Étude NIRADO : étude de phase 2, évaluant l’efficacité et la sécurité du niraparib associé au dostarlimab, chez des patients ayant une tumeur présentant une mutation dans un gène de réparation de l'ADN, un cancer urothélial de la vessie sensible au platine, ou un carcinome rénal à cellules claires.  

Type(s) de cancer(s) :

  • Carcinome urothélial de la vessie, adénocarcinome de la jonction gastrique ou gastro-oesophagienne, carcinome de la tête et du cou, carcinome des voies biliaires, toute histologie, à l'exception du cancer du sein, du cancer de la prostate ou du carcinome séreux de l'ovaire présentant une altération bi-allélique dans un gène de réparation de l'ADN (ARID1A, ARID2, ATM, BARD1, BRCA1, BRCA2, BRIP1, CDK12, CHEK2, FANCA, IDH1, IDH2, NBN, PALB2, PBRM1, RAD51C, RAD51D, RAD51, RAD54L, SMARCA4).
  • Cancer urothélial de la vessie sensible au platine.
  • Carcinome rénal à cellules claires.

Spécialité(s) :

  • Thérapies Ciblées
  • Immunothérapie - Vaccinothérapie

Sexe :

hommes et femmes

Catégorie âge :

Supérieur ou égal à 18 ans.

Promoteur :

Gustave Roussy (IGR)

Etat de l'essai :

clos aux inclusions

Avancement de l'essai :

Ouverture prévue le : -
Ouverture effective le : 15/03/2021
Fin d'inclusion prévue le : 15/03/2024
Fin d'inclusion effective le : -
Dernière inclusion le : -
Nombre d'inclusions prévues:
France: 112
Tous pays: -
Nombre d'inclusions faites :
France: -
Tous pays: -
Nombre de centre prévus :
France: 6
Tous pays: -

