Étude MK-7339-007 : étude de phase 2 visant à évaluer le taux de réponse objective (ORR) après administration d’olaparib en association avec du pembrolizumab chez des patients ayant des tumeurs solides de stade avancé (métastatiques ou non résécables) et porteurs d’une mutation des gènes de réparation par recombinaison homologue (mRRH) et/ou d'un déficit de recombinaison homologue (DRH) ayant déjà été traités.
Mis à jour le
Type(s) de cancer(s) :
- Tumeur solide non résécable ou métastatique avec mutation du gène de réparation par recombinaison homologue (RRH) ou déficit de recombinaison homologue (DRH).
Spécialité(s) :
- Thérapies Ciblées
- Immunothérapie - Vaccinothérapie
Sexe :
hommes et femmes
Catégorie âge :
Supérieur ou égal à 18 ans.
Promoteur :
Merck Sharp & Dohme (MSD)
Etat de l'essai :
clos aux inclusions
Avancement de l'essai :
Ouverture prévue le : -
Ouverture effective le : 18/11/2019
Fin d'inclusion prévue le : 24/07/2025
Fin d'inclusion effective le : -
Dernière inclusion le : -
Nombre d'inclusions prévues:
France: -
Tous pays: 300
Nombre d'inclusions faites :
France: -
Tous pays: -
Nombre de centre prévus :
France: 5
Tous pays: 131
Résumé
Les tumeurs solides, dues à une multiplication excessive de cellules, peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuse, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90% des cancers humains. L’olaparib est un puissant inhibiteur des enzymes polymérases humaines (PARP), nécessaires à la réparation efficace des cassures simple brin de l’ADN et donc un inhibiteur de la croissance de certaines lignées tumorales Le pembrolizumab est un anticorps monoclonal dirigé contre la protéine PD-1 (programmed death-1) qui potentialise les réponses des cellules T et utilisé comme médicament anticancéreux. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité du traitement par l’olaparib en association avec le pembrolizumab chez des patients ayant des tumeurs solides à un stade avancé, porteurs d’une mutation de gène de réparation par recombinaison homologue (RRH) ou d’un déficit de recombinaison homologue (DRH) et non éligibles intolérants au traitement curatif. Les patients recevront de l’olaparib par voie orale deux fois par jour et du pembrolizumab en intraveineuse toutes les trois semaines. Les patients pourront recevoir le traitement pendant un période de d’environ 2 ans (35 administrations).
Population cible
- Type de cancer : thérapeutique
- Sexe : hommes et femmes
- Age : Supérieur ou égal à 18 ans.
Références de l'essai
- N°RECF : RECF4164
- EudraCT/ID-RCB : 2019-001745-40
- Liens d'intérêt : http://clinicaltrials.gov/show/NCT04123366
Caractéristiques de l'essai
- Type de l'essai : thérapeutique
- Essai avec tirage au sort : Non
- Essai avec placebo : Non
- Phase : 2
- Etendue d'investigation : multicentrique - Monde
Contacts de l’essai
Détails plus scientifiques
Titre officiel de l’essai : MK7339-007 : A Phase 2 Study of Pembrolizumab in Combination with Olaparib in Participants with Previously Treated, Homologous Recombination Repair Mutation (HRRm) or Homologous Recombination Deficiency (HRD) Positive Advanced Cancer
Résumé à destination des professionnels : Il s’agit d’une étude de phase 2, à simple bras et multicentrique. Les patients reçoivent de l’olaparib (MK-7339) 300 mg, par voie orale, 2 fois par jour et du pembrolizumab (MK-3475) 200 mg, en IV, toutes les 3 semaines jusqu’à 35 administrations pendant environs 2 ans.
Objectif(s) principal(aux) : Evaluer le taux de réponse objective (selon RECIST).
Objectifs secondaires :
- Evaluer la durée de la réponse, la survie sans progression et la survie globale (selon RECIST / PCWG).
- Evaluer la sécurité d’emploi et la tolérance.
