Étude PAOLA : étude de phase 3, randomisée, en double aveugle, comparant l’efficacité d’un traitement de manitenance par olaparib par rapport à un placebo, chez des patientes ayant un cancer séreux ou endométrioïde, de haut grade (stade IIIB-IV, FIGO) de l’ovaire, des trompes de Fallope, ou du péritoine, ayant répondu à une chimiothérapie de première ligne à base de sel de platine et de taxane, associée au bevacizumab.
Mis à jour le
Type(s) de cancer(s) :
- Cancer avancé de l’ovaire, des trompes de Fallope, ou du péritoine de stade IIIB-IV (FIGO), séreux ou endométrioïde de haut grade.
Spécialité(s) :
- Thérapies Ciblées
Sexe :
femmes
Catégorie âge :
Supérieur ou égal à 18 ans.
Promoteur :
Groupe ARCAGY-GINECO
Etat de l'essai :
clos aux inclusions
Financement :
AstraZeneca Roche SAS
Collaborations :
Arbeitsgemeinschaft Gynäkologische Onkologie (AGO) Belgian Gynaecological Oncology Group (BGOG) Multicenter Italian Trials in Ovarian Cancer (MITO) Ascopharm Groupe Novasco Nordic Society of Gynaecological Oncology (NSGO) Mario Negri Gynecologic Oncology group (MaNGO) Groupe Espagnol de Recherche sur le Cancer de l'Ovaire (GEICO)
Avancement de l'essai :
Ouverture effective le : 15/04/2015
Nombre d'inclusions prévues en France : 300
Nombre d'inclusions prévues tous pays : 782
Nombre effectif en France : 387 au 31/08/2017
Nombre effectif tous pays : - au -
Clôture effective le : 08/08/2019
Résumé
L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité d’un traitement de maintenance par olaparib par rapport à un placebo, chez des patientes ayant un cancer séreux ou endométrioïde de haut grade de l’ovaire, des trompes de Fallope ou du péritoine, ayant répondu à une chimiothérapie de première ligne à base de sel de platine et de taxane, associée au bevacizumab. Les patientes seront réparties de façon aléatoire en deux groupes, trois à neuf semaines après la dernière administration de la chimiothérapie de première ligne : Les patientes du premier groupe recevront des comprimés d’olaparib, deux fois par jour pendant deux ans, ou jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Les patientes du deuxième groupe recevront des comprimés de placebo selon les mêmes modalités que l'olaparib. Dans le cadre de cette étude, ni le patient, ni le médecin ne connaitront le type de traitement attribué (placebo ou olaparib). Les patientes seront revues toutes les trois semaines pendant les six premiers mois, puis toutes les six semaines jusqu’à la fin du traitement. Le bilan de suivi comprendra notamment un examen clinique complet, un examen biologique (prélèvement sanguin), une évaluation tumorale (dosage de CA-125 tous les trois mois et scanner et/ou IRM tous les six mois) et un questionnaire de qualité de vie tous les trois mois.
Population cible
- Type de cancer : thérapeutique
- Sexe : femmes
- Age : Supérieur ou égal à 18 ans.
Références de l'essai
- N°RECF : RECF2724
- EudraCT/ID-RCB : 2014-004027-52
- Liens d'intérêt : http://clinicaltrials.gov/show/NCT02477644
Caractéristiques de l'essai
- Type de l'essai : thérapeutique
- Essai avec tirage au sort : Oui
- Essai avec placebo : Oui
- Phase : 3
- Etendue d'investigation : multicentrique - Europe
Contacts de l’essai
Scientifique de l'essai
Éric PUJADE-LAURAINE
8 rue de Lamennais,
75008 Paris,
01 84 85 20 00
Détails plus scientifiques
Titre officiel de l’essai : Etude de phase III, multicentrique, randomisée, en double aveugle, comparant Olaparib vs Placebo chez des patientes présentant un cancer avancé de l’ovaire, des trompes de Fallope ou du péritoine de stade FIGO IIIB-IV, séreux ou endométrioïde de haut grade, traitées en première ligne par chimiothérapie associant un sel de platine et un taxane avec le bevacizumab pendant la chimiothérapie puis en entretien.
