Étude TALAPRO-2 : étude de phase 3, randomisée évaluant l’efficacité du talazoparib associé à l'enzalutamide, par rapport à l'enzalutamide associé à un placebo, chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration (mCRPC).

Type(s) de cancer(s) :

  • Cancer de la prostate métastatique résistant à la castration.

Spécialité(s) :

  • Chimiothérapie
  • Thérapies Ciblées

Sexe :

hommes

Catégorie âge :

Supérieur ou égal à 18 ans.

Promoteur :

Pfizer

Etat de l'essai :

clos aux inclusions

Avancement de l'essai :

Ouverture prévue le : -
Ouverture effective le : 18/12/2018
Fin d'inclusion prévue le : 14/11/2022
Fin d'inclusion effective le : -
Dernière inclusion le : -
Nombre d'inclusions prévues:
France: -
Tous pays: 872
Nombre d'inclusions faites :
France: -
Tous pays: 1126
Nombre de centre prévus :
France: -
Tous pays: 18

Résumé

Un cancer de la prostate se développe à partir de cellules de la prostate initialement normales qui se transforment et se multiplient de façon anarchique, jusqu’à former une masse appelée tumeur maligne. La majorité des cancers de la prostate sont des adénocarcinomes (90 %) ; ils se développent à partir des cellules qui constituent le tissu de revêtement de la prostate (cellules épithéliales). Le cancer de la prostate est un cancer d’évolution lente et peut se propager à d’autres parties du corps, donnant lieu aux métastases. La majorité des patients ayant un cancer de la prostate métastatique vont développer une maladie résistante à la castration. Le talazoparib est un inhibiteur des enzymes PARP, PARP1 et PARP2. Les enzymes PARP sont impliquées dans les voies de signalisation de réponse aux lésions de l’ADN, comme la réparation de l’ADN, la transcription génétique et la mort cellulaire. Les inhibiteurs de PARP (PARPi) exercent des effets cytotoxiques sur les cellules cancéreuses grâce à 2 mécanismes : l’inhibition de l’activité catalytique de PARP et le piégeage de PARP. La PARP piégée, liée à un inhibiteur ne se dissocie pas facilement d’une lésion de l’ADN, ce qui empêche la réparation, la réplication et la transcription de l’ADN conduisant ainsi l’apoptose et/ou la mort cellulaire. L'enzalutamide est un principe actif inhibiteur puissant de la voie de signalisation des récepteurs aux androgènes. Il inhibe de façon compétitive la liaison des androgènes à leurs récepteurs, la translocation nucléaire des récepteurs activés et leur fixation à l'ADN et ce, même en cas de surexpression des récepteurs ou dans les cellules cancéreuses résistantes aux anti-androgènes. Le traitement par enzalutamide freine la croissance des cellules prostatiques cancéreuses et peut induire leur apoptose et la régression tumorale. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du talazoparib en association avec de l'enzalutamide par rapport à de l'enzalutamide en association avec un placebo chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration. Cette étude sera divisée en 2 parties. Lors de la 1ère partie de l’étude, les patients recevront le talazoparib associé à l'enzalutamide afin de déterminer la dose de départ du talazoparib à administrer lors de la 2ème étape. Lors de 2ème partie de l’étude, les patients seront répartis de manière aléatoire en 2 groupes : Les patients du 1er groupe recevront le talazoparib associé à l'enzalutamide. Les patients du 2ème groupe recevront un traitement équivalent à ceux du 1er groupe mais le talazoparib sera remplacé par un placebo.

Population cible

  • Type de cancer : traitement symptomatique
  • Sexe : hommes
  • Age : Supérieur ou égal à 18 ans.

Références de l'essai

  • N°RECF : RECF3951
  • EudraCT/ID-RCB : 2017-003295-31
  • Liens d'intérêt : http://clinicaltrials.gov/show/NCT03395197

Caractéristiques de l'essai

  • Type de l'essai : traitement symptomatique
  • Essai avec tirage au sort : Oui
  • Essai avec placebo : Oui
  • Phase : 3
  • Etendue d'investigation : multicentrique - Monde

Contacts de l’essai

Scientifique de l'essai

- NON PRéCISé

,
null ,

Contact public de l'essai

- NON PRéCISé

,
null ,

Détails plus scientifiques

Titre officiel de l’essai : A phase 3, randomized, double-blind, placebo-controlled study of talazoparib with enzalutamide in metastatic castration-resistant prostate cancer (mCRPC).

Résumé à destination des professionnels : Il s’agit d’une étude de phase 3, randomisée, en double aveugle, en groupes parallèles et multicentrique. Cette étude est divisée en 2 parties : 1 - Partie 1 : les patients reçoivent du talazoparib associé à de l’enzalutamide afin de déterminer la dose de départ de talazoparib à administrer lors de le partie 2. 2 - Partie 2 : les patients sont randomisés en 2 bras. - Bras A (expérimental) : les patients reçoivent du talazoparib en association avec de l'enzalutamide. - Bras B (comparateur actif) : les patients reçoivent le même traitement que dans le bras A mais le talazoparib est remplacé par un placebo.