- Evaluer le délai jusqu’à la progression la plus précoce selon l’antigène tumoral 125 (CA-125) chez les patientes ayant un cancer de l’ovaire.
- Evaluer le taux de réponse en antigène prostatique spécifique chez les patients ayant un cancer de la prostate.
Critères d’inclusion :
- Age ≥ 18 ans.
- Confirmation histologique ou cytologique de la malignité de la tumeur solide de stade avancé (métastatique et/ou non résécable) non éligible pour un traitement curatif et pour laquelle la thérapie par le traitement standard a échoué. Les patients doivent avoir progressé pendant la thérapie et l’inclusion des patients ayant reçu 3 lignes antérieurs de chimiothérapie cytotoxique ou plus est limitée à environ 20% de la population totale de l’étude.
- Confirmation histologique ou cytologique de la malignité de la tumeur solide de stade avancé (métastatique et/ou non résécable) non éligible pour un traitement curatif et pour laquelle la thérapie par le traitement standard a échoué. Les patients doivent avoir progressé pendant la thérapie et l’inclusion des patients ayant reçu 3 lignes antérieurs de chimiothérapie cytotoxique ou plus est limitée à environ 20% de la population totale de l’étude.
- Mutation délétères connues ou présumées centralement confirmées dans au moins 1 des 15 gènes spécifiques impliqués dans la réparation par recombinaison homologue (HRR) ou déficit de recombinaison homologue (HRD) centralement confirmé.
- Tissu tumoral à partir d’une nouvelle biopsie au trocart, d’une biopsie-exérèse ou un bloc de lames de tissu tumoral.
- Fonction adéquate des organes.
- Espérance de vie ≥ 3 mois.
- ECOG (European Cooperative Oncology Group) 0-1, évalué dans les 3 jours qui précèdent l’initiation du traitement à l’étude.
- Tes de grossesse sérique négatif et contraception efficace pour les patients en âge de procréer, durant l’étude, pendant au moins 6 mois après la dernière dose du traitement à l’étude pour les patientes de sexe féminin et pendant au moins 4 mois pour les patients de sexe masculin.
- Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
- Consentement éclairé signé.
Critères de non inclusion :
- Autre tumeur maligne connue en progression ou a nécessité un traitement actif au cours des 3 dernières années. Les patients ayant un carcinome basocellulaire de la peau, un carcinome épidermoïde de la peau, un carcinome canalaire in situ ou un carcinome du col de l’utérus in situ ayant fait l’objet d’un traitement potentiellement curatif ne sont pas exclus.
- Syndrome myélodysplasique (SMD), leucémie aigüe myéloïde (LAM) ou des caractéristiques suggérant un SMD ou une LAM.
- Métastases au système nerveux central (SNC) et/ou méningite carcinomateuse. Les patients avec des métastases cérébrales précédemment traitées peuvent participer à condition qu’ils soient stables à l’examen radiologique, cliniquement stables et qu’ils ne nécessitent pas de traitement par stéroïdes pendant au moins 14 jours avant la première dose de traitement à l’étude.
- Infection active nécessitant un traitement systémique.
- Patient ayant reçu des facteurs de stimulation des colonies dans les 28 jours précédent la première dose de traitement à l’étude.
- Incapacité à avaler un traitement par voie orale.
- Sérologie VIH, VHB ou VHC. Les patients présentant une infection par le VHB passée ou résolue sont éligibles. Les patients positifs pour les anticorps au VHC sont éligible uniquement si le test de réaction en chaîne par polymérase est négatif pour l’ARN du VHC.
- Femme enceinte ou en cours d’allaitement.
Critère(s) d’évaluation principal(aux) : Taux de réponse objective.
Carte des établissements
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Institut régional du Cancer de Montpellier (ICM) Val d'Aurelle
Parc Euromédecine
34298 Montpellier
Languedoc-Roussillon04 67 61 31 52
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Gustave Roussy (IGR)
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Centre Henri Becquerel
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Hôpital Jean Minjoz
3 boulevard Alexandre Fleming
25030 Besançon
Franche-Comté03 81 66 81 66
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Centre Hospitalier Lyon-Sud