Bulletin n°367

Menée à partir de l'analyse d'échantillons tumoraux prélevés sur 1 980 puis 2 500 patientes atteintes d'un cancer du sein, cette étude met en évidence une association entre l'expression du transporteur SLC3A2 et un pronostic défavorable chez les patientes dont le sous-type tumoral est agressif

Mené au Danemark auprès de 9 791 femmes âgées de 30 à 64 ans n'ayant pas participé à un programme de dépistage du cancer du col de l'utérus, cet essai met en évidence l'intérêt, du point de vue de l'amélioration du taux de participation au programme de dépistage, d'une intervention consistant à envoyer une lettre de rappel et un kit d'auto-prélèvement cervico-vaginal

Menée à partir de données portant sur une cohorte de 4 964 patients décédés en 2010 d'un cancer colorectal diagnostiqué entre 2002 et 2008 et à partir de données portant sur 19 856 témoins, cette étude évalue l'association entre un dépistage par coloscopie et le risque de décès par cancer colorectal en fonction de la localisation de la tumeur (côté droit ou côté gauche)

Menée à partir d'échantillons cervicaux prélevés sur 2 255 femmes et infectés par le papillomavirus humain (HPV), cette étude analyse l'intérêt de déterminer les génotypes du virus pour estimer le risque de néoplasie intraépithéliale de grade 2 ou plus et identifier les patientes nécessitant un suivi par colposcopie

Menée à Montréal à partir des données de quatre vagues d'enquêtes réalisées entre 2003 et 2012 auprès de 6 393 femmes, cette étude identifie les facteurs associés à la non participation au dépistage du cancer du col de l'utérus dans les trois dernières années

Menée auprès de 159 patients atteints d'un cancer colorectal et présentant des métastases hépatiques traitées par résection après chimiothérapie de type FOLFOXIRI ou COI en combinaison avec le bévacizumab ou le cétuximab, cette étude analyse, en fonction du traitement reçu, l'association entre l'évolution de caractéristiques histopathologiques de la tumeur et la survie des patients

Menée en Suède auprès de 405 puis 3 273 patientes atteintes d'un cancer du sein (durée médiane de suivi : 52 mois), cette étude évalue la concordance entre des systèmes de classification basés sur cinq biomarqueurs usuels du cancer du sein (récepteur aux estrogènes, récepteur à la progestérone, récepteur HER2, Ki67 et grade histologique de Nottingham) et des techniques de séquençage de l'ARN messager tumoral, puis analyse l'intérêt de ces systèmes de classification pour améliorer la stratification des patientes