Bulletin n°396

Cet article passe en revue les données probantes concernant les effets de la radiothérapie sur l'efficacité de l'immunothérapie anticancéreuse, présente des mécanismes par lesquels les immunothérapies radiosensibilisent les cellules tumorales, puis analyse l'implication de ces découvertes dans les études cliniques et l'élaboration des futurs essais

Mené sur 136 patients atteints d'un cancer de la prostate à risque faible ou intermédiaire de récidive, cet essai de phase I évalue l'efficacité, du point de vue de la récidive biochimique à 5 ans, et la toxicité d'une radiothérapie corporelle stéréotaxique avec hypofractionnement très élevé et escalade de doses

Menée à partir de données portant sur 239 patientes atteintes d'un cancer du col de l'utérus traité entre 2007 et 2018 (durée médiane de suivi : 28,6 mois), cette étude évalue l'efficacité, du point de vue du contrôle local de la maladie à 5 ans, de la survie sans progression et de la survie globale à 2 ans, d'une curithérapie à haut débit de dose guidée par IRM 3D

Mené sur 13 patients atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules non épidermoïde de stade avancé, cet essai de phase II évalue l'efficacité, du point de vue de la survie sans progression à 1 an, et la toxicité de l'ajout de bévacizumab à une chimiothérapie de première ligne à base de docétaxel et gemcitabine

Mené sur 69 patientes atteintes d'un cancer du sein HER2+ de stade métastatique, cet essai de phase II évalue l'efficacité, du point de vue de la survie sans progression à 6 mois, et la toxicité d'un traitement de première ou deuxième ligne combinant paclitaxel, trastuzumab et pertuzumab (durée médiane de suivi : 59 mois)

A partir des données des essais cliniques récents, cette étude fait le point sur les diverses stratégies thérapeutiques de première ligne pour traiter des patients attteints d'un cancer de la prostate résistant à la castration et de stade métastatique

A partir d'une revue systématique de la littérature (23 études), cette méta-analyse évalue l'efficacité, du point de vue de la survie globale, de divers inhibiteurs de points de contrôle immunitaire, en fonction du sexe du patient

Mené sur 27 patientes atteintes d'un cancer du sein Rb+ de stade avancé, cet essai de phase I évalue la dose maximale tolérée et la toxicité d'un traitement combinant paclitaxel et palbociclib

Mené sur 51 patientes atteintes d'un cancer du sein de stade localement avancé avant la ménopause et recevant du létrozole en traitement néoadjuvant, cet essai de phase II compare l'efficacité, du point de vue du délai avant suppression de la fonction ovarienne, du dégarélix (un antagoniste sélectif de l'hormone entraînant la libération de gonadotrophines) et de la triptoréline (un décapeptide de synthèse analogue de la gonadoréline)

A partir des données portant sur 1 029 patients américains âgés de moins de 65 ans et atteints d'un lymphome à cellules du manteau entre 2000 et 2015, cette étude rétrospective analyse l'effet, sur la survie sans progression et sur la survie globale, d'une greffe autologue de cellules souches hématopoïétiques en traitement de consolidation (durée médiane de suivi : 76 mois)

Mené dans 3 pays sur 53 patients âgés d'un mésothéliome non résécable de stade avancé (âge médian : 67 ans), cet essai de phase 1b évalue l'efficacité, du point de vue du taux de réponse globale, de la durée de la réponse, de la survie sans progression et de la survie globale, et la toxicité de l'avélumab, un anti-PD-L1, après l'échec de thérapies à base de sels de platine et de pémétrexed (durée médiane de suivi : 24,8 mois)

A partir d'une revue systématique de la littérature (11 études, 3 086 patients), cette méta-analyse évalue l'efficacité, du point de vue du taux de réponse globale, du taux de contrôle de la maladie, de la survie sans progression, et la toxicité de l'osimertinib pour traiter les patients atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé présentant une mutation EGFR

Mené sur 70 patients atteints d'une tumeur solide de stade avancé, cet essai de phase I évalue, en fonction de la présence d'un des 3 gènes de fusion NTRK, la dose maximale tolérée, les caractéristiques pharmacocinétiques, l'activité antitumorale et la toxicité du larotrectinib, un inhibiteur des récepteurs de tropomyosine kinases

Mené sur 116 patients âgés de plus de 60 ans et atteints d'une leucémie aiguë myéloïde, cet essai de phase III évalue l'efficacité, du point de vue de la survie sans maladie, d'un traitement d'entretien par azacitidine, après une chimiothérapie intensive

Mené sur 121 patients atteints d'un lymphome diffus à grandes cellules B réfractaire et/ou récidivant, inéligibles pour une greffe autologue de cellules souches (34 patients) ou dont l'autogreffe a échoué (87 patients), cet essai de phase II évalue l'efficacité, du point de vue du taux de réponse objective, et la toxicité du nivolumab (durées médianes de suivi : 9 et 6 mois)

Mené sur 22 patients atteints d'un carcinome urothélial de stade métastatique, cet essai de phase I évalue la dose maximale tolérée, l'efficacité, du point de vue du taux de réponse globale, et la toxicité d'un traitement combinant sorafénib et vinflunine, après l'échec d'une chimiothérapie à base de sels de platine

Mené sur 26 patients atteints d'un tumeur solide de stade métastatique ou localement avancé, cet essai de phase I évalue la dose maximale tolérée, les caractéristiques pharmacocinétiques et pharmacodynamiques d'un composé appelé SAR405838 (un inhibiteur de HDM2) utilisé en combinaison avec le pimasertib (un inhibiteur de MEK)

Menée in vitro et à l'aide notamment d'une xénogreffe sur un modèle murin transgénique avec déficience de la sous-unité gamma du récepteur à l'interleukine IL-2, cette étude met en évidence l'intérêt de lymphocytes CAR-T ciblant le récepteur HER2 pour traiter un mélanome de l'uvée ou un mélanome cutané résistant à une thérapie par lymphocytes T intratumoraux autologues

Menée à partir d'échantillons sanguins et d'échantillons tumoraux prélevés sur 6 patients atteints d'un mélanome métastatique, d'un cancer gastro-intestinal ou d'un cancer de l'ovaire, cette étude montre que le répertoire du récepteur TCR des lymphocytes T régulateurs CD4+ ayant infiltré la tumeur est différent de celui du récepteur des autres lymphocytes CD4+ intratumoraux, puis met en évidence la réactivité spécifique des lymphocytes T régulateurs vis-à-vis des tumeurs et des néo-antigènes