Résumé à destination des professionnels : Il s’agit d’une étude de phase 3, randomisée, en double aveugle et multicentrique. Les patientes sont randomisées en deux bras, 3 à 9 semaines après la dernière administration de la chimiothérapie de première ligne : - Bras A : les patientes reçoivent un traitement par olaparib PO 2 fois par jour pendant 2 ans, ou jusqu’à progression ou toxicité. - Bras B : les patientes reçoivent un placebo par voie orale selon les mêmes modalités que l'olaparib. Les patientes sont revues toutes les 3 semaines pendant les 6 premiers mois, puis toutes les 6 semaines jusqu’à la fin du traitement. Le bilan de suivi comprend notamment un examen clinique complet, un examen biologique (prélèvement sanguin), une évaluation tumorale (dosage de CA-125 tous les 3 mois et scanner et/ou IRM tous les 6 mois) et un questionnaire de qualité de vie tous les 3 mois.
Objectif(s) principal(aux) : Déterminer l’efficacité d’un traitement de maintenance par olaparib comparé à du placebo en termes de survie sans progression (PFS1) (RECIST v 1.1).
Objectifs secondaires :
- Déterminer le délai de survenue de la progression la plus précoce (imagerie, CA-125 ou décès).
- Déterminer le délai entre la randomisation et l’initiation du traitement à la rechute.
- Déterminer le délai entre la randomisation et la seconde rechute (PFS2).
- Déterminer le délai entre la randomisation et l’initiation du traitement de la seconde rechute.
- Déterminer la survie globale.
- Évaluer la sécurité et la tolérance d’un traitement d’entretien par olaparib comparé au placebo.
- Comparer la qualité de vie des patientes entre les deux bras de traitement.
- Évaluer l’impact pharmaco-économique du traitement et de la maladie.
Critères d’inclusion :
- Age ≥ 18 ans.
- Diagnostic histologique d’un cancer séreux ou endométrioïde de l’ovaire, des trompes de Fallope ou du péritoine de stade IIIB, IIIC ou IV (FIGO), de haut grade, ou tout autre cancer épithélial non mucineux chez une patiente présentant une mutation germinale délétère BRCA1 ou 2.
- Six à neuf cures de chimiothérapie de première ligne à base de sel de platine et taxane, administrées avant la randomisation.
- Traitement comprenant au moins 3 cures de bevacizumab associé aux 3 dernières cures de chimiothérapie à base de sel de platine, administrées avant la randomisation pendant 15 mois.
- Non évidence de maladie (NED), ou réponse complète ou partielle avant la randomisation.
- Patiente ayant récupéré de toute toxicité majeure de la chimiothérapie (grade < 1, CTC-AE), excepté l’alopécie et les neuropathies périphériques.
- Disponibilité d’un échantillon tumoral prélevé lors du geste chirurgical initial fixé dans le formol et inclus en paraffine, pour une analyse centralisée de la mutation BRCA, en vue de la stratification pour la randomisation.
- Indice de performance ≤ 1 (ECOG).
- Fonction hématologique : neutrophiles ≥ 1,5 x 10^9/L, hémoglobine ≤ 10 g/dL (sans transfusion au cours des 28 jours précédant la randomisation), plaquettes ≤ 100 x 10^9/L, PTT ≤ 1,5 X LNS
- Fonction hépatique : bilirubine totale ≤ 1,5 x LNS, transaminases <= 2,5 x LNS (ou ≥ 5 en cas de métastase hépatique).
- Fonction rénale : créatinine sérique ≤ 1,5 x LNS ou clairance de la créatinine > 50 mL/min, protéinurie sur bandelette urinaire < 2+.
- Pression artérielle normale ou hypertension traitée et contrôlée (tension systolique ≤ 140 mmHg et/ou diastolique <= 90 mmHg).
- Patiente affiliée à la sécurité sociale.
- Patiente ménopausée ou statut ménopausal pour les patientes en âge de procréer.
- Consentement éclairé signé.
Critères de non inclusion :
- Radiothérapie antérieure dans les 6 semaines précédant le début du traitement à l’étude.
