Étude Stereosarc : étude de phase 2, randomisée comparant l’immunomodulation par atézolizumab concomitante à l’irradiation stéréotaxique à haute dose (SBRT) par rapport à la SBRT seule, chez des patients ayant un sarcome oligométastatique.
Mis à jour le
Type(s) de cancer(s) :
- Sarcome oligométastatique.
Spécialité(s) :
- Radiothérapie
- Immunothérapie - Vaccinothérapie
Sexe :
hommes et femmes
Catégorie âge :
Supérieur ou égal à 18 ans.
Promoteur :
Centre Antoine Lacassagne
Etat de l'essai :
ouvert aux inclusions
Financement :
PHRC National Cancer 2016
Avancement de l'essai :
Ouverture prévue le : -
Ouverture effective le : 01/09/2019
Fin d'inclusion prévue le : 01/08/2021
Fin d'inclusion effective le : -
Dernière inclusion le : 04/08/2020
Nombre d'inclusions prévues:
France: 103
Tous pays: -
Nombre d'inclusions faites :
France: 1
Tous pays: -
Nombre de centre prévus :
France: 11
Tous pays: -
Résumé
Les sarcomes sont un groupe de nombreuses tumeurs cancéreuses qui se développent à partir de cellules issues du tissu de soutien de l’organisme. Il peut s’agir de tumeurs des "tissus mous" (tissu adipeux, muscles, vaisseaux mais aussi viscères : estomac, colon, etc.) et des parties "dures" (os et cartilages) du corps. Ils peuvent se localiser à des endroits très divers du corps. Il en existe une importante diversité aux caractéristiques moléculaires très différentes. La radiochirurgie stéréotaxique (RCS) émet une forte dose de radiation à ciblage précis en une seule séance. Elle émet de nombreux petits faisceaux étroits de radiation de différents angles qui se rencontrent sur la tumeur où ils administrent la plus forte dose tout en permettant de réduire la dose administrée aux tissus sains qui l’entourent. Elle constitue le plus souvent le traitement de recours pour traiter les tumeurs au cerveau et à la moelle épinière ainsi que les métastases au cerveau. L’atézolizumab est un anticorps bloquant une protéine qui empêche le système immunitaire de travailler correctement et d’attaquer les cellules tumorales. Il aide le système immunitaire à les trouver et les détruire. L’objectif de cette étude est de comparer l’immunomodulation par atézolizumab concomitante à l’irradiation stéréotaxique à haute dose (SBRT) par rapport à la SBRT seule chez des patients ayant un sarcome oligométastatique. Les patients seront répartis de manière aléatoire en 2 groupes de traitement : Les patients du 1er groupe recevront l’atézolizumab IV en association avec la SBRT, tous les 21 jours pendant 4 mois (6 cures). Les patients du 2ème groupe recevront la SBRT seule. Les patients seront suivis tous les 3 mois pendant 2 ans et pendant 5 ans pour la survie. Les patients seront traités jusqu’à progression de la maladie, intolérance inacceptable ou retrait du consentement.
Population cible
- Type de cancer : thérapeutique
- Sexe : hommes et femmes
- Age : Supérieur ou égal à 18 ans.
Références de l'essai
- N°RECF : RECF4106
- EudraCT/ID-RCB : 2017-004239-35
- Liens d'intérêt : http://clinicaltrials.gov/show/NCT03548428
Caractéristiques de l'essai
- Type de l'essai : thérapeutique
- Essai avec tirage au sort : Oui
- Essai avec placebo : Non
- Phase : 2
- Etendue d'investigation : multicentrique - France
Contacts de l’essai
Détails plus scientifiques
Titre officiel de l’essai : Etude de phase II randomisée, étude comparative de l’immunomodulation avec l’atézolizumab concomitante à l’irradiation stéréotaxique à haute dose (SBRT) versus SBRT seule chez les patients atteints de sarcome oligométastatique.
Résumé à destination des professionnels : Il s’agit d’une étude de phase 2, randomisée, en groupes parallèles et multicentrique. Les patients sont randomisés en 2 bras de traitements : - Bras A (expérimental) : les patients reçoivent l’atézolizumab IV, en association avec la SBRT, toutes les 3 semaines pendant 4 mois (6 cures). - Bras B (comparateur actif) : les patients reçoivent la SBRT en monothérapie. Les patients sont suivis tous les 3 mois pendant 2 ans et pendant 5 ans pour la survie. Les patients sont traités jusqu’à progression de la maladie, toxicité inacceptable ou retrait du consentement.