Résumé

Le carcinome urothélial est le type le plus fréquent de cancer de la vessie, il représente plus de 90% de tous les cancers de la vessie. Il peut survenir dans n’importe quelle partie de l’appareil urinaire (le bassinet du rein, l’uretère, la vessie ou l’urètre). Ce cancer peut être non invasif, affectant uniquement le revêtement de la vessie, ou invasif, s’il envahit d’autres couches de la paroi de la vessie. Lors du diagnostic, 40 à 50% des patients ont une tumeur invasive.Pour le cancer de la vessie avancé ou métastatique il peut être proposé une immunothérapie comme deuxième ligne de traitement après une première ligne de chimiothérapie.Le cancer de la jonction œsogastrique (ou cancer du cardia) est un cancer de l’orifice supérieur de l’estomac, situé à la jonction avec l’œsophage.Plusieurs traitements peuvent être utilisés, seuls ou en combinaison, pour traiter ce type de cancer : le traitement par endoscopie, la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie. Les cancers de la tête et du cou sont le plus souvent de type épidermoïde c’est-à-dire qu’ils se développent au niveau d’un type de tissu cutané que l’on retrouve notamment dans l’épiderme de la peau et dans les muqueuses de la tête et du cou. Lorsqu’ils sont détectés précocement et immédiatement traités, les cancers des muqueuses de la tête et du cou peuvent être guéris. Les traitements les plus utilisés, seuls ou en combinaison, sont la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et les thérapies ciblées.Les voies biliaires font partie de l’appareil digestif. La bile est un liquide jaune-vert qui aide le corps à digérer les matières grasses. Les voies biliaires sont des tubes qui transportent la bile du foie au duodénum (la première partie de l’intestin grêle).Dans certains cas, les cellules modifiées des voies biliaires peuvent devenir cancéreuses. Le plus souvent, le cancer des canaux biliaires prend naissance dans les cellules du revêtement interne (épithélium) des voies biliaires. Ce type de cancer est appelé cholangiocarcinome. Il existe aussi d’autres types plus rares de cancer des canaux biliaires, tels que le sarcome et le lymphome.Une chimiothérapie est proposée pour ralentir la progression de la maladie et réduire le volume tumoral pour essayer de rendre la tumeur résécable, car la chirurgie est le seul traitement curatif.Le carcinome à cellules rénales est le type le plus courant de cancer du rein. Il prend naissance dans le revêtement des tubules du rein et on l'observe le plus souvent dans le cortex, tissu du corps du rein. Il existe plusieurs types de carcinome à cellules rénales. Le carcinome à cellules claires est le type le plus courant. La plupart des tumeurs du rein sont des carcinomes à cellules claires.L’immunothérapie peut être utilisée pour traiter ce type de cancer. Elle stimule le système immunitaire de façon à l’aider à reconnaître et à combattre les cellules cancéreuses.Le niraparib est un médicament anticancéreux qui inhibe l’enzyme poly-adénosine diphosphate [ADP] ribose polymérase (PARP), cela empêche le processus de réparation de l’ADN, les cellules cancéreuses dont l’ADN est endommagé vont donc être détruites par l’organisme.Le dostarlimab est un anticorps monoclonal humanisé qui bloque une protéine appelée PD-1 à la surface de certaines cellules du système immunitaire, appelées lymphocytes T. Le blocage de PD-1 active les lymphocytes T et leur permet de tuer les cellules cancéreuses.L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité du niraparib associé au dostarlimab chez des patients ayant une tumeur présentant une mutation dans un gène de réparation de l'ADN, un cancer urothélial de la vessie sensible au platine, ou un carcinome rénal à cellules claires.  Les patients seront répartis en 3 groupes : - Groupe 1 : patients ayant une tumeur présentant une altération bi-allélique dans un gène de réparation de l'ADN (ARID1A, ARID2, ATM, BARD1, BRCA1, BRCA2, BRIP1, CDK12, CHEK2, FANCA, IDH1, IDH2, NBN, PALB2, PBRM1, RAD51C, RAD51D, RAD51, RAD54L, SMARCA4). La cohorte 1 sera divisée en 5 cohortes en fonction du type de cancer :- Groupe 1.A : Carcinome urothélial de la vessie.- Groupe 1.B : Adénocarcinome de la jonction gastrique ou gastro-oesophagienne.- Groupe 1.C : Carcinome de la tête et du cou.- Groupe 1.D : Carcinome des voies biliaires.- Groupe 1.E : Autres : toute histologie, à l'exception du cancer du sein, du cancer de la prostate ou du carcinome séreux de l'ovaire.- Groupe 2 : patients ayant cancer urothélial de la vessie sensible au platine.- Groupe 3 : Carcinome rénal à cellules claires.L’étude se déroulera en 2 étapes :Lors de la 1ère étape, les patients recevront du niraparib tous les jours à partir de la cure 0.Lors de la 2ème étape, les patients recevront du niraparib tous les jours et du dostarlimab tous les 21 jours, pendant 4 cures, tous les 42 jours pendant 2 ans. Chaque cure durera 21 jours.Le traitement sera répété en l’absence de rechute ou d’intolérance au traitement.Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 1 an après la fin du traitement. Le suivi comprendra notamment un examen par tomodensiométrie (TDM), Imagerie par résonance magnétique (IRM) ou scintigraphie osseuse toutes les 6 semaines à partir de la troisième cure puis toutes les 9 semaines à partir d’un an de traitement. 

Population cible

  • Type de cancer : thérapeutique
  • Sexe : hommes et femmes
  • Age : Supérieur ou égal à 18 ans.

Références de l'essai

  • N°RECF : RECF4408
  • EudraCT/ID-RCB : 2020-002766-14
  • Liens d'intérêt : http://clinicaltrials.gov/show/NCT04779151

Caractéristiques de l'essai

  • Type de l'essai : thérapeutique
  • Essai avec tirage au sort : Non
  • Essai avec placebo : Non
  • Phase : 2
  • Etendue d'investigation : multicentrique - France

Contacts de l’essai

Scientifique de l'essai

- NON PRéCISé

,
null ,

Contact public de l'essai

- NON PRéCISé

,
null ,

Détails plus scientifiques

Titre officiel de l’essai : Etude de phase II multi-cohorte évaluant l’efficacité et la sécurité d’emploi de la combinaison niraparib et dostarlimab chez des patients dont la tumeur présente un défaut de réparation de l’ADN ou est sensible aux sels de platine.

