Etude MK-6482-05 : étude de phase 3, randomisée comparant l’efficacité du belzutifan (MK-6482) à l’évérolimus, chez des patients ayant un carcinome à cellules rénales avancé ayant progressé après des traitements antérieurs ciblant le PD-1/L1 et le VEGF.
Mis à jour le
Type(s) de cancer(s) :
- Carcinome à cellules rénales.
Spécialité(s) :
- Chimiothérapie
Sexe :
hommes et femmes
Catégorie âge :
Supérieur ou égal à 18 ans.
Promoteur :
Merck Sharp & Dohme (MSD)
Etat de l'essai :
clos aux inclusions
Avancement de l'essai :
Ouverture prévue le : -
Ouverture effective le : 27/02/2020
Fin d'inclusion prévue le : 17/09/2025
Fin d'inclusion effective le : -
Dernière inclusion le : -
Nombre d'inclusions prévues:
France: -
Tous pays: 736
Nombre d'inclusions faites :
France: -
Tous pays: -
Nombre de centre prévus :
France: 8
Tous pays: 169
Résumé
<p>Le carcinome à cellules rénales est le cancer des reins le plus fréquent. Il apparaît lorsqu’une cellule du rein initialement normale se transforme, puis se multiplie de façon incontrôlée en formant un amas de cellules anormales qu’on appelle une tumeur cancéreuse. </p> <p>Il y a plusieurs possibilités de traitement, selon différents critères (nombre de reins touchés et/ou fonctionnels, état de santé du patient) : la chirurgie, les thérapies ciblées ou encore l’immunothérapie.</p> <p>Le belzutifan est un inhibiteur de HIF-2α, une protéine surexprimée dans le carcinome à cellules rénales, qui favorise le développement des tumeurs. Le belzutifan va donc empêcher la croissance et la prolifération tumorale en bloquant cette protéine.</p> <p>L’évérolimus est une thérapie ciblée qui bloque la croissance et la propagation des tumeurs. </p> <p>L’objectif de cette étude sera de comparer l’efficacité du belzutifan par rapport à l’évérolimus chez des patients ayant un carcinome à cellules rénales avancé ayant progressé après des traitements antérieurs ciblant le PD-1/L1 et le VEGF.</p> <p>Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes.</p> <p>Les patients du 1ère groupe recevront du belzutifan une fois par jour. Les patients du 2ème groupe recevront de l’évérolimus une fois par jour.</p>
Population cible
- Type de cancer : thérapeutique
- Sexe : hommes et femmes
- Age : Supérieur ou égal à 18 ans.
Références de l'essai
- N°RECF : RECF4250
- EudraCT/ID-RCB : 2019-00344-72
- Liens d'intérêt : http://clinicaltrials.gov/show/NCT04195750
Caractéristiques de l'essai
- Type de l'essai : thérapeutique
- Essai avec tirage au sort : Oui
- Essai avec placebo : Non
- Phase : 3
- Etendue d'investigation : multicentrique - Monde
Contacts de l’essai
Détails plus scientifiques
Titre officiel de l’essai : <p>Étude clinique de phase 3, randomisée, en ouvert, comparant le MK-6482 à l’évérolimus chez des patients atteints de carcinome à cellules rénales avancé ayant progressé après des traitements antérieurs ciblant le PD-1/L1 et le VEGF.</p>
Résumé à destination des professionnels : <p>Il s’agit d’une étude de phase 3, randomisée, en groupes parallèles et multicentrique.</p> <p>Les patients sont randomisés en 2 bras :</p> <p>- Bras A (expérimental) : les patients reçoivent du belzutifan PO une fois par jour.</p> <p>- Bras B (contrôle) : les patients reçoivent de l’évérolimus PO une fois par jour.</p>
Objectif(s) principal(aux) : Comparer la survie sans progression et la survie globale du belzutifan par rapport à l’évérolimus selon les critères RECIST 1.1.
Objectifs secondaires :
- Comparer le taux de réponse objective du belzutifan par rapport à l’évérolimus selon les critères RECIST 1.1.
- Evaluer la durée de réponse selon les critères RECIST 1.1.
- Évaluer la sécurité d’emploi et la tolérance du belzutifan par rapport à l’évérolimus.
- Évaluer le délai avant dégradation et la variation de la qualité de vie liée à la santé à partir de la ligne de base à l’aide des questionnaires QLQ-C30 de l’EORTC et FKSI-DRS.
- Caractériser l’utilité à la santé, mesurée à l’aide du questionnaire EQ-5D-5L de l’EuroQoL.
Critères d’inclusion :
- Age ≥ 18 ans.
- Carcinome à cellules rénales à cellules claires non résécable, localement avancé ou métastatique.
