitant des antibiotiques par voie intraveineuse au 1er jour du cycle 1.
  • Hémorragie digestive active dans les 3 mois précédant l’inclusion.
  • Neuropathie périphérique de grade ≥ 3 selon la classification NCI-CTCAE V5.0.
  • Hypercholestérolémie ou hypertriglycéridémie de grade ≥ 2 non contrôlée.
  • Maladie pulmonaire intrinsèque symptomatique ou atteinte tumorale étendue des poumons, entraînant une dyspnée au repos.
  • Pathologie intercurrente non contrôlée, y compris mais non limité à infection en cours ou active, hypertension non contrôlée, angine de poitrine instable, arythmie cardiaque non contrôlée, insuffisance cardiaque congestive de classe III ou IV selon la New York Heart Association, maladie cardiaque ischémique active, infarctus du myocarde dans les 6 mois précédant l’inclusion, diabète non contrôlé, ulcère gastrique ou duodénal diagnostiqué dans les 6 mois précédant l’inclusion, maladie hépatique ou rénale chronique, ou malnutrition sévère.
  • Présence ou antécédent de maladie inflammatoire ou auto-immune (incluant maladie intestinale inflammatoire [ex : colite ou maladie de Crohn], diverticulite [à l’exception de la diverticulose], lupus érythémateux systémique, sarcoïdose, maladie de Wegener [granulomatose avec polyangéite], maladie de Graves, arthrite rhumatoïde, hypophysite, uvéite, etc). Les exceptions à ce critère sont les suivantes : patients avec vitiligo ou alopécie ; patients avec un hypothyroïdisme (e.g. maladie de Hashimoto) stable sous hormonothérapie substitutive ; toute affection cutanée chronique ne nécessitant pas de traitement systémique ; patients sans maladie active au cours des 5 dernières années peuvent être inclus, mais uniquement après consultation avec le médecin de l'étude.
  • Condition médicale nécessitant un traitement chronique par corticoïdes systémiques ou tout autre traitement immunosuppresseur. Par exemple, les patients atteints d’une maladie auto-immune nécessitant des corticoïdes systémiques ou des agents immunosuppresseurs doivent être exclus. L’hormonothérapie substitutive (e.g. thyroxine ou corticoïdes physiologiques en cas d’insuffisance surrénale ou hypophysaire…) n'est pas considérée comme une forme de traitement systémique.
  • Prédisposition congénitale aux hémorragies, une coagulopathie acquise ou recevant un anticoagulant à pleine dose pour le traitement d’un évènement thromboembolique (excepté une héparine de bas poids moléculaire).
  • Antécédent de fistule abdominale, perforation gastro-intestinale et/ou abcès intra-abdominal dans les 6 mois précédant l’inclusion.
  • Antécédent de diabète de type 1 ou de type 2 nécessitant de l’insuline.
  • Antécédent d’allergie sévère, choc anaphylactique ou réactions d'hypersensibilité aux anticorps chimériques ou humanisés ou aux protéines de fusion, ou aux produits des cellules ovariennes de hamster Chinois (CHO), ou à la substance active ou à l’un des excipients de lopéramide.
  • Deuxième cancer actif, potentiellement mortel.
  • Autre tumeur maligne au cours des 5 dernières années, à l’exception d’un cancer de la peau non-mélanome adéquatement traité, d’un cancer in situ du col de l’utérus traité curativement, d’un carcinome canalaire in situ (CCIS). Un patient avec des antécédents de tumeur maligne localisée et diagnostiquée il y a plus de 5 ans peut être éligible s’il a terminé son traitement systémique adjuvant et s’il est en rémission complète.
  • Patients précédemment traités par l’un des médicaments expérimentaux, ou par une autre immunothérapie anti-cancéreuse systémique (anti-PD1, anti-PDL1, anti-CTLA4…) ou par le ramucirumab.
  • Administration d’un vaccin vivant atténué dans les 28 jours précédant le début du traitement à l’étude.
  • Radiothérapie dans les 28 jours précédant l’inclusion excepté une radiothérapie palliative si les patients ont récupéré de tous les effets aigus réversibles.
  • Chirurgie majeure dans les 28 jours précédant le 1er jour du cycle 1.
  • Patients présentant un effet toxique cliniquement significatif (grade ≥ 1) et non résolu d’un précédent traitement, à l’exception d’une alopécie ou d’une neuropathie périphérique de Grade ≤ 2.
  • Participation à une autre recherche interventionnelle qui pourrait interférer avec l’efficacité des médicaments expérimentaux.
  • Hypersensibilité connue à l’un des composants de l’atezolizumab du bevacizumab ou de l’ipatasertib.
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.

Carte des établissements