Résumé à destination des professionnels : Il s’agit d’une étude de phase 2, non randomisée, en groupes parallèles et multicentrique.Les patients sont répartis en 3 cohortes : 1- Cohorte 1 : patients ayant une tumeur présentant une altération bi-allélique dans un gène de réparation de l'ADN (ARID1A, ARID2, ATM, BARD1, BRCA1, BRCA2, BRIP1, CDK12, CHEK2, FANCA, IDH1, IDH2, NBN, PALB2, PBRM1, RAD51C, RAD51D, RAD51, RAD54L, SMARCA4). La cohorte 1 est divisée en 5 cohortes en fonction du type de cancer :- Cohorte 1.A : Carcinome urothélial de la vessie.- Cohorte 1.B : Adénocarcinome de la jonction gastrique ou gastro-oesophagienne.- Cohorte 1.C : Carcinome de la tête et du cou.- Cohorte 1.D : Carcinome des voies biliaires.- Cohorte 1.E : Autres : toute histologie, à l'exception du cancer du sein, du cancer de la prostate ou du carcinome séreux de l'ovaire.2- Cohorte 2 : Cancer urothélial de la vessie sensible au platine.3- Cohorte 3 : Carcinome rénal à cellules claires.L’étude se déroule en 2 étapes :- Etape 1 (priming) : les patients reçoivent du niraparib PO tous les jours à partir de la cure 0.- Etape 2 : les patients reçoivent du niraparib PO tous les jours et du dostarlimab IV à J1 de chaque cure de la cure 1 à la cure 4, puis tous les 42 jours pendant 2 ans. Chaque cure dure 21 jours.Le traitement est répété en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités.Les patients sont suivis pendant une durée maximale de 1 an après la fin du traitement. Le suivi comprend notamment un examen par TDM, IRM ou scintigraphie osseuse toutes les 6 semaines à partir de la 3ème cure puis toutes les 9 semaines à partir d’un an de traitement. 

Objectif(s) principal(aux) : Evaluer l’activité anti-tumorale du niraparib associé au dostarlimab selon les critères RECIST v1.1.

Objectifs secondaires :

  • Evaluer la survie globale et la survie sans progression selon les critères RECIST v1.1.
  • Evaluer le taux de contrôle de la maladie à 15 et 21 semaines ; le taux de réponse à 21 semaines ; la durée de réponse ; la meilleure réponse ; le temps jusqu’à progression ; le pourcentage de changement par rapport au baseline selon les critères RECIST v1.1.
  • Evaluer la sécurité d’emploi du niraparib associé au dostarlimab selon les critères CTCAE v5.0.
  • Evaluer la relation entre le déficit de réparation de l'ADN tumoral, défini comme une altération bi-allélique de la perte de fonction (mutation et / ou suppression) dans au moins l'un des gènes suivants : ARID1A, ARID2, ATM, BARD1, BRCA1, BRCA2 , BRIP1, CDK12, CHEK2, FANCA, IDH1, IDH2, NBN, PALB2, PBRM1, RAD51C, RAD51D, FANCA, NBN, RAD51, RAD54L, SMARCA4 et les mesures d’efficacité.
  • Evaluer la relation entre les biomarqueurs liés au système immunitaire (notamment l'expression PD-L1 du tissu tumoral par immunohistochimie (IHC), le profil d'expression génique de l'ARN et l'analyse des mutations de l'ADN) et les mesures d'efficacité.
  • Evaluer la relation entre les caractéristiques de l'ADN tumoral (notamment la mutation d'intérêt et la formation des foyers γH2AX / RAD51) et les mesures d'efficacité.
  • Evaluer la relation entre les biomarqueurs liés à l'immunité et les biomarqueurs liés à la réparation de l'ADN.
  • Evaluer la modification des biomarqueurs liés à l'immunité et à la réparation de l'ADN lors du traitement.
  • Evaluer si les biomarqueurs d'intérêt identifiés sont privés pour chaque type de tumeur ou partagés entre les histologies.
  • Evaluer la qualité de vie selon le questionnaire de qualité de vie EORTC-QLQ30.

