Les cancers du poumon

Le cancer du poumon est le 3e cancer le plus fréquent et la 1re cause de décès par cancer en France (chez les hommes).
Entre 2010 et 2023, si l'incidence de ce cancer diminue légèrement chez l’homme (-0,5 % par an), elle progresse fortement chez la femme (+4,3 % par an). Le taux de survie nette à 5 ans augmente mais reste mauvais.

Le cancer du poumon en chiffres

  • 52 777 nouveaux cas estimés en 2023 (33 438 hommes et 19 339 femmes)
  • Âge médian au diagnostic : 68 ans chez l’homme, 66 ans chez la femme
  • Évolution du taux d'incidence entre 2010 et 2023 : -0,5 % par an chez l’homme, +4,3 % par an chez la femme
  • 30 896 décès par cancer du poumon estimés en 2018 (22 761 hommes et 10 356 femmes)
  • Âge médian au moment du décès : 68 ans chez l’homme, 66 ans chez la femme en 2023
  • Taux de mortalité entre 1990 et 2018 : -3,1% par an en moyenne chez l’homme et +0,2% par an en moyenne chez la femme pour les cas diagnostiqués entre 2012 et 2022
  • Survie nette standardisée à 5 ans pour les personnes diagnostiquées entre 2010 et 2015 : 20 % (18 % pour les hommes, 24 % pour les femmes)
  • Cancers du poumon attribuable à la défavorisation sociale en France en 2012 : 7 253 cas (5 614 chez les femmes, 1 639 chez les hommes)

Un cancer en progression constante chez la femme

Le cancer du poumon se situe au 3e rang des cancers incidents, tous sexes confondus. Il se place au 2e rang des cancers chez l'homme et au 3e rang chez la femme. Quel que soit l’âge observé, l’incidence de ce cancer est plus élevée chez l’homme que chez la femme, toutefois l'écart se resserre au détriment de ces dernières.

L’évolution des cas de ce cancer dans la population féminine pose question. En effet, alors que l’incidence du cancer du poumon est globalement stable, voire diminue, chez l’homme et que la mortalité est en baisse, ce n’est pas le cas chez la femme. Au contraire : les taux d’incidence comme de mortalité féminines sont en forte progression depuis 1990 (sauf chez les femmes nées après 1965, pour lesquelles les derniers chiffres disponibles montrent une inflexion de la mortalité). Ce phénomène est essentiellement lié à l’augmentation de la consommation tabagique des femmes.

Diagnostic

Seul un diagnostic précoce permet une chirurgie curative, or les cancers du poumon sont souvent
diagnostiqués à un stade avancé. Les symptômes n’étant pas spécifiques à cette maladie, le diagnostic précoce est difficile à faire. 

Le bilan diagnostique repose sur un examen clinique, une radiographie du thorax, un scanner
thoracique et une biopsie.

Actions de prévention

80 % des cancers du poumon sont attribuables au tabac, premier facteur de risque. Toutes les formes de tabac sont concernées (cigarettes, cigares, cigarillos, narguilé, cannabis, etc.). Le tabagisme passif accroît également le risque de cancers. Arrêter de fumer fait partie du traitement pour réduire le risque de complications pendant et après les traitements, de récidive, de second cancer, et pour améliorer la qualité de vie.

Autres facteurs de risque avérés de cancer du poumon : expositions professionnelles, pollutions environnementales, antécédents personnels et familiaux.


Documents et liens utiles

Synthèse Estimations nationales de l'incidence et de la mortalité par cancer en France métropolitaine entre 1990 et 2018_ Juillet 2019

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