Objectif(s) principal(aux) : - Partie 1 : Confirmer la dose recommandée de talazoparib. - Partie 2 : Evaluer la survie sans progression par radiographie.

Objectifs secondaires :

  • PARTIES 1 et 2 :
  • Evaluer l’incidence des événements indésirables.
  • Déterminer le profil pharmacocinétique du talazoparib.
  • Déterminer le profil pharmacocinétique de l’enzalutamide.
  • Analyser les résultats symptômes de douleur rapportés par le patient.
  • Mesurer la qualité de vie et l’état de santé général des patients (EORTC QLQ-PR25, EORTC QLQ-C30 et EQ-5D-5L).
  • PARTIE 2 :
  • Evaluer la survie globale.
  • Évaluer le taux de réponse objective.
  • Evaluer la durée de réponse des tissus mous.
  • Evaluer la réponse de l’antigène spécifique de la prostate (PSA).
  • Evaluer le délai avant la progression du PSA.
  • Evaluer le délai avant l’initiation de la chimiothérapie cytotoxique.
  • Evaluer le délai avant le début du traitement antinéoplasique.
  • Evaluer le délai avant le premier événement squelettique symptomatique.
  • Evaluer la survie sans progression sur la 2e ligne de thérapie.
  • Quantifier l’utilisation d'opiacés pour lutter contre la douleur cancéreuse.

Critères d’inclusion :

  • Hommes âge ≥ 18 ans.
  • Adénocarcinome de la prostate confirmé histologiquement ou cytologiquement sans caractéristiques de petites cellules ou de cellules chevalières.
  • Cancer de la prostate résistant à la castration métastatique asymptomatique ou légèrement symptomatique (mCRPC) (score < 4 à la question 3 du BPI-SF).
  • Maladie métastatique dans l'os documentée à la scintigraphie osseuse ou dans les tissus mous documentée par tomodensitométrie (TDM) / IRM.
  • Maladie évolutive à l'entrée dans l'étude dans le cadre d'une castration médicale ou chirurgicale telle que définie par 1 ou plusieurs des 3 critères suivants : progression de l'antigène spécifique de la prostate (PSA) définie par un minimum de 2 valeurs PSA croissantes à partir de 3 évaluations consécutives avec un intervalle d'au moins 7 jours entre les évaluations ; progression de la maladie des tissus mous telle que définie par RECIST 1.1 ; progression de la maladie osseuse définie par le groupe de travail 3 sur le cancer de la prostate (PCWG3) avec au moins 2 nouvelles lésions métastatiques osseuses sur une scintigraphie osseuse de radionucléides de tout le corps.
  • Castré chirurgicalement ou médicalement.
  • Utilisation en continu du bisphosphonate ou du dénosumab avant le 1er jour de l’étude (partie 1) ou la randomisation (partie 2) autorisée mais pas obligatoire.
  • Espérance de vie ≥ 12 mois.
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 10^9/L, plaquettes ≥ 100 x 10^9/L et hémoglobine ≥ 9 g/dL (le patient peut ne pas avoir reçu de facteurs de croissance ou de transfusions sanguines dans les 14 jours avant d'obtenir les valeurs hématologiques au dépistage).
  • Fonction hépatique : bilirubine sérique totale ≤ 1,5 x LNS (≤ 3 x LNS dans le cas de syndrome de Gilbert ou pour lesquels les concentrations indirectes de bilirubine suggèrent une source d'élévation extrahépatique), albumine ≥ 2,8 g/dL et transaminases ≤ 2,5 x LNS (≤ 5 x LNS dans le cas de métastase hépatique).
  • Fonction rénale : eGFR ≥ 30 mL/min/1,73 m^2 par l'équation MDRD.
  • Fonction hormonale : testostérone sérique ≤ 50 ng / dL (≤ 1,73 nmol / L) à l’entrée dans l’étude (screening).
  • Consentement à utiliser un préservatif lors de relations sexuelles avec un partenaire depuis la 1ère dose de médicament à l'étude et jusqu'à 4 mois après la dernière dose de traitement à l'étude. Consentement à ce que la partenaire féminine en âge de procréer utilise une forme de contraception hautement efficace supplémentaire à partir de la première dose du traitement à l'étude jusqu'à 4 mois après la dernière dose du traitement à l'étude lors de relations sexuelles.
  • Consentement à ne pas donner de sperme de la première dose du médicament à l'étude jusqu’à 4 mois après la dernière dose du médicament à l'étude.
  • Consentement éclairé signé.
  • Consentement à un prélèvement d'échantillons de salive pour un comparateur germinal, sauf si la réglementation locale ou la décision du comité d'éthique l'interdit (facultatif pour les patients de la partie 1).
  • Pour l'inscription à la partie 2 uniquement (facultatif dans la partie 1) : évaluation du statut de mutation DDR.

