Étude ORBITAL : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la sécurité de l’osimertinib chez des patients ayant un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) muté EGFR présentant des métastases cérébrales ou leptoméningées.
Mis à jour le
Type(s) de cancer(s) :
- Cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) muté EGFR présentant des métastases cérébrales ou leptoméningées.
Spécialité(s) :
- Thérapies Ciblées
Sexe :
hommes et femmes
Catégorie âge :
Supérieur ou égal à 18 ans.
Promoteur :
Intergroupe Francophone de Cancérologie Thoracique (IFCT)
Etat de l'essai :
clos aux inclusions
Avancement de l'essai :
Ouverture prévue le : -
Ouverture effective le : 15/02/2020
Fin d'inclusion prévue le : 15/01/2022
Fin d'inclusion effective le : -
Dernière inclusion le : -
Nombre d'inclusions prévues:
France: 113
Tous pays: -
Nombre d'inclusions faites :
France: -
Tous pays: -
Nombre de centre prévus :
France: 39
Tous pays: -
Résumé
Le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) est la forme de cancer du poumon la plus répandue, représentant environ 85% des 1,8 million de nouveaux cas de cancer du poumon diagnostiqués chaque année dans le monde, selon l'Organisation mondiale de la Santé. Le récepteur aux facteurs de croissance de l’épiderme (EGFR) est l’une des nombreuses protéines victimes d’altérations génétiques uniques identifiées dans le CBNPC qui affecte environ 15 à 21% de tous les patients qui en sont atteints. Le traitement du cancer du poumon non à petite cellules (CBNPC) muté EGFR repose principalement sur les inhibiteurs de la tyrosine kinase (TKI) ciblant l’EGFR. Ces TKI de 1ère ou 2ème génération sont supérieurs à la chimiothérapie en termes de survie sans progression lorsqu’ils sont utilisés en 1ère ligne. L'osimertinib est un inhibiteur de tyrosine-kinase (ITK). C'est un inhibiteur irréversible des récepteurs du facteur de croissance épidermique (EGFR) porteurs de la mutation activatrice (EGFRm) et de la mutation de résistance aux ITK T790M. Il conduit à l'inhibition de la croissance cellulaire tout en montrant une activité significativement moindre contre l'EGFR dans les lignées cellulaires saines. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité de l’osimertinib chez des patients ayant un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) muté EGFR présentant des métastases cérébrales ou leptoméningées. Les patients seront répartis en 4 groupes de pathologies et recevront de l’osimertinib par voie orale quotidiennement: Les patients seront suivis à 30 jours après la fin du traitement puis toutes les 6 semaines pendant 6 mois. Le bilan de suivi comprendra notamment des examens cliniques, des bilans hématologiques, biochimiques, une scintigraphie cardiaque et osseuse ou TEP scan et des questionnaires sur la qualité de vie (QLQ-C30 LC13 et BN20). Des évaluations d’imagerie par scanner du thorax et de l’abdomen et une IRM cérébrale seront pratiquées.
Population cible
- Type de cancer : thérapeutique
- Sexe : hommes et femmes
- Age : Supérieur ou égal à 18 ans.
Références de l'essai
- N°RECF : RECF4144
- EudraCT/ID-RCB : 2019-002805-23
- Liens d'intérêt : http://clinicaltrials.gov/show/NCT04233021
Caractéristiques de l'essai
- Type de l'essai : thérapeutique
- Essai avec tirage au sort : Non
- Essai avec placebo : Non
- Phase : 2
- Etendue d'investigation : multicentrique - France
Contacts de l’essai
Contact public de l'essai
Contact IFCT
10 rue de la Grange-Batelière,
75009 Paris,
Détails plus scientifiques
Titre officiel de l’essai : Etude multicentrique de phase II évaluant l’efficacité et la sécurité de l’osimertinib chez les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) muté EGFR présentant des métastases cérébrales ou leptoméningées.
