Accompagnement et soutien psychologiques

Il arrive que le conjoint soit amené à effectuer des tâches ménagères ou administratives auxquelles il n'était pas habitué et à s'occuper plus activement des enfants.
Cela peut influer sur les relations de couple. Le conjoint est parfois maladroit et peut alors se sentir désorienté. Il craint de mal faire.

Certains proches se sentent fatigués, ce qui peut être un premier signe de dépression. Plusieurs études menées auprès de couples confrontés au cancer témoignent de dépression aussi importante chez les conjoints que chez les personnes malades.

L'inquiétude amène parfois le conjoint à développer des attitudes de surprotection, et de vouloir trop en faire pour aider le patient. Ce comportement peut être ressenti avec agacement car il rappelle au patient sa condition de malade.

À l'inverse, d'autres souffrent du silence, de l'évitement, voire de l'indifférence apparente de leur conjoint. C'est une façon pour le conjoint de nier ou de banaliser la maladie pour se rassurer et vivre « comme avant » sa relation de couple.

Parfois, c'est le conjoint qui apparaît le plus vulnérable, au point que c'est le malade qui, paradoxalement, s'emploie à se montrer protecteur.

Toutes ces attitudes, sources de malentendus et de souffrances, doivent être évoquées pour vivre la situation au mieux.

Ces réactions (changements d'humeur, de caractère) sont souvent temporaires. Il est important d'en prendre conscience et d'en parler au cancérologue ou au médecin traitant. Un suivi médical peut alors être nécessaire.

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