Etude PULSE : étude de non infériorité de phase 3, randomisée évaluant le pembrolizumab comme traitement d’entretien à dose conventionnelle ou adaptée, chez des patients atteints d’un cancer du pumon non épidermoïde.

Type(s) de cancer(s) :

  • Cancer du poumon non à petites cellules non épidermoïde métastatique.

Spécialité(s) :

  • Chimiothérapie
  • Immunothérapie - Vaccinothérapie

Sexe :

hommes et femmes

Catégorie âge :

Supérieur ou égal à 18 ans.

Promoteur :

Gustave Roussy (IGR)

Etat de l'essai :

ouvert aux inclusions

Avancement de l'essai :

Ouverture prévue le : -
Ouverture effective le : 20/03/2023
Fin d'inclusion prévue le : 15/01/2029
Fin d'inclusion effective le : -
Dernière inclusion le : -
Nombre d'inclusions prévues:
France: 1166
Tous pays: -
Nombre d'inclusions faites :
France: -
Tous pays: -
Nombre de centre prévus :
France: -
Tous pays: -

Résumé

L’immunothérapie fait partie du traitement standard du cancer du poumon dit non à petites cellules à un stade avancé (CPNPC). Le système immunitaire (défenses naturelles) possède des armes – des globules blancs, aussi appelés lymphocytes T – dont l’un des rôles est d’éliminer les cellules tumorales susceptibles d'apparaître dans l'organisme. Cependant ce mécanisme de réponse immunitaire est contré par les cellules cancéreuses qui envoient des signaux qui désactivent les lymphocytes T. Ces derniers ne sont alors plus en mesure de les identifier ni de les détruire. Les molécules à usage thérapeutique (nivolumab - OPDIVO® ou pembrolizumab - KEYTRUDA® ou atezolizumab -TECENTRIQ®) qui sont proposées en immunothérapie sont des anticorps monoclonaux* qui visent à stimuler le système immunitaire et à détruire les cellules tumorales.   Lors du diagnostic du CBNPC, une association d’immunothérapie et de chimiothérapie peut être proposée à tous les patients, sous réserve d’absence de contre-indication. En cas de cancer dit non épidermoïde (adénocarcinome par exemple), il est standard de proposer un traitement d’induction par 4 cycles d’une double chimiothérapie + pembrolizumab. Ensuite un traitement de maintenance avec une seule chimiothérapie et pembrolizumab est administré toutes les 3 semaines. Le but de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance d’une dose standard de pembrolizumab (200 mg) toutes les 3 semaines ou toutes les 6 semaines. En effet, le médicament restant très longtemps dans le sang (environ 5 mois), il n’est pas certain qu’un rythme de 3 semaines soit nécessaire. Il s'agit d'un essai dit de phase III (permettant d’évaluer l’efficacité) ouvert (le patient et l’équipe médicale connaissent le traitement reçu), randomisé* (un tirage au sort sera effectué pour déterminer le traitement délivré), évaluant ces 2 stratégies.

Population cible

  • Type de cancer : thérapeutique
  • Sexe : hommes et femmes
  • Age : Supérieur ou égal à 18 ans.

Références de l'essai

  • N°RECF : RECF-005198
  • EudraCT/ID-RCB : 2021-006795-16
  • Liens d'intérêt : https://www.clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT05692999

Caractéristiques de l'essai

  • Type de l'essai : thérapeutique
  • Essai avec tirage au sort : Oui
  • Essai avec placebo : Non
  • Phase : 3
  • Etendue d'investigation : multicentrique - France

Détails plus scientifiques

Titre officiel de l’essai : PULSE : Pembrolizumab en maintenance à dose conventionnelle ou adaptée dans le cancer bronchique non épidermoïde : une étude de non infériorité

Résumé à destination des professionnels : L’immunothérapie fait partie du traitement standard du cancer du poumon dit non à petites cellules à un stade avancé (CPNPC). Le système immunitaire (défenses naturelles) possède des armes – des globules blancs, aussi appelés lymphocytes T – dont l’un des rôles est d’éliminer les cellules tumorales susceptibles d'apparaître dans l'organisme. Cependant ce mécanisme de réponse immunitaire est contré par les cellules cancéreuses qui envoient des signaux qui désactivent les lymphocytes T. Ces derniers ne sont alors plus en mesure de les identifier ni de les détruire. Les molécules à usage thérapeutique (nivolumab - OPDIVO® ou pembrolizumab - KEYTRUDA® ou atezolizumab -TECENTRIQ®) qui sont proposées en immunothérapie sont des anticorps monoclonaux* qui visent à stimuler le système immunitaire et à détruire les cellules tumorales.   Lors du diagnostic du CBNPC, une association d’immunothérapie et de chimiothérapie peut être proposée à tous les patients, sous réserve d’absence de contre-indication. En cas de cancer dit non épidermoïde (adénocarcinome par exemple), il est standard de proposer un traitement d’induction par 4 cycles d’une double chimiothérapie + pembrolizumab. Ensuite un traitement de maintenance avec une seule chimiothérapie et pembrolizumab est administré toutes les 3 semaines. Le but de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance d’une dose standard de pembrolizumab (200 mg) toutes les 3 semaines ou toutes les 6 semaines. En effet, le médicament restant très longtemps dans le sang (environ 5 mois), il n’est pas certain qu’un rythme de 3 semaines soit nécessaire. Il s'agit d'un essai dit de phase III (permettant d’évaluer l’efficacité) ouvert (le patient et l’équipe médicale connaissent le traitement reçu), randomisé* (un tirage au sort sera effectué pour déterminer le traitement délivré), évaluant ces 2 stratégies.

