Etude LIDA-ADJ : étude de phase 2, randomisée visant à évaluer l’impact de la récidive hépatique d’une chimiothérapie adjuvante par infusion intra-artérielle d’Idarubicine-Lipiodol, chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire de moins de 3 cm traité par destruction tumorale percutanée.
Mis à jour le
Type(s) de cancer(s) :
- Carcinome hépatocellulaire de moins de 3 cm.
Spécialité(s) :
- Chimiothérapie
- Autres (cryothérapie, radiofréquence, homéopathie,...)
Sexe :
hommes et femmes
Catégorie âge :
Entre 18 et 80 ans.
Promoteur :
Centre Hospitalier Régional Universitaire (CHRU) de Montpellier
Etat de l'essai :
clos aux inclusions
Avancement de l'essai :
Ouverture prévue le : 04/02/2020
Ouverture effective le : 22/09/2020
Fin d'inclusion prévue le : 22/01/2025
Fin d'inclusion effective le : -
Dernière inclusion le : -
Nombre d'inclusions prévues:
France: -
Tous pays: 138
Nombre d'inclusions faites :
France: -
Tous pays: -
Nombre de centre prévus :
France: 5
Tous pays: -
Résumé
Le carcinome hépatocellulaire est un cancer primitif du foie qui se développe, dans la grande majorité des cas, à partir des cellules du foie déjà endommagées par une maladie chronique ou une cirrhose. Le carcinome hépatocellulaire représente environ 80% de l’ensemble des tumeurs primitives ou secondaires du foie. La destruction tumorale percutanée est un traitement radiofréquence qui détruit la tumeur par la chaleur. L’intervention se fait à travers la peau et elle est réalisée sous anesthésie générale. Un traitement adjuvant est un traitement qui complète un traitement principal afin de prévenir un risque de récidive locale ou de métastase. L’idarubicine est un antibiotique cytotoxique de la famille des anthracyclines. Elle interagit avec l’ADN et avec les enzymes, les topo-isomérase II et a un effet inhibiteur sur la synthèse des acides nucléique. L’idarubicine mélangée au produit de contraste, le Lipiodol, constituent un traitement adjuvant. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité d’une destruction tumorale percutanée d'un carcinome hépatocellulaire de moins de 3 cm après un traitement adjuvant par chimiothérapie intra-artérielle d'Idarubicine-Lipiodol par rapport à l’absence de traitement adjuvant. Les patients seront répartis en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront une destruction tumorale percutanée (DTP) associée à une chimiothérapie adjuvante par infusion intra-artérielle d’idarubicine et lipiodol. Les patients du 2ème groupe recevront la destruction tumorale percutanée seule.
Population cible
- Type de cancer : thérapeutique
- Sexe : hommes et femmes
- Age : Entre 18 et 80 ans.
Références de l'essai
- N°RECF : RECF4204
- EudraCT/ID-RCB : 2019-001362-15
- Liens d'intérêt : http://clinicaltrials.gov/show/NCT04178642
Caractéristiques de l'essai
- Type de l'essai : thérapeutique
- Essai avec tirage au sort : Oui
- Essai avec placebo : Non
- Phase : 2
- Etendue d'investigation : multicentrique - France
Contacts de l’essai
Détails plus scientifiques
Titre officiel de l’essai : Carcinome hépatocellulaire de moins de 3 cm traité par destruction tumorale percutanée : essai de phase 2 multicentrique évaluant l'impact sur la récidive hépatique d’une chimiothérapie adjuvante par infusion intra-artérielle d’Idarubicine-Lipiodol.
Résumé à destination des professionnels : Il s’agit d’une étude de phase 2 randomisée, en groupes parallèles et multicentrique. Les patients sont randomisés en 2 bras de traitements : - Bras A (expérimental) : Une destruction tumorale percutanée (DTP) est réalisée et les patients reçoivent une chimiothérapie adjuvante par infusion intra-artérielle hépatique d’idarubicine (Zavedos®) dilué dans 5 mL d’eau ppi mélangé à 10 mL de Lipiodol (Lipiodol Ultra-Fluide®). La première séance est réalisée sous anesthésie générale dans le même temps opératoire que la DTP. Les 2ème et 3ème cures sont respectivement réalisées 3 et 6 semaines après la DTP, sous anesthésie locale. En cas de traitement incomplet lors de la DTP, la 2ème intervention pour complément de DTP du reliquat tumoral est programmée à 3 semaines, dans le même temps opératoire que la 2ème cure de chimiothérapie intra-artérielle, sous anesthésie générale. - Bras B (de contrôle) : Une DTP est réalisée. La radiofréquence monopolaire ou les micro-ondes sont autorisées. En cas de traitement incomplet lors de la DTP, la 2ème intervention pour complément de DTP du reliquat tumoral est programmée dans les 6 semaines suivant la 1ère DTP.