Résumé à destination des professionnels : Il s’agit d’une étude de phase 2, non randomisée, en groupes parallèles et multicentrique. Les patients sont répartis en 4 cohortes de pathologies et reçoivent de l’osimertinib PO quotidiennement : Les patients sont suivis à 30 jours après la fin du traitement puis toutes les 6 semaines pendant 6 mois. Les examens comprennent notamment des examens cliniques, des bilans hématologiques, biochimiques, une scintigraphie cardiaque et osseuse ou TEP scan et des questionnaires sur la qualité de vie (QLQ-C30 LC13 et BN20). Des évaluations d’imagerie par scanner thoracique et abdominal et une IRM cérébrale sont pratiquées. Des prélèvements sanguins sont réalisés au moment de l’inclusion puis toutes les 6 semaines. Des prélèvements tissulaires sont récupérés pour une analyse centralisée. Des prélèvements de liquide céphalo-rachidien sont réalisés à l’inclusion puis 6, 12 et 24 semaines après le début du traitement (cohorte 1 uniquement). Les patients sont traités jusqu’à progression de la maladie, toxicité inacceptable ou retrait du consentement.
Objectif(s) principal(aux) : Évaluer le taux de réponse objective à 6 mois (EANO-ESMOL pour la cohorte 1 et RECIST 1.1 pour les cohortes 2, 3 et 4).
Objectifs secondaires :
- Evaluer la survie globale et la survie sans progression.
- Mesurer la qualité de vie des patients.
- Déterminer la sécurité des patients.
Critères d’inclusion :
- Âge ≥ 18 ans.
- CBNPC histologiquement ou cytologiquement prouvé de stade IV (classification TNM UICC 8ème édition, 2017).
- Patient présentant des métastases cérébrales et/ou leptoméningées.
- Au moins une lésion évaluable non irradiée auparavant selon les critères RECIST 1.1.
- Présence d’une mutation activatrice de l’EGFR : (L858R, délétions de l’exon 19, insertions dans l’exon 19, L861Q et G719X). La présence de comutations sur un driver oncogénique devra être discutée avec l’IFCT avant l’inclusion du patient.
- Recherche de la mutation T790M dans l’ADN tumoral circulant ou dans un échantillon de tissu tumoral lors de la progression après le dernier traitement reçu avant l’inclusion.
- Cohorte 1 : Le diagnostic de métastases leptoméningées nécessite soit la détection de cellules cancéreuses ou d’une mutation EGFR dans le LCR, ou la présence de signes cliniques et d’images au niveau neurologique typiques des métastases leptoméningées, selon les critères EANO-ESMO ; espérance de vie ≥ 6 semaines.
- Cohorte 1 : maximum 3 lignes de traitement anticancéreux ; Cohorte 2 : maximum 1 ligne de traitement anticancéreux ; Cohorte 3 et 4 : maximum 2 lignes de traitement anticancéreux. La dernière ligne reçue doit être un EGFR TKI. En cas de chimiothérapie antérieure, une période de « wash-out » de 28 jours doit être respectée. Si le traitement antérieur était un produit expérimental, une période de « wash-out » de 5 demi-vies ou de 3 mois, selon la période la plus longue, est nécessaire.
- Cohortes 3 et 4 : progression documentée de la maladie selon les critères RECIST 1.1. Cohorte 3 : métastases cérébrales en progression mais aucune progression en dehors du SNC. Cohorte 4 : métastases cérébrales en progression et une progression en dehors du SNC.
- Cohortes 2, 3 et 4 : au moins une lésion cérébrale évaluable non irradiée auparavant selon les critères RECIST 1.1. Espérance de vie ≥ 12 semaines.
- Indice de performance ≤ 2 (OMS) pour les patients ayant une carcinomatose leptoméningée (cohorte 1) pour lesquels un PS 3 est autorisé.
- Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 10^9/L ; plaquettes ≥ 100 x 10^9/L et hémoglobine ≥ 9 g/dL.
- Fonction de coagulation : INR ≤ 1,5 x LNS et TP ≤ 1,5 x LNS.
- Fonction hépatique : bilirubine totale ≤ 1,5 x LNS (≤ 3 x LNS dans le cas de syndrome de Gilbert ou de métastases hépatiques), et transaminases ≤ 2,5 x LNS (≤ 5 x LNS dans le cas de métastases hépatiques).
- Fonction rénale : clairance de la créatinine ≥ 50 mL/min (formule de Cockcroft-Gault ou MDRD ou CKI-epi) ou ≤ 1,5 x LNS.