- Maladie mesurable selon les critères RECIST 1.1 telle qu’évaluée par l’investigateur/le radiologue du centre. Les lésions situées dans une zone précédemment irradiée sont considérées comme étant mesurables si une progression a été démontrée pour ces lésions.
- Progression de la maladie sous traitement systémique ou après avoir reçu un traitement systémique pour un CCR localement avancé ou métastatique avec à la fois : un inhibiteur de point de contrôle du PD-1/L1 et un ITK- VEGF en séquence ou en association.
- Progression de la maladie démontrée par radiographie parmi les schémas thérapeutiques reçus les plus récents.
- Score KPS d’au moins 70 % évalué dans les 10 jours précédant la randomisation.
- Fonction des organes adéquates.
- Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
- Consentement éclairé signé.
Critères de non inclusion :
- Métastases connues du SNC et/ou une méningite carcinomateuse. Les patients avec des métastases cérébrales préalablement traitées peuvent participer s’ils sont stables sur le plan radiologique (c’est-à-dire s’ils ne présentent aucun signe de progression) pendant au moins 4 semaines (28 jours) sur la base d’examens d’imagerie répétés (les examens d’imagerie répétés doivent être réalisés pendant la sélection de l’étude), s’ils sont stables sur le plan clinique et sans nécessiter de corticothérapie pendant au moins 14 jours avant la randomisation.
- Hypoxie, définie par une mesure à l’oxymètre de pouls < 92 % au repos, ou nécessitant une supplémentation en oxygène intermittente, ou nécessitant une supplémentation en oxygène chronique.
- Insuffisance hépatique modérée à sévère (Child-Pugh B ou C).
- Infection active nécessitant un traitement systémique.
- Tuberculose active.
- Autre tumeur maligne connue qui progresse ou ayant nécessité un traitement actif au cours des 3 dernières années.
- Pathologie cardiaque cliniquement significative, notamment un angor instable, un infarctus du myocarde aigu au cours des 6 mois précédant le jour 1 de l’administration du médicament à l’étude, ou une insuffisance cardiaque congestive de classe III ou IV selon la classification de la New York Heart Association. Une arythmie contrôlée médicalement, stable sous traitement, est autorisée.
- Hypertension mal contrôlée, définie par une pression artérielle systolique ≥ 150 mm Hg et/ou une pression artérielle diastolique ≥ 90 mm Hg.
- Diagnostic d’immunodéficience ou traitement systémique chronique par stéroïdes (dosage supérieure à 10 mg par jour d’équivalent prednisone) ou toute autre forme de traitement immunosuppresseur dans les 7 jours précédant la randomisation. Exception : la thérapie corticostéroïde de remplacement pour l’insuffisance surrénale ou pituitaire est permise.
- Facteurs de stimulation des colonies (p. ex., G-CSF, GM-CSF ou EPO recombinante) reçus dans les 28 jours précédant la randomisation.
- Traitement actuel par des inhibiteurs ou des inducteurs puissants ou modérés du cytochrome du CYP3A4 ne pouvant être interrompus pendant la durée de l’étude.
- Traitement actuel par inhibiteurs de la P-gp ne pouvant être interrompus pendant la durée de l’étude.
- Tout autre traitement antérieur par évérolimus ou tout autre inhibiteur de TORC1/PI3K/AKT sélectif ou spécifique (p. ex., temsirolimus) à un stade avancé de la maladie.
- Tout type de petite molécule inhibitrice de kinase (y compris un inhibiteur de kinase expérimental) reçue dans les 2 semaines précédant la randomisation.
- Tout type d’anticorps anticancéreux systémique (y compris un anticorps expérimental) reçu dans les 4 semaines précédant la randomisation.
- Plus de 3 traitements systémiques antérieurs pour un CCR localement avancé ou métastatique.
- Administration d’un vaccin vivant dans les 30 jours précédant la randomisation.
- Radiothérapie antérieure dans les 2 semaines précédant la randomisation. Les patients doivent s’être rétablis de toutes les toxicités liées à la radiothérapie et ne pas nécessiter de corticothérapie. Une période de sevrage de 1 semaine est requise pour la radiothérapie palliative (≤ 2 semaines de radiothérapie) d’une maladie qui ne touche pas le système nerveux central.
- Intervention chirurgicale majeure dans les 3 semaines précédant la randomisation.
- Ne pas être en mesure d’avaler des médicaments administrés par voie orale ou être atteint d’une affection gastro-intestinale ayant un impact sur l’absorption (p. ex., une gastrectomie, une occlusion partielle de l’intestin, une malabsorption).
- Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
- Femme enceinte ou en cours d’allaitement.
Critère(s) d’évaluation principal(aux) : Survie sans progression ; survie globale.
Carte des établissements
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Institut de Cancérologie de Lorraine - Alexis Vautrin
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Centre Hospitalier Lyon-Sud
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Nouvel Hôpital Civil
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Hôpital Jean Minjoz
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