Objectif(s) principal(aux) : Evaluer la survie globale

Critères d’inclusion :

  • AVANT LA PHASE D'INDUCTION :
  • Diagnostic confirmé histologiquement ou cytologiquement de cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) non épidermoïde.
  • Stade III ou stade IV non opérable / non irradiable.
  • Le patient doit être éligible pour recevoir 3 ou 4 cycles de traitement d'induction combiné avec pembrolizumab plus platine (cisplatine ou carboplatine) et pemetrexed.
  • En présence d'une mutation EGFR, d'un réarrangement ALK ou ROS1 le patient doit avoir reçu au moins une ligne de thérapie ciblée spécifique.
  • Âge ≥ 18 ans.
  • Statut de performance 0 ou 1.
  • Patient affilié à un système de sécurité sociale ou bénéficiaire de celui-ci.
  • Consentement éclairé signé.
  • AVANT LA PHASE D'ENTRETIEN :
  • Diagnostic confirmé histologiquement ou cytologiquement de cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) non épidermoïde.
  • Stade III ou stade IV non opérable / non irradiable.
  • A reçu 3 ou 4 cycles de traitement d'induction combiné avec pembrolizumab plus platine (cisplatine ou carboplatine) et pemetrexed.
  • Le patient doit être éligible pour recevoir un traitement d'entretien par pembrolizumab avec ou sans pemetrexed, dernier cycle de chimiothérapie d'induction dans les 42 jours avant la randomisation.
  • Maladie stable, réponse partielle ou complète selon les critères RECIST 1.1 après chimiothérapie d'induction et pembrolizumab. Les lésions cibles ne sont pas requises avant la randomisation.
  • En présence d'une mutation EGFR, d'un réarrangement ALK ou ROS1, le patient doit avoir reçu au moins une ligne de thérapie ciblée spécifique (pas besoin d'une deuxième fois si déjà vérifié avant la phase d'induction).
  • Les patients présentant des métastases cérébrales initiales seront éligibles en cas de stabilité ou d'absence de signe de progression et s'ils restent cliniquement stables.
  • Âge ≥ 18 ans.
  • Indice de performance 0 ou 1.
  • Fonction rénale : Clairance de la créatinine > 30 ml/min selon Cockcroft-Gault* ou MDRD si le patient débute un traitement d'entretien uniquement avec pembrolizumab mais ≥ 45 ml/min si le patient reçoit du pemetrexed plus pembrolizumab.
  • Fonction hépatique : Bilirubine ≤ 1,5 limite supérieure de la normale (LSN), Transaminases, Phosphatase alcaline ≤ 2,5 x LSN sauf en cas de métastases hépatiques (5 x LSN).
  • Les patients peuvent avoir reçu une chimiothérapie à base de platine comme traitement adjuvant ou néoadjuvant, ou avec une radiothérapie pour un cancer du poumon localisé, à condition que la chimiothérapie ait été arrêtée plus de 6 mois avant le premier cycle de chimiothérapie d'induction.
  • Les patients peuvent avoir reçu des inhibiteurs de points de contrôle immunitaires comme traitement adjuvant ou néoadjuvant, ou comme traitement de consolidation après une radiothérapie pour un cancer du poumon localisé, mais les inhibiteurs de points de contrôle
  • immunitaires doivent être terminés au moins 12 mois avant le premier cycle de chimiothérapie d'induction pour un stade avancé.
  • Une femme est éligible à l'étude si elle n'est plus susceptible de procréer (physiologiquement inapte à mener une grossesse), ce qui inclut les femmes qui ont subi : une hystérectomie, une ovariectomie, une ligature bilatérale des trompes.
  • Femmes ménopausées : Les patientes n'utilisant pas de traitement hormonal substitutif doivent avoir eu une cessation complète de leurs règles depuis au moins un an et être âgées de plus de 40 ans ou, en cas de doute, avoir un taux de FSH (hormone folliculo-stimulante) > 40 mUI/mL et un taux d'estradiol < 40 pg/mL (< 150 pmol/L).
  • Les patientes utilisant un traitement hormonal substitutif doivent avoir eu une cessation complète de leurs règles depuis au moins un an et être âgées de plus de 45 ans ou avoir des signes de ménopause (taux de FSH et d'estradiol) avant de commencer le traitement hormonal substitutif.
  • Les femmes susceptibles de procréer sont éligibles si elles ont un test de grossesse sérique négatif dans la semaine précédant la première dose de traitement et de préférence le plus près possible de la première dose et si elles acceptent d'utiliser une méthode contraceptive efficace pendant la durée de l'étude jusqu'à 4 mois après la dernière dose du médicament à l'étude.
  • Les patients de sexe masculin sexuellement actifs doivent accepter d'utiliser un préservatif pendant l'étude et pendant au moins 4 mois après la dernière administration du traitement de l'étude. Il est également recommandé à leur partenaire en âge de procréer d'utiliser une méthode de contraception hautement efficace.
  • Patient affilié à un système de sécurité sociale ou bénéficiaire de celui-ci.
  • Consentement éclairé signé (uniquement pour les patients inclus après la phase d'induction).

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