- Méthode de contraception hautement efficace pour les femmes en âge de procréer, pendant l’étude et jusqu’à 3 mois après l’arrêt de l’osimertinib, sinon respect des critères suivant : post-ménopause (≥ 50 ans et aménorrhée ≥ 12 mois après l’arrêt des traitements hormonaux exogènes OU ≤ 50 ans, aménorrhée ≥ 12 mois après l’arrêt des traitements hormonaux exogènes et taux de LH et FSH dans la plage post-ménopause ; stérilisation chirurgicale irréversible par hystérectomie, ovariectomie bilatérale ou salpingectomie bilatérale mais non par ligature des trompes.
- Méthode de barrière de contraception pour les hommes pendant l’étude et jusqu’à 4 mois après l’arrêt du traitement par osimertinib.
- Test de grossesse négatif.
- Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
- Consentement éclairé signé.
Critères de non inclusion :
- Cancer du poumon à petites cellules (CPC) ou tumeurs à histologie mixte comprenant un composant CPC.
- Progression cérébrale nécessitant une irradiation du cerveau entier sans délai.
- Antécédents médicaux de pneumopathie interstitielle ou de pneumopathie interstitielle d’origine médicamenteuse, de pneumopathie radique nécessitant un traitement par corticothérapie, ou de signes évidents de pneumopathie interstitielle cliniquement active.
- Maladie infectieuse sévère en cours, ou fièvre > 38,5 °C, ou preuve de toute autre pathologie, dégradation des fonctions organiques ou neurologiques, résultats de l’examen clinique ou des analyses de laboratoire conduisant à suspecter une maladie ou une condition qui contre-indiquerait le traitement à l’étude, et qui pourrait nuire à l’observance du patient ou l’exposer à un risque éventuel de complications liées au traitement.
- Toute preuve de maladie systémique grave ou non contrôlée, y compris hypertension artérielle non contrôlée et diathèses hémorragiques actives, qui, selon l’investigateur rend la participation du patient à l’étude non souhaitable ou qui compromettrait le respect du protocole.
- Maladie maligne active autre que le CBNPC.
- Antécédent de cancer ou cancer actif dans les 3 dernières années (à l’exception des cancers du col in situ ou cancer de la peau basocellulaire).
- Intervalle QT corrigé moyen au repos (QTc) > 470 ms mesuré à l’aide de l’électrocardiographe utilisé pour l’ECG à l’inclusion : Toute anomalie cliniquement importante du rythme, de la conduction ou de la morphologie de l’ECG au repos (par ex. : bloc complet de branche gauche, bloc cardiaque de 3ème degré et bloc cardiaque de 2ème degré). Tout facteur augmentant le risque d'allongement de l'intervalle QTc ou le risque d'événements arythmiques tels qu'une insuffisance cardiaque, des anomalies électrolytiques (dont : potassium sérique / plasmatique < LLN ; magnésium sérique / plasmatique < LLN ; calcium sérique / plasmatique < LLN), syndrome du QT long congénital, antécédents familiaux de syndrome du QT long ou de mort subite inexpliquée à moins de 40 ans chez des parents au premier degré ou tout médicament concomitant connu pour prolonger l'intervalle QT et provoquer des torsades de pointes.
- Maladie cardiaque cliniquement significative (par exemple : active) : AVC ou infarctus du myocarde dans les 6 mois précédent l’inclusion, angor instable, insuffisance cardiaque congestive NYHA ≥ 3 ou arythmie cardiaque nécessitant un traitement pendant l’étude ou qui pourrait interférer avec l’observance du patient ou non contrôlées par un traitement.
- Traitements locaux (neurochirurgie ou traitement stéréotaxique) des métastases cérébrales pratiqués dans les 2 semaines précédant l’inclusion.
- Traitement local au niveau du cerveau prévu pendant le traitement à l'étude.
- Autres traitements anticancéreux en cours (y compris l’hormonothérapie).
- Traitement antérieur par osimertinib ou un autre inhibiteur de l'EGFR de 3ème génération.
- Traitement antérieur par radiothérapie, incluant le poumon, dans les 4 semaines avant l'inclusion ou patient n'ayant pas récupéré des toxicités induites par la radiothérapie. Pour tous les autres sites (y compris la radiothérapie sur les vertèbres et les côtes thoraciques) : radiothérapie dans les 2 semaines avant l’inclusion ou patient n’ayant pas récupéré des effets indésirables induits par la radiothérapie. La radiothérapie palliative des lésions osseuses dans les 2 semaines avant l’inclusion est autorisée.