Critères d’inclusion :

  • Âge ≥ 18 ans.
  • Tumeur solide métastatique progressive ou récurrente confirmée histologiquement ou cytologiquement.
  • Preuve de progression de la maladie avant l'entrée dans l'essai.
  • Au moins une lésion mesurable radiographiquement par tomodensitométrie ou imagerie par résonance magnétique selon les critères RECIST v1.1.
  • Patient ayant progressé sous le traitement standard ou bien non eligible au traitement standard.
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Espérance de vie >12 semaines.
  • Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 10^9/L (sans administration de facteur de stimulation des colonies de granulocytes dans les 2 semaines avant le cycle 0 jour 1), plaquettes ≥ 100 x 10^9/L (sans transfusion plaquettaire dans les 2 semaines avant le cycle 0, jour 1), lymphocytes ≥ 0,5 x 10^9/L et hémoglobine ≥ 9 g/dL (les patients ne doivent pas être transfusés avec des globules rouges ou recevoir un traitement érythropoïétique pour répondre à ce critère)
  • Fonction de coagulation : INR ˂ 1,5 x LNS et TCA < 1,5 x LNS (cela ne s'applique qu'aux patients qui ne reçoivent pas d'anticoagulation thérapeutique, les patients recevant une anticoagulation thérapeutique comme l'héparine de bas poids moléculaire ou la warfarine doivent recevoir une dose stable).
  • Fonction hépatique : bilirubine totale ≤ 1,5 x LNS (≤ 3 x LNS dans le cas de syndrome de Gilbert, ou de métastases hépatiques), albumine ≥ 28 g/L et transaminases ≤ 2,5 x LNS (≤ 5 × LNS en cas d'atteinte hépatique).
  • Fonction rénale : clairance de la créatinine ≥ 40 mL/min (formule de Cockcroft-Gault) ou ≤ 1,5 x LNS.
  • Fonction ionique : calcium sérique corrigé ≤ LNS, calcium ionisé ≤ 1,5 mmol/L, Ca ≤ 12 mg / dL.
  • Contraception efficace pour les patients en âge de procréer pendant la durée de l’étude et au moins pendant 180 jours après la fin du traitement à l’étude.
  • Les femmes doivent accepter de ne pas allaiter pendant l'étude ou pendant 180 jours après la dernière dose de traitement de l'étude.
  • Test de grossesse sérique négatif dans les 14 jours précédant le début du traitement à l’étude.
  • Le patient doit accepter de ne pas donner de sang pendant l'étude ou pendant 90 jours après la fin du traitement à l’étude.
  • Le patient doit être capable et disposé à se conformer aux visites d'étude et aux procédures conformément au protocole.
  • Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.
  • COHORTES 1.A-E :
  • Pour les patients présentant une mutation du gène de réparation de l'ADN déjà identifiée par un test local, la recherche de mutation doit avoir été effectuée moins d'un an avant l'inclusion. Le bloc tumoral doit correspondre à celui qui a été utilisé pour le test d'origine. Si aucun tissu d'archivage n'est disponible, la faisabilité d'une biopsie de tumeur fraîche au départ doit être assurée et la mutation confirmée sur ce tissu. Seules les biopsies au trocart excisionnelles sont acceptées. D'autres méthodes (exemples : cytologie après aspiration à l'aiguille fine, brossage, tissu osseux ou les échantillons de lavage) ne sont pas acceptées.
  • Pour les patients dont le tissu sera évalué par le panel de gènes de réparation de l'ADN Gustave Roussy, les échantillons tumoraux les plus récents possibles (à défaut les blocs tumoraux originaux) doivent être utilisés.
  • COHORTE 1.A, et COHORTE 2 :
  • Les patients doivent avoir reçu au moins une ligne de traitement systémique préalable à base de sels de platine et au maximum 3 lignes de traitement systémique antérieur pour maladie métastatique.
