Etude TEDOVA : étude de phase 2, comparant l’efficacité du vaccin OSE2101 seul ou associé au pembrolizumab par rapport au traitement standard, chez des patientes ayant un cancer de l’ovaire en rechute sensible au platine.
Mis à jour le
Type(s) de cancer(s) :
- Cancer de l’ovaire en rechute.
Spécialité(s) :
- Immunothérapie - Vaccinothérapie
Sexe :
femmes
Catégorie âge :
Supérieur ou égal à 18 ans.
Promoteur :
Groupe ARCAGY-GINECO
Etat de l'essai :
clos aux inclusions
Financement :
OSE Immunotherapeutics
Collaborations :
Groupe des Investigateurs Nationaux pour l'Étude des Cancers de l'Ovaire et du Sein (GINECO)
Avancement de l'essai :
Ouverture prévue le : 15/03/2021
Ouverture effective le : 05/08/2021
Fin d'inclusion prévue le : 15/03/2023
Fin d'inclusion effective le : 06/11/2024
Dernière inclusion le : 06/11/2024
Nombre d'inclusions prévues:
France: 120
Tous pays: 180
Nombre d'inclusions faites :
France: 165
Tous pays: 185
Nombre de centre prévus :
France: 30
Tous pays: 38
Résumé
<p class="ql-align-justify">Le cancer de l’ovaire prend naissance dans les cellules de l’ovaire. Une tumeur cancéreuse (maligne) est un amas de cellules qui peut envahir et détruire les tissus qui l’entourent. Elle peut aussi se propager (métastases) à d’autres parties du corps. On classe les tumeurs cancéreuses de l’ovaire selon le type de cellules dans lequel le cancer apparaît. Un cancer en rechute signifie la réapparition du premier cancer après une période de rémission complète. Le traitement contre le cancer de l’ovaire dépend du type de tumeur et de son grade, il comprend la chirurgie, la chimiothérapie, l’hormonothérapie, la thérapie ciblée ou encore la radiothérapie.<p class="ql-align-justify"> <p class="ql-align-justify">OSE2101 est un vaccin anticancéreux qui cible des molécules pathogènes associées aux tumeurs chez des patients HLA-A2 positifs. Il permet d’inciter le système immunitaire à s’attaquer aux cellules cancéreuses.<p class="ql-align-justify"> <p class="ql-align-justify">Le pembrolizumab est une immunothérapie. Il s’agit d’un anticorps qui stimule le système immunitaire pour combattre les cellules cancéreuses, notamment les métastases.<p class="ql-align-justify"> <p class="ql-align-justify">L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du vaccin OSE2101 seul ou associé au pembrolizumab par rapport au traitement standard, chez des patientes ayant un cancer de l’ovaire en rechute sensible au platine.<p class="ql-align-justify"> <p class="ql-align-justify">Les patientes HLA-A2 positives seront réparties en 3 groupes.<p class="ql-align-justify">Les patientes du 1er groupe recevront des soins courants.<p class="ql-align-justify"> <p class="ql-align-justify">Les patientes du 2ème groupe recevront OSE2101 seul toutes les 3 semaines jusqu’à 7 cures, puis toutes les 6 semaines jusqu’à 5 cures, puis toutes les 12 semaines.<p class="ql-align-justify"> <p class="ql-align-justify">Les patientes du 3ème groupe recevront OSE2102 selon le même schéma que le groupe 2, associé à du pembrolizumab toutes les 6 semaines. <p class="ql-align-justify"> <p class="ql-align-justify">Le traitement sera répété jusqu’à la rechute ou intolérance au traitement et pour une durée maximale de 2 ans.<p class="ql-align-justify"> Les patientes étant HLA-A2 négatives feront partie d’une cohorte observationnelle.
Population cible
- Type de cancer : thérapeutique
- Sexe : femmes
- Age : Supérieur ou égal à 18 ans.
