Etude RevoCAN : étude de phase 1b-2 visant à évaluer la tolérance et l’efficacité d’AsiDNATM chez des patientes ayant un cancer de l’ovaire en rechute, sensible au platine, et traitées avec niraparib depuis au moins 6 mois.
Mis à jour le
Type(s) de cancer(s) :
- Cancer de l’ovaire en rechute.
Spécialité(s) :
- Thérapies Ciblées
Sexe :
femmes
Catégorie âge :
Supérieur ou égal à 18 ans.
Promoteur :
Gustave Roussy (IGR)
Etat de l'essai :
clos aux inclusions
Financement :
Onxeo
Collaborations :
Groupe des Investigateurs Nationaux pour l'Étude des Cancers de l'Ovaire et du Sein (GINECO)
Avancement de l'essai :
Ouverture prévue le : -
Ouverture effective le : 05/10/2020
Fin d'inclusion prévue le : 04/04/2024
Fin d'inclusion effective le : 04/04/2024
Dernière inclusion le : 05/12/2024
Nombre d'inclusions prévues:
France: 26
Tous pays: -
Nombre d'inclusions faites :
France: 13
Tous pays: -
Nombre de centre prévus :
France: 7
Tous pays: -
Résumé
Les cancers de l’ovaire se développent à partir de cellules qui composent les ovaires. Il y a différents types de cancer de l’ovaire en fonction du type de cellule touché. Dans la plupart des cas, ce sont les cellules épithéliales situées à la surface externe des ovaires qui sont touchées. Le traitement des cancers de l’ovaire repose principalement sur la chirurgie, qui vise à supprimer la totalité de la tumeur et de ses éventuelles extensions en dehors des ovaires. Une chimiothérapie peut être nécessaire, soit avant la chirurgie pour réduire la taille de la tumeur et faciliter son extraction, soit après la chirurgie, pour la compléter et limiter les risques de récidive. Lorsqu’une chirurgie ne peut être envisagée à cause de l’étendue trop importante de la tumeur, la chimiothérapie est alors le traitement principal du cancer. Le niraparib est indiqué dans le traitement des cancers de l’ovaire. Il inhibe les PARP (poly-ADP ribose polymérase) qui sont des enzymes responsables de la réparation de l’ADN. En bloquant l’activité des PARP, le niraparib induit des dommages à l’ADN et la mort des cellules cancéreuses. L’AsiDNATM contient un fragment d’ADN artificiel endommagé devant être réparé. Les enzymes responsables de la réparation de l’ADN sont attirées par cette molécule et ne réparent pas l’ADN des cellules cancéreuses, entraînant ainsi la mort cellulaire. L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance et l’efficacité de l’AsiDNATM chez des patientes ayant un cancer de l’ovaire et traitées au niraparib. L’essai se déroulera en 2 étapes. Lors de la 1ère étape, les patientes recevront de l’AsiDNATM à la dose active la plus élevée, associé à du niraparib, 1 fois par jour. En cas d’intolérance, la dose d’AsiDNATM administrée passe à la dose active immédiatement inférieure. L’AsiDNATM sera administré pendant 3 jours lors de la 1ère semaine, puis une fois par semaine. Lors de la 2ème étape, les patientes recevront de l’AsiDNATM à la dose recommandée, déterminée lors de la première étape, une fois par semaine, associé à du niraparib par voie orale, une fois par jour. Les patients recevront le traitement jusqu’à la rechute ou intolérance. Une visite de suivi sera réalisée 4 semaines après l’arrêt du traitement à l’étude. Puis les patientes seront suivies une fois par an.
Population cible
- Type de cancer : thérapeutique
- Sexe : femmes
- Age : Supérieur ou égal à 18 ans.
Références de l'essai
- N°RECF : RECF4306
- EudraCT/ID-RCB : 2020-000825-18
Caractéristiques de l'essai
- Type de l'essai : thérapeutique
- Essai avec tirage au sort : Non
- Essai avec placebo : Non
- Phase : 1-2
- Etendue d'investigation : multicentrique - France
Contacts de l’essai
Scientifique de l'essai
Patricia PAUTIER
114 Rue Édouard Vaillant,
94800 Villejuif,
01 42 11 45 17
Détails plus scientifiques
Titre officiel de l’essai : Etude multicentrique de phase 1b-2, en ouvert, destinée à évaluer la tolérance et l’efficacité d’AsiDNATM, un inhibiteur de réparation de l’ADN administré par voie intraveineuse, introduit chez des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire en rechute, sensible au platine, et traitées avec niraparib depuis au moins 6 mois (RevoCAN).
Résumé à destination des professionnels : Il s’agit d’une étude de phase 1b-2, non randomisé, à un seul bras et multicentrique. L’essai comprend 2 phases. 1- Phase 1b : les patientes reçoivent de l’AsiDNATM IV à la dose active la plus élevée, en association avec du niraparib PO, une fois par jour. En cas d’intolérance, la dose d’AsiDNATM administrée passe à la dose active immédiatement inférieure. Les patientes reçoivent de l’AsiDNATM IV à J1, J2, J3, J8 et J15 lors de la première cure de 21 jours puis des perfusions hebdomadaires. 2- Phase 2 : les patientes reçoivent de l’AsiDNATM IV à la dose recommandée établie lors de la phase 1b, une fois par semaine et du niraparib PO une fois par jour. Le traitement continue jusqu’à progression de la maladie ou toxicité inacceptable. Les patients sont revus 4 semaines après arrêt du traitement à l’étude, puis une fois par an.
Objectif(s) principal(aux) : Evaluer la tolérance et l’efficacité d’AsiDNATM.
Objectifs secondaires :
- Evaluer la tolérance globale d’AsiDNATM.
- Evaluer la CA 125 (cancer antigen 125).
- Survie sans progression.
- Survie globale.
Critères d’inclusion :
- Femmes d’âge ≥ 18 ans.
- Cancer de l'ovaire, cancer de la trompe de Fallope ou cancer péritonéal primitif diagnostiqué histologiquement.
- Indice de performance ≤ 1 (OMS).
- Disponibilité du statut BRCA.
- Espérance de vie ≥ 3 ans
- Au moins 2 cycles antérieurs de traitement contenant du platine et une maladie considérée comme sensible au platine.
- Niraparib reçu en entretien pendant au moins 6 mois et augmentation du CA 125 ≥ 2 x LSN dans les 2 semaines précédant le début du traitement.
- Absence de progression selon les critères RECIST dans les 2 semaines avant le début du traitement.
- Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, plaquettes ≥ 100 x 10^9/L et hémoglobine ≥ 9 g/dL.
- Fonction de coagulation : INR ˂ 1,2, sauf si le patient est traité par un anti-vitamine K.
- Fonction hépatique : bilirubine totale ≤ 1,5 x LNS et transaminases ≤ 2,5 x LNS.
- Fonction rénale : Débit de filtration glomérulaire ≥ 60 mL/min/1,73m2 selon la formule de la Chronic Kidney Disease Epidemiology Collaboration (CKD-EPI) et absence de protéines urinaires totales quantitatives (≤ 1,0 g / 24 heures)
- Test de grossesse sérique ou urinaire négatif dans les 4 jours précédant le début de l’étude.
- Contraception efficace pour les patientes en âge de procréer avant l’entrée dans l’étude, pendant la durée de l’étude et au moins pendant 3 mois après la fin du traitement à l’étude.
- Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
- Consentement éclairé signé.
Critères de non inclusion :
- Présence de sous-types de cellules mucineuses ou cellules claires de cancer épithélial de l'ovaire, de carcinosarcome ou de cancer de l'ovaire indifférencié.
- Autres tumeurs malignes au cours des 5 dernières années, à l'exception du cancer de la peau non-mélanome traité curativement ou du carcinome in situ du col de l'utérus et du cancer du sein in situ.
- Métastase du système nerveux central.
- Autre localisation tumorale nécessitant une intervention thérapeutique urgente.
- Maladie hépatique chronique importante.
- Trouble métabolique non contrôlé lié à la maladie ou d’un diabète non contrôlé.
- Insuffisance cardiaque congestive non contrôlée NYHA ≥ III ou IV, hypertension non contrôlée, maladie cardiaque instable.
- Traitement concomitant avec du bevacizumab.
- Traitement préalable avec un PARP inhibiteur en maintenance de première ligne.
- Patiente qui a reçu des anticorps de souris ou s'il y a eu une interférence médicale et / ou chirurgicale avec le péritoine ou la plèvre au cours des 28 jours précédents.
- Participation à un autre essai clinique avec tout médicament expérimental dans les 28 jours avant la première administration du médicament de l'étude.
- Toute condition psychiatrique pouvant empêcher le patient de se conformer aux contraintes du protocole
- Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
- Femme enceinte ou en cours d’allaitement.
Critère(s) d’évaluation principal(aux) : - Phase 1 : tolérance globale. - Phase 2 : efficacité sur CA125.
Carte des établissements
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Gustave Roussy (IGR)
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Institut Bergonié
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Institut régional du Cancer de Montpellier (ICM) Val d'Aurelle
Parc Euromédecine
34298 Montpellier
Languedoc-Roussillon04 67 61 30 63
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Centre Antoine Lacassagne
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Centre Hospitalier Lyon-Sud
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Institut de Cancérologie de l'Ouest (ICO) - Site de Saint-Herblain
boulevard Jacques Monod
44805 Saint-Herblain
Pays de la Loire02 40 67 97 14
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Hôpital Jean Minjoz