  • Maladie sensible au platine définie comme une maladie ayant atteint au moins une réponse partielle après la dernière ligne de chimiothérapie contenant un sel de platine et ayant progressé au moins 3 mois après la fin de la dernière cure de chimiothérapie.
  • Une rechute dans les 6 mois suivant la fin de la chimiothérapie adjuvante / néoadjuvante contenant un régime à base de platine est considérée comme un traitement de première ligne.
  • La chimiothérapie adjuvante / néoadjuvante précédente est autorisée si elle s’est terminée au moins de 6 mois avant le début du traitement de première ligne métastatique.
  • Traitement antérieur à une ligne d'anti-PD-1 ou d'anti-PD-L1 autorisé, sauf en cas d’hyperprogression sous anti-PD-L1.
  • COHORTE 1.B :
  • Adénocarcinome métastatique ou récidivant de la jonction gastrique ou gastro-oesophagienne qui a progressé après au moins 1 et au maximum 2 lignes antérieures en situation métastatique (la rechute dans les 6 mois suivant la fin de la chimiothérapie adjuvante / néoadjuvante est considérée comme un traitement de première ligne métastatique, la chimiothérapie adjuvante / néoadjuvante précédente est autorisée si elle est terminée plus de 6 mois avant le début du traitement de première ligne métastatique).
  • Les patients amplifiés HER2 positifs et négatifs sont éligibles à l'entrée dans cette étude (les patients atteints d'un cancer gastrique HER2 positif doivent avoir reçu un régime contenant du trastuzumab avant l'entrée dans l'étude).
  • COHORTE 1.C :
  • Carcinome de la tête et du cou confirmé histologiquement ou cytologiquement.
  • Les patients sont éligibles quel que soit le statut HPV (human papillomavirus).
  • La rechute dans les 6 mois suivant la fin de la chimiothérapie adjuvante / néoadjuvante ou de la chimiothérapie est considérée comme un traitement de première ligne métastatique.
  • En cas de traitement antérieur par chimiothérapie comportant un sel de platine, la progression ou la récidive tumorale doivent avoir eu lieu au moins 6 mois suivant la dernière administration.
  • Traitement antérieur par une ligne d'anti-PD-1 ou d'anti-PD-L1 autorisé, sauf si une hyperprogression s'est produite sous immunothérapie.
  • Patients ayant eu au moins une première ligne de traitement.
  • Pas plus de 2 lignes de traitement systémique antérieur pour la maladie métastatique sont autorisées.
  • COHORTE 1.D : Carcinome histologiquement ou cytologiquement confirmé des voies biliaires ayant évolué suite à au moins 1 et au maximum 2 traitements antérieurs, par des modalités d'imagerie.
  • COHORTE 1.E :
  • Toute histologie, à l'exception du cancer du sein, du cancer de la prostate ou du cancer séreux de l'ovaire.
  • Traitement antérieur par une ligne d'anti-PD-1 ou d'anti-PD-L1 autorisé, sauf en cas d’hyperprogression sous anti-PD-L1.
  • COHORTE 3 :
  • Les patients doivent avoir reçu au moins une ligne de traitement antérieur et au maximum 4 lignes de traitement antérieures.
  • Patients ayant reçu l’association PD-1 +anti CTLA-4 et un ITK anti VEGF en situation métastatique.
  • Traitement antérieur par une ligne d'anti-PD-1 ou d'anti-PD-L1 autorisé sauf en cas d’hyperprogression sous anti-PD-L1.
  • Échantillons de tumeurs archivées fixées au formol et incluses en paraffine ou à défaut 20 lames fraîchement coupées et non colorées, avec un rapport anatomopathologique associé, pour relecture centralisée et recherche translationnelle. Si moins de 20 lames sont disponibles, l’inclusion devra être discutée au préalable avec l’investigateur coordonnateur. Dans tous les cas, la récupération du bloc tumoral ou de la biopsie la plus récente est encouragée.