Références de l'essai
- N°RECF : RECF4480
- EudraCT/ID-RCB : 2020-004364-25
- Liens d'intérêt : https://www.clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04713514
Caractéristiques de l'essai
- Type de l'essai : thérapeutique
- Essai avec tirage au sort : Oui
- Essai avec placebo : Non
- Phase : 2
- Etendue d'investigation : multicentrique - Monde
Contacts de l’essai
Détails plus scientifiques
Titre officiel de l’essai : Etude de phase II, randomisée, comparant un traitement de maintenance par le vaccin OSE2101 (TEDOPI®), composé de multiples néo-épitopes tumoraux, seul ou en association avec un anti PD1 (pembrolizumab) par rapport au traitement standard chez des patientes présentant un cancer de l’ovaire en rechute sensible au platine.
Résumé à destination des professionnels : <p class="ql-align-justify">Il s’agit d’une étude de phase 2, randomisée, en groupes parallèles et multicentrique.<p class="ql-align-justify"> <p class="ql-align-justify">Les patientes HLA-A2 positives sont randomisées en 3 bras :<p class="ql-align-justify"> <p class="ql-align-justify">- Bras A : Les patientes reçoivent des soins courants.<p class="ql-align-justify"> <p class="ql-align-justify">- Bras B : Les patientes reçoivent du OSE2101 en SC, toutes les 3 semaines jusqu’à 7 cures, puis toutes les 6 semaines jusqu’à 5 cures, puis toutes les 12 semaines. <p class="ql-align-justify">- Bras C : Les patientes reçoivent du OSE2101 selon le même schéma que le bras B, associé à du pembrolizumab IV toutes les 6 semaines. <p class="ql-align-justify">Le traitement est répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance et pour une durée maximale de 2 ans.Les patientes HLA-A2 négatives font partie d’une cohorte observationnelle.
Objectif(s) principal(aux) : Evaluer l’efficacité en terme de survie sans progression selon RECIST 1.1.
Objectifs secondaires :
- Comparer le meilleur taux de réponse globale selon RECIST 1.1.
- Evaluer la sécurité et la tolérance du traitement selon NCI CTCAE v.5.0.
- Evaluer le délai entre randomisation et initiation du traitement après rechute.
- Evaluer le délai entre randomisation et second traitement après rechute.
- Evaluer la survie globale.
Critères d’inclusion :
- Femmes d’âge ≥ 18 ans.
- Diagnostic histologique ou cytologique d’un cancer épithélial non mucineux de l’ovaire.
- Phénotype HLA-A2 positif. La détermination du phénotype HLA-A2 se fait par test génétique. Les patientes HLA-A2 négatives doivent autoriser la collecte de données à long terme.
- 1ère ou 2ème rechute clinique ou radiologique d’un cancer ovarien sensible au platine en réponse complète, partielle ou stable selon RECIST 1.1 à la fin d’une chimiothérapie à base de platine. Les patientes doivent avoir reçu au moins 4 cycles de chimiothérapie à base de platine pendant cette thérapie.
- Disponibilité d’un échantillon tumoral archivé (ou frais si possible) (de préférence bloc de tissu inclus en paraffine, ou au minimum 30 lames non colorées) afin de pouvoir évaluer les biomarqueurs pertinents.
- Randomisation dans les 8 semaines après la dernière dose de platine.
- Traitement antérieur par PARPi ou non éligibilité aux PARPi (ex : pas de réponse complète ou partielle à la chimiothérapie).
- Traitement antérieur par bevacizumab ou avec contre-indication au bevacizumab (ex : évènements thromboemboliques artériels, antécédents de perforation intestinale, ou tout autre contre-indication selon le RCP).
- Indice de performance ≤ 1 (OMS).
- Espérance de vie ≥ 12 semaines.
- Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, leucocytes ≥ 3,0 x 109/L, plaquettes ≥ 100 x 109/L (en l’absence de transfusion dans les 2 semaines précédentes la randomisation) et hémoglobine ≥ 9 g/dL (en l’absence de transfusion dans les 2 semaines précédentes la randomisation).
- Fonction hépatique : bilirubine sérique ≤ 1,5 x LNS (≤ 3 x LNS dans le cas de syndrome de Gilbert) et transaminases ≤ 2,5 x LNS (≤ 5 x LNS dans le cas de métastase hépatique).
- Fonction rénale : clairance de la créatinine ≥ 40 ml/min (formule de Cockcroft-Gault) ou créatinine sérique ≤ 1,5 x LNS.
- Fonction cardiaque : intervalle QT corrigé pour la fréquence cardiaque en utilisant la formule de Fridericia (QTcF) < 480 msec.
