Étude RETROLA : étude d’observation évaluant l’efficacité de l’olaparib à la suite d'une chimiothérapie à base de platine chez des patients ayant un cancer épithélial de l'ovaire, de la trompe de Fallope ou du péritoine récidivant.

Type(s) de cancer(s) :

  • Cancer épithélial de l'ovaire, de la trompe de Fallope ou du péritoine récidivant.

Spécialité(s) :

  • Chimiothérapie
  • Thérapies Ciblées

Sexe :

femmes

Catégorie âge :

Supérieur ou égal à 18 ans.

Promoteur :

Groupe ARCAGY-GINECO

Etat de l'essai :

clos aux inclusions

Financement :

AstraZeneca

Collaborations :

Groupe des Investigateurs Nationaux pour l'Étude des Cancers de l'Ovaire et du Sein (GINECO)

Avancement de l'essai :

Ouverture effective le : 11/10/2018
Nombre d'inclusions prévues : 112
Nombre effectif : 51 au 18/03/2019
Clôture effective le : 31/01/2020

Résumé

Les cellules d’une trompe de Fallope subissent parfois des changements qui rendent leur mode de croissance ou leur comportement anormal. Dans certains cas, ces changements peuvent causer un cancer. Le cancer de la trompe de Fallope prend naissance dans les cellules des trompes de Fallope. Une tumeur cancéreuse (maligne) est un amas de cellules cancéreuses qui peut envahir et détruire les tissus qui l’entourent. Elle peut aussi se propager (métastases) à d’autres parties du corps. Le cancer peut apparaître dans n’importe lequel des différents types de cellules présents dans les trompes de Fallope. Le cancer de la trompe de Fallope survient le plus souvent dans les cellules glandulaires qui se trouvent dans le revêtement des trompes. Ce type de cancer, appelé adénocarcinome de la trompe de Fallope, est semblable au carcinome séreux de l’ovaire. Le plus souvent, le cancer du péritoine est la multiplication, au niveau de la cavité péritonéale, de cellules cancéreuses provenant d’un des organes de l’abdomen. Chez la femme, l’origine la plus fréquente en est le cancer de l’ovaire. Dans d’autres cas, il s’agira de cancer du tube digestif ou des intestins. Plus rarement, le péritoine peut, lui-même, subir une évolution cancéreuse, on l’appelle alors cancer primitif péritonéal. Le cancer de l'ovaire est le huitième cancer le plus répandu chez les femmes et son diagnostic s'établit généralement à un stade avancé. Les cancers de l’ovaire se développent à partir de cellules qui composent les ovaires. Dans 90 % des cas, ce sont les cellules épithéliales situées à la surface externe des ovaires qui sont touchées : on parle dans ce cas d’adénocarcinome. Le traitement des cancers de l’ovaire repose principalement sur la chirurgie, qui vise à supprimer la totalité de la tumeur et de ses éventuelles extensions en dehors des ovaires. Une chimiothérapie peut être nécessaire, soit avant la chirurgie pour réduire la taille de la tumeur et faciliter son extraction, soit après la chirurgie, pour la compléter et limiter les risques de récidive. L'olaparib est un puissant inhibiteur des enzymes poly ADP-ribose polymérase humaines (PARP). Il bloque la croissance de certaines lignées de cellules tumorales et la croissance tumorale, soit en monothérapie, soit en association avec des chimiothérapies de référence. Les PARP sont nécessaires à la réparation efficace des cassures simple brin de l'ADN. L'olaparib empêche la dissociation de la PARP et la piège sur l'ADN, bloquant ainsi le processus de réparation. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’olaparib dans la vie réelle chez des patientes ayant un cancer épithélial de l'ovaire, de la trompe de Fallope ou du péritoine récidivant après chimiothérapie à base de platine. Cette étude consistera à examiner les dossiers médicaux de patientes qui ont reçus de l'olaparib.

Population cible

  • Type de cancer : observationnelle
  • Sexe : femmes
  • Age : Supérieur ou égal à 18 ans.

Références de l'essai

  • N°RECF : RECF4039

Caractéristiques de l'essai

  • Type de l'essai : observationnelle
  • Essai avec tirage au sort : Non
  • Essai avec placebo : Non
  • Phase : sans
  • Etendue d'investigation : multicentrique - France

Contacts de l’essai

Scientifique de l'essai

Thibault DE LA MOTTE ROUGE

Rue de la Bataille Flandres-Dunkerque,
35042 Rennes,

02.99.25.31.79

http://www.centre-eugene-marquis.fr/

Contact public de l'essai

- NON PRéCISé

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Détails plus scientifiques

Titre officiel de l’essai : Observational retrospective cohort study in patients with relapsed epithelial ovarian, fallopian tube, or peritoneal cancer treated with olaparib following response to platinium-based chemotherapy.

Résumé à destination des professionnels : Il s'agit d'une étude de cohorte observationnelle, rétrospective nationale et multicentrique. Cette étude est réalisée en examinant les dossiers médicaux de toutes les patientes traitées par l’olaparib (hors étude clinique) pour un cancer épithélial de l'ovaire, de la trompe de Fallope ou du péritoine récidivant après une chimiothérapie à base de platine.

Objectif(s) principal(aux) : Evaluer la survie sans progression.

Objectifs secondaires :

  • Evaluer l’incidence des évènements indésirables et leur traitement dans la vie réelle.
  • Evaluer la survie globale.
  • Evaluer la durée moyenne et médiane du traitement par l'olaparib.

Critères d’inclusion :

  • Femme ≥ 18 ans.
  • Cancer de l'ovaire, cancer primitif du péritoine et/ou cancer de la trompe de Fallope confirmés histologiquement et traités par olaparib dans un contexte de vie réelle, entre mai 2014 et mars 2017, quelle que soit la ligne de traitement choisie.
  • Les patientes peuvent être vivantes ou décédées au moment de l’extraction des données du dossier médical.
  • Les patientes ne doivent avoir aucune objection à ce que les données anonymisées soient collectées et soumises à un traitement automatisé.

Critères de non inclusion :

  • Patiente ayant reçu de l'olaparib au cours d'une étude clinique.

Critère(s) d’évaluation principal(aux) : Survie sans progression.

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