Bulletin n°329

Menée à partir de 178 échantillons de carcinome épidermoïde de la langue, cette étude met en évidence l'intérêt de mesurer l'expression de la ténascine-C et de la fibronectine pour identifier, parmi les patients atteints d'une tumeur de stade précoce, ceux présentant un pronostic défavorable et nécessitant un traitement plus agressif

Menée sur une cohorte de 910 patientes atteintes d'un cancer du sein traité par radiothérapie après chirurgie conservatrice (durée médiane de suivi : 7,6 ans), cette étude évalue l'association entre la dose moyenne de rayonnements reçue par le coeur (MHD) et l'incidence cumulée d'événements coronariens aigus dans les 9 années qui suivent le traitement, puis analyse, par rapport à la MHD, la performance de différents paramètres de distribution de dose (volume du ventricule gauche ayant reçu 5 Gy, ...) pour prédire avec précision le risque d'événements coronariens aigus

Menée sur une cohorte de 554 patients atteints d'un cancer de la prostate à risque faible ou intermédiaire de récidive traité entre 1999 et 2014 par curiethérapie à haut débit de dose (durée médiane de suivi : 3,7 ans), cette étude met en évidence une association entre le nombre de fractionnements de la dose de rayonnements à administrer et le risque de faible élévation transitoire du niveau sérique du PSA (rebond) 1 à 3 ans après le traitement

Menée en France auprès de 763 patients âgés atteints d'une tumeur solide ou d'un cancer hématologique et ayant fait l'objet d'une évaluation gériatrique dans un Centre Hospitalier Universitaire entre 2007 et 2012 (âge : 70 ans ou plus), cette étude compare la performance de quatre systèmes de score mesurant le degré de fragilité des patients pour prédire le risque de décès à 1 an et le risque d'hospitalisation non programmée

Menée auprès de 294 patients atteints d'un cancer de l'œsophage traité entre 2006 et 2014, cette étude évalue l'association entre la réponse métabolique ganglionnaire ou la réponse métabolique tumorale, mesurées après une chimiothérapie néo-adjuvante à l'aide d'une tomographie numérique par émission de positrons à base de fluorodésoxyglucose (18F), et le risque de récidive ou de décès à 1 et 2 ans

Cet article passe en revue les techniques de séquençage de nouvelle génération en oncologie ainsi que leurs applications dans le cadre d'un système de santé universel

Menée à partir de 117 xénogreffes issues d'échantillons tumoraux humains, cette étude compare la performance de quatre approches méthodologiques pour détecter des mutations

Menée à partir d'échantillons sanguins prélevés sur 48 patients atteints d'un cancer du poumon de stade avancé ayant développé une résistance aux inhibiteurs de tyrosine kinase (durée médiane de suivi : 8 mois), cette étude analyse la possibilité d'utiliser l'ADN tumoral circulant à la place d'échantillons tumoraux pour détecter une mutation T790M, puis évalue le bénéfice de l'osimertinib, en termes de réponse thérapeutique (selon les critères RECIST) et de survie sans progression

Menée à partir d'échantillons de 203 tumeurs cérébrales pédiatriques, cette étude analyse la performance de deux plateformes génomiques, spécialisées dans le séquençage de l'exome ou l'hybridation génomique comparative, pour identifier des anomalies génétiques permettant d'affiner le diagnostic, d'émettre un pronostic et de personnaliser les traitements

Menée à partir d'échantillons tumoraux prélevés sur 169 patients atteints d'un carcinome urothélial (cancer de la vessie ou des voies excrétrices supérieures), puis à partir d'échantillons urinaires prélevés sur 49 patients atteints d'un carcinome urothélial et sur 75 témoins (sains ou atteints d'un cancer de la prostate ou du rein), cette étude met en évidence l'intérêt de mesurer, par PCR en temps réel, le niveau de méthylation des promoteurs des microARNs miR-129-2 et miR-663a dans des échantillons d'urine pour diagnostiquer avec précision un carcinome urothélial

Menée sur 76 patients atteints d'un mélanome métastatique et recevant un traitement par inhibiteurs de PD1 en combinaison ou non avec l'ipilimumab, cette étude met en évidence une association entre le niveau de l'ADN tumoral circulant et la réponse au traitement

Menée à partir d'échantillons sanguins prélevés sur 173 patients sains ou atteints d'un carcinome hépatocellulaire, d'un autre type de cancer ou d'une maladie hépatique associée à un risque accru de carcinome hépatocellulaire, cette étude identifie une signature, basée sur 10 ARNs hépatiques, permettant de détecter en routine des cellules tumorales circulantes dérivées d'un carcinome hépatocellulaire