- Test de grossesse sanguin ou urinaire négatif dans les 72 heures précédant le début du traitement et utilisation d’une contraception hautement efficace pendant toute la période du traitement et pendant au moins 120 jours après la dernière administration.
- Volonté exprimée de se conformer à toutes les procédures d'étude et disponibilité pour la durée de l'étude.
- Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
- Consentement éclairé signé.
Critères de non inclusion :
- Métastases du système nerveux central (SNC) connues ou suspectées, ou avec des métastases du SNC non traitées. A l’exception des métastases cérébrales contrôlées définies par l’absence de progression radiologique au moins 4 semaines après une radiothérapie et/ou chirurgie (ou 4 semaines d’observation si aucune chirurgie n’est cliniquement indiquée), et l’absence de corticostéroïdes pendant au moins 2 semaines, et absence de nouveaux signes et symptômes de progression neurologique.
- Infection active nécessitant une thérapie systémique.
- Maladie auto-immune active ayant nécessité un traitement systémique au cours des 2 dernières années (c'est-à-dire avec l'utilisation d'agents modificateurs de la maladie, de corticostéroïdes ou de médicaments immunosuppresseurs). La thérapie de substitution (exemples : Thyroxine, insuline ou corticothérapie physiologique substitutive pour l'insuffisance surrénalienne ou hypophysaire) n'est pas considérée comme une forme de traitement systémique et est autorisée.
- Immunodépression (VIH, sous immunosuppresseurs, tumeurs hématologiques et antécédents de transplantation d’organes).
- Antécédents de pneumonie (non infectieuse), maladie pulmonaire interstitielle qui ont nécessité des stéroïdes ou ayant une pneumonie (non infectieuse), maladie pulmonaire interstitielle en cours qui nécessite des stéroïdes.
- Antécédents de tumeurs malignes autres que la maladie à l’étude (à l’exception du carcinome basocellulaire ou épidermoïde de la peau ou du carcinome in situ du col de l’utérus ou d’un autre cancer in situ considéré comme guéri), sauf si la patiente est indemne de la maladie depuis au moins 5 ans.
- Maladie cardiovasculaire significative ou non contrôlée, notamment(mais non exclusivement) : infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral/accident ischémique transitoire au cours des 6 derniers mois ; angor non contrôlé au cours des 3 derniers mois ; antécédents d’autres maladies cardiaques cliniquement significatives (par exemple, cardiomyopathie, insuffisance cardiaque congestive de classe III ou IV (NYHA), péricardite, épanchement péricardique important ou myocardite) ; tout antécédent d’arythmie cliniquement significative (tels que tachycardie ventriculaire, fibrillation ventriculaire ou torsades de pointes) ; oxygénothérapie journalière liée à une maladie cardiovasculaire.
- Administration simultanée d’une autre immunothérapie (inhibiteur de contrôle immunitaire, immunothérapie antigénique).
- Traitement, par les agents immuno-modulateurs suivants, dans les 30 jours qui précèdent la dose du traitement à l’étude : corticoïdes systémiques (à une dose dépassant 10 mg de prednisone par jour ou équivalent) mais possibilité d’inclusion si arrêt dans les 7 jours avant la première dose du médicament à l’étude ; interférons ; interleukines ; vaccins vivants (les exemples de vaccins vivants comprennent, sans s'y limiter, les suivants : rougeole, oreillons, rubéole, varicelle/zona, fièvre jaune, rage, Bacille de Calmette et Guérin (BCG) et vaccin contre la typhoïde. Les vaccins injectables contre la grippe saisonnière sont généralement des vaccins inactivés et au même titre que les autres vaccins inactivés ils sont autorisés s’ils sont administrés dans les 2 semaines précédentes la 1ère dose de traitement à l’étude ; cependant, les vaccins intranasaux contre la grippe (par exemple, FluMist®) sont des vaccins atténués vivants et ne sont pas autorisés).
- Traitement antérieur par un vaccin anticancéreux.
- Traitement antérieur par des inhibiteurs de contrôle immunitaire dont anti-PD-1, anti-PD-L1, anti-PD-L2, ou anticorps anti-CTLA-4.
