Bulletin n°424

Menée à partir de données portant sur 279 patients présentant des métastases pulmonaires, cette étude met en évidence l'intérêt d'un algorithme d'apprentissage automatique, basé sur des profils de méthylation de l'ADN, pour différencier un carcinome épidermoïde pulmonaire primitif de métastases pulmonaires ayant pour origine un carcinome épidermoïde de la tête et du cou

Menée sur 25 patients atteints d'un cancer rectal de stade localement avancé, cette étude met en évidence l'intérêt, pour évaluer la réponse à un traitement néoadjuvant, d'une technique d'endoscopie avec fluorescence quantitative ciblant le facteur de croissance de l’endothélium vasculaire A

Menée sur 673 patients pédiatriques atteints d'une leucémie lymphoblastique aiguë (âge : 1 à 18 ans), cette étude multicentrique met en évidence une association entre la détection par cytométrie de flux de blastes leucémiques dans le liquide cérébrospinal et le risque de récidive

Menée sur 360 patients atteints d'un cancer de l'estomac puis validée sur 420 patients complémentaires, cette étude évalue la performance d'un nomogramme, basé sur l'âge, le sexe et les niveaux d'expression de 6 gènes (CAPZA, PPase, OCT-1, PRDX4, énolase gamma et c-Myc), pour déterminer la probabilité d'absence de récidive à 5 ans après un traitement chirurgical

Menée à l'aide d'échantillons tumoraux prélevés sur 923 patientes atteintes d'un cancer du sein, cette étude met en évidence une association entre le niveau d'expression du récepteur X des rétinoïdes type gamma et le pronostic, en particulier chez les patientes présentant une tumeur invasive ER+

Menée aux Etats-Unis à partir de données dosimétriques portant sur 12 529 patients ayant subi une tomographie numérique de dépistage du cancer du poumon (âge médian : 65 ans) et à l'aide d'une enquête auprès de radiologues de 72 centres de radiologie, cette étude analyse, en fonction de ces centres, les doses de rayonnements administrées, puis identifie les facteurs pouvant expliquer les différences dosimétriques enregistrées

Menée à partir de données de la cohorte européenne EPIC portant sur 1 624 patientes atteintes d'un cancer du sein invasif et 1 624 témoins (durée moyenne de suivi : 8,3 ans ; âge moyen au diagnostic : 60,8 ans), cette étude évalue l'association entre les concentrations plasmatiques de 127 métabolites et le risque de développer la maladie

Menée à partir de données portant sur 827 patients atteints d'un cancer hématologique et ayant reçu une greffe allogénique de cellules souches hématopoïétiques (âge médian : 44 ans ; durée médiane de suivi : 72 mois), cette étude identifie les facteurs prédictifs associés au risque de récidive ou au risque de maladie du greffon contre l'hôte après l'interruption d'une immunosuppression

A partir d'une revue systématique de la littérature publiée jusqu'en novembre 2018 (17 études incluant au total 3 646 patients), cette étude analyse la qualité des études évaluant l'intérêt de la survie sans progression comme critère d'évaluation des traitements chez les patients atteints d'un cancer de stade avancé

Menée à partir de données portant sur 892 patientes atteintes d'un cancer du sein et âgées de 50 à 69 ans, cette étude évalue la pertinence, du point de vue de la proportion de curages ganglionnaires axillaires nécessaires, d'une échographie axillaire pré-opératoire

Menée en Norvège à partir de l'analyse des résultats de 92 408 mammographies de dépistage réalisées entre 2008 et 2017, cette étude évalue la qualité des examens réalisés en unité mobile de dépistage par rapport à des examens réalisés en cabinet de radiologie

Menée à partir de données portant sur 199 patients atteints d'un cancer colorectal métastatique avec absence de mutation au niveau des gènes RAS et BRAF (durée médiane de suivi : 26 mois), cette étude évalue l'association entre la localisation de la tumeur (côté gauche ou côté droit), la présence d'altérations génomiques impliquées dans la résistance primaire aux anti-EGFR (amplification de HER2/MET, réarrangements des gènes NTRK/ROS1/ALK/RET, ...) et le bénéfice, en termes de survie, d'un traitement d'induction de type FOLFOX-4 suivi d'un traitement d'entretien par panitumumab en combinaison ou non avec le fluorouracile et la leucovorine