Étude TESAR : étude de phase 3, randomisée comparant l’efficacité d’une intervention chirurgicale radicale par rapport à une chimioradiothérapie adjuvante après excision locale, chez des patients ayant un cancer rectal précoce.
Mis à jour le
Type(s) de cancer(s) :
- Cancer rectal précoce.
Spécialité(s) :
- Radiothérapie
- Chimiothérapie
- Chirurgie
Sexe :
hommes et femmes
Catégorie âge :
Supérieur ou égal à 18 ans.
Promoteur :
VU University Medical Center
Etat de l'essai :
clos aux inclusions
Avancement de l'essai :
Ouverture prévue le : -
Ouverture effective le : 15/10/2017
Fin d'inclusion prévue le : 15/06/2022
Fin d'inclusion effective le : -
Dernière inclusion le : -
Nombre d'inclusions prévues:
France: -
Tous pays: 302
Nombre d'inclusions faites :
France: -
Tous pays: -
Nombre de centre prévus :
France: -
Tous pays: 1
Résumé
Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l’homme. Il touche le côlon et le rectum et se développe lentement pendant 5 à 10 ans avant de s’étendre à d’autres parties du corps. Le cancer colorectal peut former des métastases notamment dans le foie ou dans les poumons, s’il n’est pas détecté à temps. Le traitement du cancer colorectal métastatique se fait souvent par une thérapie ciblée seule ou associée à une chimiothérapie La radiothérapie est une méthode de traitement locorégional des cancers, utilisant des radiations pour détruire les cellules cancéreuses en bloquant leur capacité à se multiplier. L'irradiation a pour but de détruire toutes les cellules tumorales tout en épargnant les tissus sains périphériques. La chimiothérapie (appelée aussi chimio) est un traitement du cancer qui repose sur l’utilisation de médicaments. Elle vise à éliminer les cellules cancéreuses quel que soit l’endroit où elles se trouvent dans le corps. Y compris celles qui n’ont pas été repérées par les examens d'imagerie. La chimiothérapie par voie générale agit soit en les détruisant directement, soit en les empêchant de se multiplier. On parle aussi de traitement systémique. La capécitabine est une chimiothérapie qui perturbe la synthèse d’ADN, bloque la prolifération des cellules cancéreuses et entraine la mort de ces dernières. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité d’une intervention chirurgicale radicale par rapport à une chimioradiothérapie adjuvante après excision locale pour des patients ayant un cancer rectal précoce. Les patients seront répartis de manière aléatoire en 2 groupes : Pour les patients du 1er groupe, une excision locale puis une résection totale laparoscopique du rectum seront réalisées. Pour les patients du 2ème groupe, une excision locale sera réalisée puis les patients recevront de la capécitabine 2 fois par jour pendant 5 semaines, uniquement en semaine en association avec de la radiothérapie répartie en 25 fractions avec une dose limitée sur le mésorectum.
Population cible
- Type de cancer : thérapeutique
- Sexe : hommes et femmes
- Age : Supérieur ou égal à 18 ans.
Références de l'essai
- N°RECF : RECF4044
- Liens d'intérêt : http://clinicaltrials.gov/show/NCT02371304
Caractéristiques de l'essai
- Type de l'essai : thérapeutique
- Essai avec tirage au sort : Oui
- Essai avec placebo : Non
- Phase : 3
Contacts de l’essai
Détails plus scientifiques
Titre officiel de l’essai : Rectal preserving treatment for early rectal cancer. A multi-centred randomised trial of radical surgery versus adjuvant chemoradiotherapy after local excision for early rectal cancers.
Résumé à destination des professionnels : Il s’agit d’une étude de phase 3, randomisée, en groupes parallèles et multicentrique. Les patients sont randomisés en 2 bras : - Bras A : une excision locale puis une résection totale laparoscopique du rectum sont réalisées. - Bras B : une excision locale est réalisée puis les patients reçoivent de la capécitabine 2 fois par jour pendant 5 semaines uniquement les jours de semaine en association avec une radiothérapie à 1,8 Gy en 25 fractions avec une dose limitée sur le mésorectum.