Objectif(s) principal(aux) : Evaluer le taux de survie sans progression à 6 mois.
Objectifs secondaires :
- Evaluer le taux de survie sans progression selon les critères de réponse à l’immunothérapie.
- Evaluer le ratio de la survie sans progression après la radiothérapie/survie sans progression pendant la ligne de traitement précédente.
- Évaluer le taux de réponse objective.
- Evaluer le taux de survie sans progression à 6 mois par lignes de traitement et d’histologie.
- Evaluer la toxicité du traitement.
- Evaluer la survie globale.
- Mesurer la qualité de vie des patients.
Critères d’inclusion :
- Âge ≥ 18 ans.
- STM (léïomyosarcomes utérins/extra-utérins, liposarcomes, sarcomes indifférenciés), tout grade.
- Maladie progressive selon les critères RECIST 1.1.
- Au moins une lésion évaluable selon les critères RECIST 1.1 pour l’irradiation avec une taille < 5 cm.
- Maladie métastatique (1-5 métastases macroscopiques synchrones par scanner thoraco-abdomino-pelvien, diamètre cumulé maximal 6 cm) ; tout site anatomique.
- 1ère ou 2ème ligne métastatique.
- Indice de performance ≤ 1 (OMS).
- Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 10^9/L, plaquettes ≥ 100 x 10^9/L et hémoglobine ≥ 9 g/dL.
- Fonction hépatique : bilirubine sérique totale ≤ 1,5 x LNS (ou bilirubine directe ≤ LNS pour les patients ayant une bilirubine totale > 1,5 LNS), transaminases ≤ 2,5 x LNS (≤ 5 x LNS dans le cas de métastase hépatique).
- Fonction rénale : clairance de la créatinine ≥ 50 mL/min (formule de Cockcroft-Gault) ou ≤ 1,5 x LNS.
- Toutes les analyses sanguines de screening doivent être réalisées dans les 15 jours précédant le début de traitement.
- Les femmes en âge de procréer doivent avoir un test de grossesse urinaire ou sérique négatif dans les 72 heures précédant l’administration de la 1ère dose du médicament à l’étude. Si le test urinaire est positif ou ne peut pas être confirmé comme étant négatif, un test de grossesse sérique devra être fait. Si la patiente est une femme en âge de procréer, elle doit accepter d’utiliser deux méthodes adéquates de contraception, ou d’être chirurgicalement stérile, pendant toute la durée de l’étude jusqu’à 120 jours après la dernière dose du traitement de l’étude. Les patientes en âge de procréer sont celles qui n'ont pas été stérilisées chirurgicalement ou qui ont des menstruations depuis plus d’un an. Le patient masculin ayant une ou plusieurs partenaires féminines en âge de procréer doit accepter d’utiliser l’une des méthodes adéquates de contraception, telles que décrites dans le protocole section 6.9 – contraception, débutant à la 1ère dose du traitement de l’étude jusqu’à 120 jours après la dernière dose du traitement de l’étude.
- L’ablation chirurgicale assurant au moins 1 lésion pour le traitement par SBRT.
- Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
- Consentement éclairé signé.
Critères de non inclusion :
- Maladie pulmonaire interstitielle ou pneumopathie active non infectieuse documentée.
- Diagnostic d’immunodéficience ou reçoit un traitement systémique par stéroïdes ou tout autre traitement immunosuppresseur dans les 7 jours précédant le début du traitement.
- Maladie auto-immune nécessitant un traitement dans les 3 mois précédents la randomisation ou un antécédent documenté de maladie auto-immune sévère, ou d’un syndrome nécessitant le recours à des stéroïdes systémiques ou tout autre agent immunosuppresseur. Les patients ayant vitiligo ou asthme/atopie de l’enfance en rémission peuvent être inclus dans l’étude. Les patients nécessitant l’utilisation intermittente de bronchodilatateurs ou d’injection de stéroïdes locaux ne seront pas exclus de l’étude. Les patients ayant un hypothyroïdisme stabilisé sous hormone de remplacement ou un syndrome de Sjögren's ne seront pas exclu de l’étude.
- Antécédent de maladie hépatique susceptible d’augmenter ou d’exacerber l’impact d’une toxicité hépatique éventuelle de l’atézolizumab.
- Tumeur dans les 5 mm de la moelle épinière (en raison des rares cas rapportés de poussée après l’initiation de l’immunothérapie).