- Traitement par radiothérapie dans les 2 semaines précédant le début de l’étude. Les patientes doivent avoir récupéré de toutes les toxicités liées aux radiations, ne pas nécessiter de corticoïdes et ne pas avoir eu de pneumonie radio-induite. Une semaine de sevrage est autorisée en cas de radiations palliatives (≤2 semaines de radiothérapie) pour les maladies non liées au système nerveux central.
- Participation à une autre étude clinique.
- Chirurgie majeure dans les 4 semaines précédant l’administration du traitement à l’étude. Les patientes doivent avoir récupéré complètement des effets de la chirurgie au moins 14 jours avant la date de randomisation.
- Eligibilité à une chirurgie de cytoréduction au moment de l’inclusion.
- Antécédents d’effets indésirables graves après l’administration de tout vaccin, y compris des chocs anaphylactiques et les symptômes associés tels que des urticaires, des difficultés respiratoires, ou antécédents d’hypersensibilité, en particulier à l’un des composants du vaccin à l’étude.
- Hypersensibilité sévère (grade 3 ou supérieur) au pembrolizumab et / ou à l'un de ses excipients.
- Contre-indications à l’utilisation d’immunothérapie.
- Antécédents ou preuves actuelles de toute affection médicale qui pourraient, selon l’investigateur, masquer les effets du traitement vaccinal de l'étude en termes de sécurité et d’efficacité.
- Trouble mental ou psychiatrique connu qui pourrait, selon l’investigateur, nuire à sa coopération avec les exigences de l'étude.
- Sérologie VIH, VHB ou VHC positive. Les patientes positives aux anticorps anti-hépatite C et négatives à l’hépatite C par PCR sont éligibles. Les antécédents d’hépatite A résolus ne constituent pas un critère d’exclusion.
- Femme enceinte ou en cours d’allaitement.
Critère(s) d’évaluation principal(aux) : Survie sans progression.
Carte des établissements
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Oncopole Claudius Regaud
20-24 rue du Pont Saint-Pierre
31052 Toulouse
Midi-Pyrénées05 61 42 41 19
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Centre François Baclesse
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Centre Armoricain Radiothérapie d'Imagerie médicale et d'Oncologie (CARIO)
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Institut de Cancérologie de la Loire (ICL) Lucien Neuwirth
108 bis avenue Albert Raimond
42270 Saint-Priest-en-Jarez
Rhône-Alpes04 77 91 70 34
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Institut Bergonié
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Centre Antoine Lacassagne
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Hôpital Cochin
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Centre Georges-François Leclerc
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Centre Léon Bérard
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Institut Sainte Catherine - Institut du cancer Avignon-Provence
2250 Chemin de Baigne-pieds
84918 Avignon
PACA06 12 70 15 94
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Centre Hospitalier Lyon-Sud
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Institut de Cancérologie de l'Ouest (ICO) - Centre Paul Papin
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Institut de Cancérologie de l'Ouest (ICO) - Site de Saint-Herblain
boulevard Jacques Monod
44805 Saint-Herblain
Pays de la Loire02 40 67 97 14
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Gustave Roussy (IGR)
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Centre Eugène Marquis
Rue de la Bataille Flandres-Dunkerque
35042 Rennes
Bretagne02.99.25.31.79
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Hôpital Privé du Confluent
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Hôpital privé Jean Mermoz
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Institut Paoli-Calmettes (IPC)
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Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Limoges
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Institut de Cancérologie de Lorraine - Alexis Vautrin
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Centre Oscar Lambret
3 rue Frédéric Combemale
59020 Lille
Nord-Pas-de-Calais03 20 29 59 44
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Centre Oncologie et Radiothérapie 37 (CORT 37)
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Hôpital Jean Minjoz
3 boulevard Alexandre Fleming
25030 Besançon
Franche-Comté03 81 66 81 66
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Centre Hospitalier (CH) de la Côte Basque
13 avenue de l'interne Jacques Loëb
64100 Bayonne
Aquitaine05 33 78 81 27
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Institut de cancérologie Strasbourg Europe (ICANS)
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Centre Jean Perrin
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Hôpitaux Universitaire (HU) Pitié Salpétrière - Charles Foix
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Institut régional du Cancer de Montpellier (ICM) Val d'Aurelle