Bulletin n°449

Menée au Royaume-Uni à partir de données de séquençage génétique portant sur 49 738 participants sur la période 2006-2010 (âge moyen : 57 ans ; 55 % de femmes), cette étude analyse la prévalence de variants d'ADN pathogènes rares associés au risque de syndrome de Lynch ou de syndrome de prédisposition au cancer du sein et de l'ovaire

Menée en Afrique de l'Ouest sur la période 2004-2012 auprès de 566 patients atteints d'un cancer de la prostate et 964 témoins, cette étude analyse l'association entre l'indice de masse corporelle, le tour de taille, le rapport taille-hanche et le risque de développer la maladie

Menée aux Etats-Unis auprès de 787 patients atteints d'un cancer agressif de la prostate (score de Gleason supérieur ou égal à 8) et 769 patients atteints d'un cancer non-agressif de la prostate, cette étude analyse la prévalence de 26 variants génétiques constitutionnels potentiellement pathogènes dans la forme agressive de la maladie

Menée au Royaume-Uni à l'aide de données portant sur 135 110 femmes ménopausées (durée moyenne de suivi : 6,8 ans), cette étude analyse l'association entre différentes mesures du corps ou de sa composition et le risque de cancer de l'endomètre (706 cas ; âge moyen au diagnostic : 65,5 ans)

Menée aux Etats-Unis sur la période 2001-2014 auprès de 433 patients atteints d'un cancer du pancréas et 1 728 témoins (77% de moins de 70 ans ; 52,7% de femmes), cette étude analyse l'association entre des complications liées au diabète et le risque de cancer pancréatique

Menée auprès de 821 patients atteints d'un adénocarcinome canalaire pancréatique avant 60 ans (dont 198 ont été diagnostiqués avant 50 ans) et 3 227 témoins, puis répliqué auprès de 855 patients (dont 265 diagnostiqués avant 50 ans) et 4 142 témoins, cette étude d'association sur le génome entier identifie un nouveau variant de susceptibilité à l'apparition précoce de la maladie (rs2328991)

Menée aux Etats-Unis auprès de 533 individus présentant des polypes dentelés du côlon (âge : 20-75 ans), cette étude analyse l'association entre les marqueurs moléculaires de ces polypes, révélés après endoscopie, et le risque de cancer colorectal

Menée à partir des données de 5 études américaines portant sur 8 230 femmes infectées par le papillomavirus humain (âge : 30-64 ans) et à l'aide du séquençage du génome entier de 1 053 échantillons cervicaux positifs au HPV35, cette étude analyse la prévalence d'une infection par HPV35 dans le développement du cancer du col de l'utérus, en fonction de l'origine ethnique

A partir d'une revue systématique de la littérature publiée jusqu'en mai 2019 (162 études), cette méta-analyse évalue, chez les femmes infectées par le papillomavirus humain et présentant un résultat normal à l'examen cytologique, le risque de développer des lésions précancéreuses à 1, 3 et 5 ans