Objectif(s) principal(aux) : Comparer le taux récidive tumorale hépatique (locale et/ou intra-hépatique distante) à 1 an après ablathermie percutanée.
Objectifs secondaires :
- Evaluer la récidive tumorale hépatique (locale et à distance intra-hépatique) à 2 ans.
- Evaluer la récidive tumorale locale à 1 et 2 ans.
- Evaluer la récidive intra-hépatique à distance du site de la destruction tumorale percutanée à 1 et 2 ans.
- Evaluer la survie sans récidive hépatique à 2 ans.
- Evaluer la survie globale.
Critères d’inclusion :
- Age ≥ 18 ans et ≤ 80 ans.
- Hépatopathie chronique de stade F3 ou F4 confirmée soit histologiquement, soit avec des mesures de dureté hépatique ≥ 10 kPa, soit avec des signes morphologiques en imagerie évocateurs de cirrhose ou hypertension portale.
- Carcinome hépatocellulaire de moins de 3 cm, unique, présentant des caractéristiques typiques en imagerie (selon les recommandations de l’AASLD).
- Indication de DTP (radiofréquence ou micro-onde) sous repérage échographique ou tomodensitométrique.
- Niveau de performance 0 ou 1 (selon WHO).
- Score de Child-Pugh ≤ B7.
- Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles > 1 x 10^9/L et plaquettes > 50 x 10^9/L
- Fonction de coagulation : TTP > 50 %.
- Fonction hépatique : bilirubine sérique totale < 5 mg/L et α-foetoprotéine < 200 ng/L.
- Fonction rénale : créatinine ≤ 150 μmol / L
- Contraception efficace pour les patients en âge de procréer, pendant toute la durée du traitement et au moins 3 mois après l’arrêt du traitement.
- Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
- Consentement éclairé signé.
Critères de non inclusion :
- Invasion vasculaire macroscopique (veine porte ou sus-hépatique).
- Localisations extra-hépatiques du carcinome hépatocellulaire.
- Deuxième cancer non traité.
- Insuffisance cardiaque (FEVG échographique < 50 %).
- Contre-indication à la réalisation d’une anesthésie générale.
- Contre-indication à la réalisation d’une exploration par IRM (pacemaker ou stimulateur neurosensoriel ou défibrillateur implantable, implants cochléaires, corps étrangers ferromagnétiques oculaires ou cérébraux proches des structures nerveuses, matériel d’injection automatisé implanté, prothèse métallique et tatouage contenant des particules de fer).
- Contre-indication à l’injection de produits de contraste à base de sels de gadolinium (antécédents d’hypersensibilité aux chélates de gadolinium, à la méglumine, insuffisance rénale aigüe avec un DGF < 30 ou une causée par un syndrome hépatorénal ou pendant la période péri-opératoire d’une transplantation rénale).
- Contre-indication aux produits de contraste iodé (Thyréotoxicose manifeste, Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients, Antécédents de réaction immédiate majeure ou cutanée retardée).
- Contre-indications à l’idarubicine (hypersensibilité à la substance active ou aux excipients, cardiopathie sévère, arythmie sévère, insuffisance rénale ou hépatique grave, vaccin anti-amarile (fièvre jaune) ou tout autre vaccin vivant atténué et ce pendant 6 mois après l’arrêt de la chimiothérapie, myélosupression persistante, traitements antérieurs par idarubicine et/ou d’autres anthracyclines ou anthracénediones aux doses maximales cumulatives, mucite, allaitement, infections non contrôlées, insuffisance cardiaque sévère, infarctus du myocarde de moins de 6 mois).
- Contre-indication au Lipiodol (hypersensibilité, hyperthyroïdie avérée, lésions traumatiques, hémorragies ou saignements récents).
- Allergie aux anthracyclines.
- Patients ayant déjà reçu ou dépassé la dose cumulative recommandée pour les anthracyclines (Idarubicine 150 mg/m²).
- Echec d’éradication endoscopique des varices œsophagiennes de grade >1.
- Incapacité à adhérer au protocole.
- Limites géographiques.
- Participation concomitante du patient à une autre recherche impliquant la personne humaine.
- Patient privé de liberté, sous tutelle ou curatelle.
- Femme enceinte ou en cours d’allaitement.
Critère(s) d’évaluation principal(aux) : Taux de récidive hépatique.
Carte des établissements
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