Critères de non inclusion :

  • Antécédent d’autre tumeur maligne primaire dans les 5 ans précédant le premier jour de la cure 0 (à l'exception de tumeur maligne traitée à des fins curatives et sans maladie active connue ≥ 5 ans avant la première dose du médicament à l'étude et à faible risque potentiel de récidive, cancer de la peau (autre que mélanome) guéri ou lentigo malin sans signe de malignité, carcinome in situ adéquatement traité in situ sans signe de maladie. (par exemple : carcinome in situ du col de l'utérus, cancer localisé de la prostate traité chirurgicalement à des fins curatives, carcinome canalaire in situ traité chirurgicalement à des fins curatives).
  • Douleur incontrôlée liée à la tumeur : les patients nécessitant des analgésiques doivent suivre un régime stable à l'entrée dans l'étude et les lésions symptomatiques menaçant la radiothérapie palliative doivent être traitées avant l'inclusion.
  • Antécédents connus de syndrome myélodysplasique ou de leucémie myéloïde aiguë.
  • Antécédents de maladie auto-immune, notamment myasthénie grave, myosite, hépatite auto-immune, lupus érythémateux disséminé, polyarthrite rhumatoïde, maladie inflammatoire de l'intestin, thrombose vasculaire associée au syndrome anti-phospholipide, granulomatose de Wegener, syndrome de Sjögren, syndrome de Guillain-Barré, sclérose en plaques, vascularite ou glomérulonéphrite. Les patients atteints d'hypothyroïdie auto-immune et prenant une dose stable d'hormones thyroïdiennes substitutives sont éligibles. Les patients atteints de diabète sucré de type 1 contrôlé suivant un schéma d'insuline stable sont éligibles.
  • Antécédents de maladie leptoméninge (métastases symptomatiques du SNC ou métastases non contrôlées du SNC, nécessitant des doses croissantes de stéroïdes ou une dose stable de stéroïdes > 10 mg de prednisone par jour, compression de la moelle épinière sans preuve que la maladie a été cliniquement stable pendant ≥ 2 semaines avant le premier jour de la cure 0).
  • Maladie inflammatoire intestinale active ou documentée (par exemple, maladie de Crohn, colite ulcéreuse).
  • Antécédents de pneumopathie interstitielle, fibrose pulmonaire idiopathique, de pneumonie d'origine médicamenteuse, d'organisation d'une pneumonie ou de signes de pneumonie active lors du dépistage par scanner thoracique.
  • Antécédents de pneumopathie interstitielle, fibrose pulmonaire idiopathique, de pneumonie d'origine médicamenteuse, d'organisation d'une pneumonie ou de signes de pneumonie active lors du dépistage par scanner thoracique.
  • Épanchement incontrôlé (pleural, péricardique ou ascite) nécessitant des procédures de drainage récurrentes (une fois par mois ou plus fréquemment) ; les patients avec des cathéters à demeure (par exemple PleurX) sont autorisés.
  • Patients dont la fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) est < 40% ; les patients présentant une maladie coronarienne connue, une insuffisance cardiaque congestive ne répondant pas aux critères ci-dessus ou une FEVG < 50% doivent suivre un traitement cardiologique stable.
  • Tuberculose active.
  • Réception de la dernière dose de thérapie anticancéreuse (chimiothérapie, immunothérapie, thérapie endocrinienne, thérapie ciblée, thérapie biologique, embolisation tumorale, anticorps monoclonaux, autre agent expérimental) 28 jours (ou 5 demi-vies de l'agent précédent, si ce délai est plus court) avant la première dose de médicament à l'étude
  • Traitement antérieur par inhibiteur de PARP.
  • Traitement par radiothérapie couvrant plus de 20% de la moelle osseuse dans les 2 semaines précédant le premier jour de la cure 0, ou toute radiothérapie dans la semaine précédant le premier jour de la cure 0.