- 2ème cancer progressif ou cancer nécessitant un traitement à l’exception des carcinomes basocellulaires cutanés, des carcinomes épidermoïdes cutanés ou de carcinomes cervicaux in situ, traités par thérapie potentiellement curative.
- Traitement antérieur par un anticorps monoclonal dans les 4 semaines précédant la randomisation ou patient n’étant pas en rémission (c’est-à-dire, revenue à un grade ≤ 1 ou à la baseline) d’événement indésirable provoqué par le traitement administré.
- Traitement précédent par chimiothérapie ou thérapie ciblée par petite molécule dans les 4 semaines précédant la randomisation ou n’est pas en rémission (c’est-à-dire, revenu à un grade ≤ 1 ou à la baseline) d’événement indésirable provoqué par le traitement administré. Les patients avec des neuropathies de grade ≤ 2 sont une exception à ce critère et peuvent être inclus dans l’étude.
- Irradiation radicale d’un site tumoral dans les 4 semaines précédant la randomisation.
- Vaccination par un virus vivant dans les 30 jours précédant le début prévu du traitement à l’étude.
- Participe actuellement et reçoit un traitement expérimental ou a participé à une étude sur un agent expérimental et a reçu le traitement à l’étude ou a utilisé un dispositif expérimental dans les 4 semaines précédant la randomisation.
- Traitement ablatif dans les 4 semaines précédant la randomisation (radiofréquence, chirurgie).
- Traitement antérieur par des anticorps anti-PD-1, anti-PD-L1, anti-PD-L2, anti-CD137, ou anti-CTLA-4 (incluant lipilimumab ou tout autre anticorps ou traitement ciblant spécifiquement la costimulation des cellules T ou des voies des points de contrôles).
- Traitement antérieur par IL-2, interféron ou tout autre traitement d’immunothérapie non expérimental ; de chimiothérapie cytotoxique, agent immunosuppresseur ou autres traitements expérimentaux ou un traitement par corticostéroïdes chroniques (pour la prise en charge du cancer ou tout autre maladie non reliée au cancer).
- Ablation chirurgicale (ou tout autre méthode d’ablation comme les méthodes d’ablation thermique) avant la SBRT, effectuée dans les 4 semaines avant la randomisation.
- Intervention chirurgicale majeure ou transfusion sanguine (> 3 poches de plaquettes) dans les 3 mois précédant la randomisation.
- Les patients doivent avoir récupéré de façon adéquate de toutes toxicités ou complication de l’intervention chirurgicale réalisée avant de débuter le traitement à l’étude.
- Infection active nécessitant un traitement systémique.
- Antécédent d’hypersensibilité à l’atézolizumab ou à un de ces excipients (L-histidine, acide acétique glacial, sucrose, polysorbate 20).
- Antécédents ou preuves actuelles de toute affection, de tout traitement ou de toute anomalie biologique susceptible d’entraîner une confusion avec les résultats de l’étude, d’interférer avec la participation du patient pendant toute la durée de l’étude ou ayant pour conséquence qu’il n’est pas dans l’intérêt du patient de participer à l’étude, selon l’avis de l’investigateur.
- Trouble psychiatrique connu ou toxicomanie susceptible d’interférer avec la coopération du patient vis-à-vis des exigences de l’étude.
- Patient privé de liberté, sous tutelle ou curatelle.
- Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
- Femme enceinte, allaitante, ou ayant prévu de concevoir ou être le père d’un enfant pendant la période programmée de l’étude, débutant à la visite de pré-screening ou de screening jusqu’à 120 jours après la dernière dose du traitement à l’étude.
Critère(s) d’évaluation principal(aux) : Taux de survie sans progression.
Carte des établissements
-
Centre Oscar Lambret
3 rue Frédéric Combemale
59020 Lille
Nord-Pas-de-Calais03 20 29 59 20
-
Centre Eugène Marquis
Rue de la Bataille Flandres-Dunkerque
35042 Rennes
Bretagne02 99 25 30 20
-
Gustave Roussy (IGR)
-
Institut Paoli-Calmettes (IPC)
232 boulevard de Sainte Marguerite
13273 Marseille
PACA04 91 22 36 37
-
Institut régional du Cancer de Montpellier (ICM) Val d'Aurelle
-
Centre Léon Bérard
-
Centre Antoine Lacassagne
-
Centre François Baclesse
-
Centre Georges-François Leclerc
-
Centre Henri Becquerel
-
Oncopole Claudius Regaud
-
Institut de Cancérologie de Lorraine - Alexis Vautrin