Critères de non inclusion :

  • Métastases cérébrales connues ou suspectées.
  • Patients dont la seule preuve de métastases est une adénopathie sous la bifurcation aortique.
  • Trouble gastro-intestinal affectant l'absorption.
  • Maladie leptoméningée active.
  • Antécédents de perte de conscience ou d'attaque ischémique transitoire dans les 12 mois suivant la randomisation (partie 2).
  • Antécédents de crise ou de toute condition pouvant prédisposer à une crise (par ex : AVC antérieur, traumatisme crânien important).
  • Compression symptomatique ou imminente de la moelle épinière ou syndrome cauda equina.
  • Tout antécédent de syndrome myélodysplasique, de leucémie myéloïde aiguë ou de tumeur maligne antérieure, à l'exception des éléments suivants : carcinome in situ ou cancer de la peau non mélanome ; cancer diagnostiqué et traité ≥ 5 ans avant la randomisation sans signe ultérieur de récidive ; american Joint Committee on Cancer Stade ≤ 1, cancer qui a une faible probabilité de récidive de l'avis de l'investigateur et du promoteur.
  • Maladie cardiovasculaire cliniquement significative.
  • Traitement antérieur par des inhibiteurs des récepteurs aux androgènes de deuxième génération (enzalutamide, apalutamide et darolutamide), un inhibiteur des PARP, du cyclophosphamide ou de la mitoxantrone pour le cancer de la prostate.
  • Traitement en cours par des inhibiteurs puissants de la P-gp dans les 7 jours précédant le 1er jour de l’étude (partie 1) ou la randomisation (partie 2).
  • Traitement antérieur par chimiothérapie à base de platine dans les 6 mois (à partir de la dernière dose) avant le 1er jour de l’étude (partie 1) ou randomisation (partie 2), ou tout antécédent de progression de la maladie sous traitement à base de platine dans les 6 mois (à partir de la dernière dose).
  • Le traitement par chimiothérapie cytotoxique, thérapie biologique, y compris le sipuleucel T, ou thérapie par radionucléides reçue dans le cancer de la prostate sensible à la castration n'est PAS exclusif s'il est interrompu dans les 28 jours précédant le 1er jour de l’étude (partie 1) ou la randomisation (partie 2).
  • Tout traitement anticancéreux systémique antérieur initié dans l'état de maladie non métastatique CRPC et mCRPC.
  • Traitement par tout agent expérimental dans les 4 semaines avant le jour 1 (partie 1) ou randomisation (partie 2).
  • Traitement préalable par des opioïdes pour la douleur liée au cancer de la prostate primaire ou aux métastases dans les 28 jours précédant le jour 1 (partie 1) ou la randomisation (partie 2).
  • Intervention chirurgicale majeure (telle que définie par l'investigateur) dans les 2 semaines avant le 1er jour de l’étude (partie 1) ou randomisation (partie 2), ou radiothérapie palliative localisée dans les 3 semaines avant la randomisation (partie 2).
  • Intolérance connue aux médicaments à l'étude ou aux excipients.
  • Non enclin et incapable de se conformer aux visites prévues, au plan de traitement, aux tests de laboratoire et aux autres procédures d'étude.
  • Tout troubles médicaux aigus ou chroniques (maladie concomitante, infection ou comorbidité) ou psychiatriques, y compris des idées ou des comportements suicidaires récents (dans la dernière année) ou actifs, ou une anomalie de laboratoire qui interfèrent avec la capacité de participer à l'étude, peuvent augmenter le risque associé à la participation à l'étude ou l'administration du produit expérimental, ou peut interférer avec l'interprétation des résultats de l'étude et rendrait le patient inapproprié pour l'entrée dans cette étude salon l'avis de l'investigateur.
  • Membres du personnel du site de l'investigateur directement impliqués dans la conduite de l'étude et les membres de leur famille, les membres du personnel du site autrement supervisés par l'investigateur ou les patients qui sont des employés de Pfizer, y compris les membres de leur famille, directement impliqués dans la conduite de l'étude.
  • Incapacité à avaler un traitement.
  • Partie 1 uniquement : insuffisance rénale modérée (DFGe 30-59 ml / min / 1,73 m2) au moment de l’entrée dans l’étude (screening).

Critère(s) d’évaluation principal(aux) : Dose recommandée de talazoparib et survie sans progression. Radiographic PFS (part 2) in unselected patients and in patients harboring DDR deficiencies [ Time Frame: randomization up to 25 months ] time from the date of randomization to first objective evidence of radiographic progression by blinded independent review, or death (occurring within 168 days of treatment discontinuation), whichever occurs firs.

Carte des établissements

Centre Léon Bérard
Gustave Roussy (IGR)
Institut Bergonié
Hôpital Hautepierre
Hôpital Saint André
Hôpital Européen Georges Pompidou (HEGP)
Clinique Victor Hugo - Centre Jean Bernard
Hôpital Foch
Hôpital Saint Eloi
Capio Clinique Belharra
Hôpital à Domicile de Vendée
Hôpital Saint-Louis - AP-HP
Clinique Sainte Anne
Centre Hospitalier (CH) de la Côte Basque
Leaflet © OpenStreetMap contributors