  • Traitement par corticostéroïdes systémiques ou autres médicaments immunosuppresseurs (notamment la prednisone, la dexaméthasone, la cyclophosphamide, l'azathioprine, le méthotrexate, le thalidomide et les anti-TNF) dans les 2 semaines précédant le premier jour de la cure 0, ou nécessité d’administrer un tel traitement immunosuppresseur systémique pendant l'essai. L'utilisation de corticostéroïdes inhalés pour la bronchopathie pulmonaire obstructive chronique, de minéralocorticoïdes pour les patients souffrant d'hypotension orthostatique, de corticostéroïdes supplémentaires à faible dose pour l'insuffisance corticosurrénale et de stéroïdes topiques pour les maladies cutanées est autorisée.
  • Traitement avec des agents immunostimulants systémiques (par exemple INF-a et IL-2) dans les 4 semaines précédant le premier jour de la cure 0.
  • COHORTES 1.B et 1.D : traitement antérieur par anti-PD-1 ou anti-PD-L1.
  • Vaccin vivant atténué dans les 4 semaines précédant le premier jour de la cure 0 ou anticipation qu'un tel vaccin vivant atténué sera nécessaire pendant l'étude.
  • Hypercalcémie symptomatique nécessitant la poursuite de la thérapie aux bisphosphonates ou du denosumab. Les patients qui reçoivent un traitement par bisphosphonates ou du denosumab spécifiquement pour prévenir des événements squelettiques et qui n'ont pas d'antécédents ou d'hypercalcémie cliniquement significative sont éligibles. Les patients qui reçoivent du denosumab avant l'inclusion doivent être disposés et admissibles à recevoir un bisphosphonate à la place pendant leur étude.
  • Antécédents de greffe d'organe allogène ou de transplantation antérieure de moelle osseuse, de double greffe de sang de cordon ombilical.
  • Transfusion plaquettaire dans les 4 semaines précédant le premier jour de la cure 0.
  • Facteurs de croissance hématopoiétique administrés dans les 4 semaines précédant le premier jour de la cure 0.
  • Intervention chirurgicale majeure dans les 20 jours précédant le premier jour de la cure 0 ou anticipation de la nécessité d'une intervention chirurgicale majeure au cours de l'étude.
  • Anémie, neutropénie ou thrombocytopénie de grade 3 ou 4 connue en raison d'une chimiothérapie antérieure qui a persisté > 4 semaines et était liée au traitement le plus récent.
  • Toxicités aiguës non résolues des thérapies précédentes de grade > 1, à l'exception de l'alopécie.
  • Tout événement indésirable d'origine immunologique de grade ≥ 3 antérieur lors de la réception d'un agent d'immunothérapie antérieur ou non résolu de grade > 1.
  • Antécédent de réactions allergique, anaphylactique ou autre réaction d'hypersensibilité sévères aux anticorps chimériques ou humanisés ou aux protéines de fusion.
  • Hypersensibilité ou allergie connue aux produits biopharmaceutiques produits dans les cellules ovariennes de hamster chinois ou à tout composant de la formulation du dostarlimab, ou au niraparib ou à ses composants.
  • Patient présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp, ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose.
  • Participation en cours à une autre recherche clinique ou traitement avec un agent expérimental ou utilisation d’un dispositif expérimental dans les 4 semaines précédant l’inclusion.
  • Toute condition médicale, psychiatrique ou anomalie de laboratoire pouvant empêcher le patient de se conformer aux contraintes du protocole.
  • Patient privé de liberté, sous tutelle ou curatelle.
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC positive. Les patients ayant une infection antérieure par le VHB ou une infection résolue par le VHB (définis comme ayant un test HBsAg négatif et un anticorps positif contre l'antigène de base de l'hépatite B anti-HBc) sont éligibles. Les patients positifs pour les anticorps du virus de l'hépatite C (VHC) ne sont éligibles que si la réaction en chaîne par polymérase (PCR) est négative pour l'ARN du VHC.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.

Critère(s) d’évaluation principal(aux) : Taux de réponse à 15 semaines.

Carte des établissements