- Chirurgie majeure dans les 4 semaines précédant le début du traitement. Les patientes doivent avoir récupéré complètement des effets secondaires de la chirurgie.
- Antécédent d’allogreffe de moelle osseuse.
- Antécédent de traitement par inhibiteur de PARP, y compris l’olaparib.
- Administration simultanée d’un autre traitement par chimiothérapie ou un autre traitement anticancéreux (hormonothérapie, radiothérapie).
- Utilisation chronique récente d’aspirine (dose > 325 mg/j), dans les 10 jours avant le début du traitement à l’étude.
- Utilisation concomitante d’un inhibiteur du cytochrome CYP3A4 comme le ketoconazole, l’itraconazole, le ritonavir, l’indinavir, le saquinavir, la télithromycine, la clarithromycine, ou le nelfinavir.
- Incapacité de recevoir un traitement par voie orale, ou altération de la fonction gastro-intestinale pouvant altérer de façon significative l'absorption du médicament à l’étude.
- Hypersensibilité connue à l’olaparib ou l’un de ces composants.
- Preuve de progression clinique, radiologique ou sérologique (CA-125) durant le traitement de première ligne et avant la randomisation dans l’étude.
- Cancer non-épithélial de l’ovaire, des trompes de Fallope ou du péritoine (tumeurs germinales).
- Tumeurs de l’ovaire à bas potentiel de malignité (tumeurs borderline), carcinome mucineux.
- Cancer synchrone de l’endomètre excepté : stade < II, ou patiente < 60 ans au moment du diagnostic d’un cancer de l’endomètre de stade IA ou IB, de grade 1 ou 2, ou un adénocarcinome endométrioïde stade IA de grade 3, ou patiente > 60 ans au moment du diagnostic d’un cancer de l’endomètre endométrioïde de stade IA de grade 1 ou 2.
- Adénocarcinome à cellules claires ou carcinosarcome de l’endomètre.
- Antécédent de syndrome myélodysplasique ou de leucémie myéloïde aiguë.
- Patiente ayant présenté un délai de plus de 2 semaines pour cause de toxicité hématologique au cours d’au moins un cycle de chimiothérapie.
- Antécédent de crise hypertensive (CTC-AE grade 4) ou d’encéphalopathie hypertensive.
- Maladie cardiovasculaire cliniquement significative comme : un infarctus de myocarde ou angine de poitrine instable dans les 6 mois précédant la randomisation, insuffisance cardiaque congestive de grade ≥ 2 (NYHA), arythmie cardiaque grave nécessitant un traitement (excepté la fibrillation auriculaire ou la tachycardie supra ventriculaire paroxystique), pathologie vasculaire périphérique de grade > 3 (symptomatique, interférant avec les activités quotidiennes et nécessitant une intervention ou une correction).
- Antécédent d’accident vasculaire cérébral, d’accident ischémique transitoire ou d’hémorragie sous arachnoïdienne dans les 6 mois précédant la randomisation.
- Antécédent de troubles hémorragiques dans les 6 mois précédant la randomisation.
- Evidence de diathèse hémorragique ou d’une coagulopathie importante (en absence de coagulation).
- Antécédent ou suspicion de métastase cérébrale ou de compression de la moelle épinière.
- Antécédent ou preuve à l’examen neurologique d’une pathologie du système nerveux central (SNC) excepté une maladie du SNC considérée comme ayant été correctement traitée par un traitement standard.
- Blessure traumatique significative dans les 4 semaines avant la randomisation.
- Problème de cicatrisation, ulcère ou fracture osseuse.
- Antécédent de fistule abdominale, de perforation gastro-intestinale, ou de saignement gastro-intestinal, lié à la prise d’un traitement anti-VEGF, dans les 6 mois précédant le début du traitement.
- Présence d’une occlusion intestinale, ou maladie sub-occlusive liée au cancer.
- Présence de l’air dans l’abdomen sans raison évidente (paracentèse ou conséquence de la chirurgie récente).