Objectif(s) principal(aux) : Evaluer la durée sans récidive avec un recul de 3 ans.
Objectifs secondaires :
- Evaluer la morbidité liée au traitement.
Critères d’inclusion :
- Âge ≥ 18 ans.
- Stade cN0 basé sur l'IRM pelvienne ; les ganglions lymphatiques inférieurs à 10 mm seront considérés comme bénins, indépendamment des caractéristiques morphologiques. Evaluation effectuée dans les 6 semaines avant la randomisation.
- Confirmation anatomo-pathologique de l'adénocarcinome rectal répondant aux critères suivants : T1 de taille 3-5 cm ou pT1, taille maximale 3 cm, avec une différenciation au moins faible et / ou une invasion lymphatique et / ou veineuse et / ou une invasion SM3.
- Confirmation anatomo-pathologique de l'adénocarcinome rectal répondant aux critères suivants : pT2, taille maximale 3 cm, bien différenciée et sans invasion lymphatique ou veineuse.
- Coloscopie complète, sans cancer colorectal synchrone.
- Excision locale endoluminale sans marge (pas de carcinome dans la marge de résection) par TEM, TAMIS, TSPM, EMR / ESD ou polypectomie d'un cancer rectal précoce (inférieur à 10 cm).
- Seules les lésions pour lesquelles une chirurgie TME est indiquée peuvent être incluses (si une excision mésorectale partielle (PME) est indiquée, le patient n’est pas éligible.
- Stadification à distance adéquate (abdomen CT-thorax) sans signes de métastases à distance (cM0)
- Espérance de vie ≥ 12 mois.
- Indice de performance ≤ 2 (OMS).
- Fonction hématologique : leucocytes ≥ 4,0 x 10^9/L, plaquettes ≥ 100 x 10^9/L et hémoglobine à valeur clinique de référence.
- Fonction hépatique : bilirubine < 35 µmol/L.
- Fonction rénale : clairance de la créatinine ≥ 50 mL/min (formule de Cockcroft-Gault) ou ≤ 1,5 x LNS.
- Femmes fertiles ayant une contraception active,
- Consentement éclairé signé.
Critères de non inclusion :
- Maladie métastatique ou une tumeur rectale récurrente.
- Marge de résection incomplète ou non concluante (dégagement inférieur à 1 mm de la marge d'excision locale ou échantillons avec une marge profonde incertaine).
- Tumeur T1 < 3 cm, modérée / bien différenciée, sans invasion veineuse ou lymphatique ou SM3.
- Tumeur T1 > 5 cm et tumeur T2 > 3 cm.
- Leucopénie sévère, neutropénie ou thrombocytopénie.
- Antécédents de réactions graves et inattendues au traitement à la fluoropyrimidine.
- Antécédent de rayonnement pelvien.
- Insuffisance hépatique sévère.
- Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 mL / min).
- Déficit connu en dihydropyrimidine déshydrogénase.
- Tumeurs malignes concomitantes, à l'exception d'un carcinome basocellulaire de la peau correctement traité ou d'un carcinome in situ du col de l'utérus. Les patients ayant une tumeurs maligne antérieure doivent être exempts de maladie depuis au moins 5 ans.
- Troubles cardiovasculaires cliniquement significatifs, par exemple accidents vasculaires cérébraux (< 6 mois avant la randomisation), infarctus du myocarde (< 6 mois avant la randomisation), angor instable, insuffisance cardiaque congestive NYHA ≥ 2, trouble cardiaque congestif, arythmie cardiaque grave nécessitant des médicaments.
- Contre-indication à l’IRM.
- Participation en cours à une autre recherche clinique ou traitement avec un agent expérimental dans les 28 jours semaines précédant l’inclusion.
- Hypersensibilité à la capécitabine.
- Patient non enclin et incapable de se conformer au protocole pendant la durée de l'étude aux visites de suivi et aux examens prévus.
- Conditions médicales ou psychiatriques qui compromettent la capacité du patient à donner un consentement éclairé.
- Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
- Femme enceinte ou en cours d’allaitement.
Critère(s) d’évaluation principal(aux) : Durée sans récidive
Carte des établissements
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non précisé
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