- Traitement en cours par des médicaments ou des compléments à base de plante connus pour être de puissants inducteurs du CYP3A4 ou incapable d’arrêter leur utilisation au moins 3 semaines avant la 1ère dose du traitement à l’étude (voir annexe 2 du protocole). Tous les patients doivent essayer d’éviter l’utilisation concomitante de médicaments, de compléments à base de plantes et/ou l’ingestion d’aliments connus comme étant des inducteurs du CYP3A4.
- Patient ayant déjà été inclus et traité dans cette étude ou dans une autre étude clinique (à l’exception des études biologiques consistant à collecter des échantillons uniquement).
- Intervention chirurgicale majeure (par ex. : intrathoracique, intra-abdominale ou intra-pelvienne) dans les 4 semaines précédant l’inclusion ou patient n’ayant pas récupéré des effets indésirables d’une telle procédure.
- Infection active ou sévère.
- Patient n’ayant pas récupéré de toutes les toxicités liées aux traitements anticancéreux antérieurs à un grade ≤ 1 (CTCAE v 5.0), à l’exception de l’alopécie et de la neuropathie liée au traitement (grade ≤ 2 autorisé).
- Antécédents d’hypersensibilité à l’un des excipients actifs ou inactifs de l’osimertinib ou à des médicaments ayant une structure chimique similaire ou appartenant à la même classe que l’osimertinib.
- Incapacité à respecter les exigences de l’étude selon l’investigateur.
- Déficience empêchant une compréhension complète des exigences de l’étude.
- Nausées et vomissements réfractaires, maladies gastro-intestinales chroniques ou résection intestinale importante empêchant l’absorption adéquate de l’osimertinib.
- Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
- Femme enceinte ou en cours d’allaitement.
- Cohorte 2 uniquement : traitement antérieur avec n'importe quel EGFR TKI.
Critère(s) d’évaluation principal(aux) : Taux de réponse objective.
Carte des établissements
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Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Grenoble Alpes
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Hôpital Jean Minjoz
3 boulevard Alexandre Fleming
25030 Besançon
Franche-Comté03 81 66 88 04
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Centre Hospitalier Intercommunal (CHI) de Créteil
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Hôpital Larrey
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Hôpital Tenon
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Hôpital Tenon
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Centre Hospitalier (CH) de la Côte Basque
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Hôpital François Mitterrand
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Hôpital Sainte Musse
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Hôpital Louis Pasteur - Colmar
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Centre Hospitalier (CH) de Pau
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Institut Paoli-Calmettes (IPC)
232 boulevard de Sainte Marguerite
13273 Marseille
PACA04 91 22 33 02
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Gustave Roussy (IGR)
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L'hôpital nord-ouest - Site de Villefranche-sur-Saône
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Hôpital Ambroise Paré
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Hôpital Albert Calmette
Boulevard du Professeur Jules Leclercq
59037 Lille
Nord-Pas-de-Calais03 20 44 56 12
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Institut de Cancérologie de l'Ouest (ICO) - Site de Saint-Herblain
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Hôpital Sud - Amiens
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Hôpital de La Source
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Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Caen
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Hôpital Bretonneau
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Institut de Cancérologie de l'Ouest (ICO) - Centre Paul Papin
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Institut régional du Cancer de Montpellier (ICM) Val d'Aurelle
Parc Euromédecine
34298 Montpellier
Languedoc-Roussillon04 67 33 61 35
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Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Limoges
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Centre Hospitalier (CH) de la Réunion - Site de Saint-Pierre
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Hôpital Nord - AP-HM
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Centre Hospitalier (CH) du Mans
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Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille (AP-HM)
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Institut Sainte Catherine - Institut du cancer Avignon-Provence
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Centre Georges-François Leclerc
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Hôpital Saint André
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Hôpital Sainte Anne (HIA)
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Centre Hospitalier (CH) Félix Guyon
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Hôpital Pontchaillou
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Centre Hospitalier (CH) du Pays d'Aix
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Centre Léon Bérard
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Centre Hospitalier Lyon-Sud
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Hôpital Foch
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Hôpital Bichat-Claude Bernard