- Antécédent de malignité dans les 5 années précédentes, à l'exception du carcinome du col utérin in situ, ou du cancer cutané non mélanome, ou un carcinome canalaire in situ, ou un cancer du sein triple négatif correctement traité depuis au moins 3 ans, ou tout autre cancer considéré comme ayant été correctement traité.
- Sérologie VIH positive ou infection par le virus de l’hépatite B ou C incontrôlée.
- Toute autre maladie, ou trouble fonctionnel, ou anomalie à l’examen clinique ou à l’examen de laboratoires, qui pourrait interférer avec la sécurité du patient, l’observance aux procédures de l’étude et à toutes autres exigences du protocole.
- Patient ayant participé à un essai clinique avec un produit à l’étude durant la chimiothérapie et avant la randomisation.
- Femme enceinte ou en cours d’allaitement.
Critère(s) d’évaluation principal(aux) : Survie sans progression (PFS1) (RECIST v 1.1).
Carte des établissements
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Centre Léon Bérard
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Oncopole Claudius Regaud
20-24 rue du Pont Saint-Pierre
31052 Toulouse
Midi-Pyrénées05 61 42 41 19
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Institut de Cancérologie de Lorraine - Alexis Vautrin
6 Avenue de Bourgogne
54500 Vandoeuvre-lès-Nancy
Lorraine03 83 59 83 31
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Institut de Cancérologie de l'Ouest (ICO) - Centre Paul Papin
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Centre Hospitalier Départemental (CHD) Vendée
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Hôpital Tenon
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Centre François Baclesse
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Institut de Cancérologie de l'Ouest (ICO) - Site de Saint-Herblain
boulevard Jacques Monod
44805 Saint-Herblain
Pays de la Loire02 40 67 99 49
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Polyclinique Bordeaux Nord Aquitaine
15-35 rue Claude Boucher
33077 Bordeaux
Aquitaine05 56 43 73 54
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Centre Catherine de Sienne
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Centre Armoricain Radiothérapie d'Imagerie médicale et d'Oncologie (CARIO)
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Institut de cancérologie Strasbourg Europe (ICANS)
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Centre Henri Becquerel
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Hôpital de la Milétrie
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Gustave Roussy (IGR)
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Institut Daniel Hollard
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Institut Bergonié
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Clinique de Francheville
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Institut régional du Cancer de Montpellier (ICM) Val d'Aurelle
Parc Euromédecine
34298 Montpellier
Languedoc-Roussillon04 67 61 30 63
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Centre Oscar Lambret
3 rue Frédéric Combemale
59020 Lille
Nord-Pas-de-Calais03 20 29 59 44
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Centre Jean Perrin
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Clinique Victor Hugo - Centre Jean Bernard
18 rue Victor Hugo
72015 Mans
Pays de la Loire-
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Centre Antoine Lacassagne
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Hôpital de La Source
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Centre Azuréen de Cancérologie
1 place du Docteur Jean-Luc Broquerie
6250 Mougins
PACA-
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Centre Eugène Marquis
Rue de la Bataille Flandres-Dunkerque
35042 Rennes
Bretagne02 99 25 32 32
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Hôpital Cochin
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Centre Georges-François Leclerc
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Hôpital Européen Georges Pompidou (HEGP)
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Institut Sainte Catherine - Institut du cancer Avignon-Provence
2250 Chemin de Baigne-pieds
84918 Avignon
PACA06 12 70 15 94
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Institut Paoli-Calmettes (IPC)
232 boulevard de Sainte Marguerite
13273 Marseille
PACA04 91 22 35 37
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Hôpital Jean Minjoz
3 boulevard Alexandre Fleming
25030 Besançon
Franche-Comté06 64 22 01 01
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Centre Hospitalier Lyon-Sud
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Hôpital Claude Huriez
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Clinique Pasteur - ONCORAD
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Hôpital Albert Michallon
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Clinique Sainte Anne
182 route de la Wantzenau
67000 Strasbourg
Alsace03 88 45 37 50
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Institut Curie - Site de Saint-Cloud
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Institut Curie - site de Paris
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Centre Hospitalier (CH) de Mont-de Marsan
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Hôpitaux Universitaires de Strasbourg (HUS)
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Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph