Étude SAVIMMUNE : étude de phase 2, évaluant la tolérance et l’efficacité du durvalumab chez des patients ayant un statut d’indice de performance (OMS) de 2-3, naïfs de traitement et ayant un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) de stade IV exprimant fortement PD-L1.
Mis à jour le
Type(s) de cancer(s) :
- Cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) de stade IV.
Spécialité(s) :
- Imagerie
- Immunothérapie - Vaccinothérapie
Sexe :
hommes et femmes
Catégorie âge :
Entre 18 et 75 ans.
Promoteur :
Intergroupe Francophone de Cancérologie Thoracique (IFCT)
Etat de l'essai :
clos aux inclusions
Avancement de l'essai :
Ouverture prévue le : -
Ouverture effective le : 12/11/2019
Fin d'inclusion prévue le : 07/07/2023
Fin d'inclusion effective le : 07/07/2023
Dernière inclusion le : 13/12/2019
Nombre d'inclusions prévues:
France: 67
Tous pays: 50
Nombre d'inclusions faites :
France: 50
Tous pays: 50
Nombre de centre prévus :
France: -
Tous pays: -
Résumé
Le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) est la forme de cancer du poumon la plus répandue, représentant environ 85% des 1,8 million de nouveaux cas de cancer du poumon diagnostiqués chaque année dans le monde, selon l'Organisation mondiale de la Santé. Le récepteur aux facteurs de croissance de l’épiderme (EGFR) est l’une des nombreuses protéines victimes d’altérations génétiques uniques identifiées dans le CBNPC qui affecte environ 15 à 21% de tous les patients qui en sont atteints.La tomodensitométrie (TDM) est une procédure d'imagerie qui utilise un équipement à rayons X spécial pour créer des images détaillées ou des balayages de zones à l'intérieur du corps. Elle est parfois appelée tomographie informatisée ou tomographie axiale informatisée (CAT). Les machines CT modernes prennent des photos en continu de manière hélicoïdale (ou en spirale) plutôt que de prendre une série de photos de tranches individuelles du corps, comme le faisaient les machines CT originales. La tomodensitométrie hélicoïdale (également appelée tomodensitométrie en spirale) présente plusieurs avantages par rapport aux techniques de tomodensitométrie plus anciennes : elle est plus rapide, produit des images 3D de meilleure qualité des zones à l'intérieur du corps et peut mieux détecter les petites anomalies.Le durvalumab est un anticorps monoclonal qui se lie à une protéine des cellules cancéreuses et les empêche ainsi d’échapper au système immunitaire.L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance et l’efficacité du durvalumab, chez les patients naïfs de traitement ayant un indice de performance (ECOG) de 2-3, et un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) de stade IV exprimant fortement le PD-L1.Tous les patients recevront du durvalumab toutes les 4 semaines. Puis, un examen par tomodensitométrie assistée par ordinateur (CT-Scan) sera réalisé à 8 semaines.En cas de contrôle de la maladie, les patients poursuivent le traitement le durvalumab.En cas de rechute, les patients recevront un traitement laissé au choix du médecin du centre.Les patients seront suivis pendant 100 jours (après le dernier traitement du dernier patient). Les examens de suivis comprendront notamment des scanners thoracique, abdominal et cérébral, et des questionnaires sur la qualité de vie.
Population cible
- Type de cancer : thérapeutique
- Sexe : hommes et femmes
- Age : Entre 18 et 75 ans.
Références de l'essai
- N°RECF : RECF4070
- EudraCT/ID-RCB : 2018-004742-42
- Liens d'intérêt : http://clinicaltrials.gov/show/NCT04108026
Caractéristiques de l'essai
- Type de l'essai : thérapeutique
- Essai avec tirage au sort : Non
- Essai avec placebo : Non
- Phase : 2
- Etendue d'investigation : multicentrique - France
Contacts de l’essai
Contact public de l'essai
Contact IFCT
10 rue de la Grange-Batelière,
75009 Paris,
Détails plus scientifiques
Titre officiel de l’essai : Etude de phase II évaluant la tolérance et l’efficacité du durvalumab chez les patients ayant un Performance Status ECOG 2-3, naïfs de traitement et présentant un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) de stade IV exprimant fortement le PD-L1.
Résumé à destination des professionnels : Il s’agit d’une étude de phase 2, non randomisé et multicentrique.Tous les patients reçoivent du durvalumab, toutes les 4 semaines. Ensuite, un scan par tomodensitométrie assisté par ordinateur (CT-Scan) est réalisé à 8 semaines.En cas de contrôle de la maladie, le traitement par durvalumab est poursuivi.En cas de progression de la maladie, le centre décide de la suite du traitement.Les patients sont suivis pendant 100 jours (après le dernier traitement du dernier patient). Les examens de suivis comprennent notamment des scanners thoracique, abdominal et cérébral, et des questionnaires sur la qualité de vie (EORTC QLQ-C30/QLQ-LC13 et EQ-5D).
Objectif(s) principal(aux) : Déterminer le pourcentage de patients ayant présenté un événement indésirable lié au traitement.
Objectifs secondaires :
- Evaluer la tolérance et la sécurité.
- Evaluer le taux de contrôle de la maladie.
- Évaluer le taux de réponse.
- Evaluer la survie sans progression.
- Evaluer la survie globale.
- Evaluer le taux d’amélioration du PS.
- Mesurer la qualité de vie des patients.
- Evaluer les valeurs pronostiques et prédictives de PD-L1.
Critères d’inclusion :
- Âge ≥ 18 ans et ≤ 75 ans.
- Cancer bronchique non à petites cellules prouvé histologiquement ou cytologiquement. Si le diagnostic est cytologique, un matériel suffisant est nécessaire pour l’évaluation de PD-L1 en immunohistochimie avec au moins 100 cellules tumorales.
- Maladie de stade IV (8ème classification TNM) M1a, M1b ou M1c. Les lésions multiples dans un même organe sont considérées comme un site métastatique. Tous les ganglions lymphatiques à distance positifs seront comptés collectivement comme un site métastatique.
- Expression de PD-L1 ≥ 25% des cellules tumorales d’après l’évaluation du laboratoire d’anatomopathologie local en utilisant une méthode validée.
- Maladie tumorale mesurable par scanner selon les critères d’évaluation de la réponse des tumeurs solides RECIST 1.1.
- Echantillons tumoraux disponibles pour l’analyse centralisée de PD-L1 en immunohistochimie.
- Pas de mutation EGFR et de réarrangement du gène ALK.
- Une irradiation palliative avec un champ limité dans les 2 semaines précédant la première dose de durvalumab est autorisée si le poumon n’est pas dans le champ de l’irradiation. Les lésions irradiées ne pourront pas être utilisées comme lésions cibles.
- Espérance de vie > 8 mois selon l’opinion de l’investigateur.
- Indice de performance (OMS) = 2 (1ère étape) ou 3 (2ème étape) malgré un traitement symptomatique optimal.
- Le traitement protocolaire doit débuter dans les 7 jours suivant l’inclusion.
- Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 10^9/L, plaquettes ≥ 75 x 10^9/L et hémoglobine ≥ 9 g/dL.
- Fonction hépatique : bilirubine sérique ≤ 1,5 x LNS (≤ 5 x LNS dans le cas de syndrome de Gilbert ou ≤ 3 x LNS dans le cas de métastases hépatiques) et transaminases ≤ 2,5 x LNS (≤ 5 x LNS dans le cas de métastases hépatiques).
- Fonction rénale : clairance de la créatinine > 40 mL/min.
- Poids > 30 kg.
- Les femmes en âge de procréer et sexuellement actives avec un partenaire masculin non stérile ou les hommes sexuellement actifs avec une femme en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception hautement efficace avant la première dose du produit à l’étude et 90 jours après la dernière dose du produit. L’abstinence périodique, la méthode des rythmes et la méthode du retrait ne sont pas des méthodes de contraception acceptables.
- Les patients doivent être disposés et en mesure de se conformer aux visites prévues, au calendrier de traitement et aux analyses de laboratoire.
- Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
- Consentement éclairé signé.
Critères de non inclusion :
- Cancer à petites cellules pur ou mixte.
- Mutation tumorale activatrice connue de HER ou BRAF, ou mutation au site d’épissage de l’exon 14 de c-MET ou réarrangement connu du gène ROS1.
- Métastase cérébrale symptomatique ou asymptomatique.
- Méningite carcinomateuse.
- Tuberculose active, antécédent de tuberculose ou de primoinfection patente pour laquelle il n’y a pas de trace ou de preuve d’un traitement antituberculeux actif (si doute consulter l’IFCT).
- Antécédent de maladies inflammatoires, auto-immunes ou autoimmunes actives (incluant les maladies inflammatoires de l’intestin [par exemple colite ou maladie de Crohn], lupus érythémateux systémique, sarcoïdose ou syndrome de Wegener [granulomatose avec polyangéite, maladie de Basedow, polyarthrite rhumatoïde, hypophysite, uvéite…]. A l’exception de : vitiligo ou alopécie, hypothyroïdie (par exemple suite à un syndrome d’Hashimoto), patient stable sous traitement hormonal substitutif ; toute affection cutanée chronique ne nécessitant pas de traitement systémique ; un patient sans maladie active dans les 5 dernières années peut être inclus après consultation de l’IFCT ; maladie cœliaque contrôlée avec uniquement un régime alimentaire.
- Bronchopneumopathie Chronique Obstructive de stade 4 (très sévère, VEMS < 30% de la valeur prédite).
- Pneumopathie interstitielle diffuse préexistante.
- Maladie intercurrente non contrôlée incluant mais non limitée à : maladie pulmonaire interstitielle, maladie gastrointestinale chronique sérieuse associée à des diarrhées.
- Antécédent d’autres cancers, excepté : un cancer traité de façon curative et sans maladie active dans les 2 ans avant la première dose du traitement à l’étude et faible risque de récidive, un cancer de la peau non-mélanome traité de façon adéquate ou lentigo malin sans preuve de maladie, un carcinome in situ traité de façon adéquate sans preuve de maladie résiduelle. Les patients ayant eu un adénocarcinome de la prostate dans les 5 dernières années peuvent être inclus en cas de cancer de la prostate localisé.
- Troubles cardiaques dont insuffisance cardiaque congestive NYHA = 4, insuffisance cardiaque congestive symptomatique, hypertension non contrôlée, angine de poitrine instable, arythmie cardiaque.
- Chimiothérapie, médicament expérimental, thérapie biologique, hormonothérapie concomitante pour le traitement du cancer. L’utilisation concomitante d’une hormonothérapie pour une maladie non liée au cancer (par exemple traitement hormonal substitutif) est autorisée.
- Traitement systémique antérieur (chimiothérapie, immunothérapie incluant le durvalumab, inhibiteurs d’EGFR ou ALK) donné comme première ligne de traitement de la maladie avancée ou métastatique. La chimiothérapie adjuvante ou néoadjuvante n’est pas considérée comme une chimiothérapie de la maladie avancée ou métastatique.
- Traitement immunosuppresseur incluant la corticothérapie systémique à une dose supérieure à 10 mg/ jour de prednisone ou équivalent dans les 15 jours précédant l’inclusion. La corticothérapie inhalée, nasale ou topique est autorisée.
- Vaccin vivant atténué reçu dans les 30 jours précédant le début du traitement à l’étude.
- Antécédent de transplantation allogénique d’organe.
- Traitement par un autre traitement expérimental ou participation à une autre étude clinique thérapeutique.
- Chirurgie majeure dans les 28 jours précédant la 1ère dose du traitement à l’étude ou chirurgie planifiée pendant le traitement.
- Infection active ou en cours.
- Allergie connue ou hypersensibilité au produit à l’étude ou à l’un de ces excipients.
- Maladie psychiatrique ou conditions sociales qui limiteraient la conformité du patient à l’étude, augmenteraient substantiellement le risque d’effet indésirable ou compromettraient la capacité du patient à donner son consentement éclairé signé.
- Toute condition qui selon l’investigateur pourrait compromettre la compliance au traitement et au suivi.
- Patient porteur du virus de l’immunodéficience humaine (anticorps anti-VIH 1 / 2 positif).
- Sérologie positive à l’hépatite B (test positif de l’antigène de surface Ag HBs) et l’hépatite C. Les patients positifs pour les anticorps de l’hépatite C (VHC) sont éligibles si la PCR est négative pour l’ARN du HCV.
- Femme enceinte ou en cours d’allaitement.
Critère(s) d’évaluation principal(aux) : Pourcentage de patients ayant présenté un événement indésirable.
Carte des établissements
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Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Grenoble Alpes
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Hôpital Tenon
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Hôpital Louis Pasteur - Colmar
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Centre Hospitalier Régional (CHR) d'Orléans
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Hôpital Nord - AP-HM
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Groupe Hospitalier de la Région de Mulhouse et Sud Alsace (GHRMSA)
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Hôpital Ambroise Paré
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Institut de Cancérologie de l'Ouest (ICO) - Site de Saint-Herblain
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Hôpital Nord - AP-HM
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Institut de Cancérologie de l'Ouest (ICO) - Site de Saint-Herblain
boulevard Jacques Monod
44805 Saint-Herblain
Pays de la Loire02 40 67 99 78
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Hôpital Albert Calmette
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Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Caen
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Centre Hospitalier Régional Universitaire (CHRU) de Besançon
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Hôpital Bretonneau
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Hôpital Louis Pradel
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Centre Hospitalier Régional Universitaire (CHRU) de Montpellier
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Centre Hospitalier (CH) du Mans
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Hôpital Larrey
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Institut Curie - site de Paris
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Institut de Cancérologie de Lorraine - Alexis Vautrin
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Hôpital Bichat-Claude Bernard
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Hôpitaux Universitaires de Strasbourg
1, place de l'hôpital
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