Bulletin n°389

Menée à partir des données du registre taïwanais des cancers portant sur 5 832 patients atteints d'un carcinome épidermoïde de l'œsophage de stade localement avancé traité entre 2008 et 2014, cette étude évalue, du point de vue du taux de survie globale à 3 ans, l'efficacité d'une chimioradiothérapie suivie d'une œsophagectomie par rapport à une chimioradiothérapie définitive

Menée à partir de données portant sur 1 216 patients atteints d'un cancer rectal de stade cT3/T4, cette étude met en évidence l'intérêt d'ajouter un curage des ganglions latéraux à un traitement comportant une radiothérapie (en combinaison ou non avec une chimiothérapie) suivie d'une résection mésorectale totale pour prévenir le risque de récidive ganglionnaire latérale

Menée à partir de données portant sur 4 096 patients atteints d'un cancer de l'œsophage traité par œsophagectomie entre 2011 et 2016, cette étude analyse l'effet des différentes complications post-opératoires sur les résultats cliniques (mortalité post-opératoire, taux de réopération, allongement de la durée d'hospitalisation, taux de réadmission)

Mené sur 28 patientes atteintes d'un cancer canalaire invasif ou d'un cancer lobulaire de stade pT1-2 traité par lumpectomie puis radiothérapie de l'ensemble du sein, cette étude française évalue la toxicité mammaire cutanée d'une radiothérapie stéréotaxique robotique de type "boost"

Menée à partir des données de deux essais portant sur 1 220 patientes atteintes d'un cancer tubo-ovarien de stade avancé (âge médian : 63 ans ; durée médiane de suivi : 5,9 ou 7,6 ans selon l'essai), cette étude évalue, du point de vue de la survie globale à long terme, la non infériorité d'une chimiothérapie néo-adjuvante par rapport à une chirurgie de réduction tumorale

Mené sur 23 patients atteints d'un cancer de l'œsophage de stade métastatique ou récidivant, cet essai de phase II évalue l'efficacité, du point de vue du taux de réponse, de la survie globale et de la survie sans progression, et la toxicité d'un traitement combinant 5-fluorouracile, docétaxel et nédaplatine

Menée aux Etats-Unis auprès de 348 patients atteints d'un myélome multiple récidivant ou réfractaire, cette étude évalue la toxicité du daratumumab, un anticorps ciblant CD38, administré après l'échec de 3 lignes thérapeutiques ou davantage

Mené sur 43 patients atteints d'une hémopathie maligne à cellules B récidivante ou réfractaire (8 cas de leucémie lymphocytaire, 13 cas de lymphome folliculaire, 16 cas de lymphome diffus à grandes cellules B, 6 cas de lymphome à cellules du manteau), cet essai de phase I évalue les caractéristiques pharmacodynamiques, l'efficacité, du point de vue de la réponse tumorale, et la dose maximale tolérée du cerdulatinib, un inhibiteur de SYK et de JAK

Mené sur 43 patients atteints d'un mélanome de stade IV, cet essai de phase Ib/II évalue la dose maximale tolérée, l'efficacité, du point de vue du taux de réponse, de la survie sans progression et de la survie globale, et la toxicité du pembrolizumab en combinaison avec de l'interféron pégylé alfa-2b

Mené sur 117 patients atteints d'un méylome multiple réfractaire ou récidivant, cet essai randomisé évalue l'efficacité, du point de vue de la survie sans progression, et la toxicité de l'ajout de l'élotuzumab à un traitement combinant pomalidomide et dexaméthasone, après l'échec d'un traitement à base de lénalidomide et d'un inhibiteur du protéasome

Mené sur 145 patients atteints d'une leucémie myéloïde aiguë (âge médian : 74 ans), cet essai de phase Ib évalue la dose maximale tolérée, l'efficacité, du point de vue du taux de rémission, et la toxicité du vénétoclax en combinaison avec la décitabine ou azacitidine en traitement de première ligne

Mené sur 19 enfants et adolescents atteints d'une tumeur solide réfractaire ou récidivante (âge médian : 13,5 ans), cet essai de phase I évalue les caractéristiques pharmacocinétiques, l'efficacité, du point de vue du taux de réponse, et la toxicité de l'axitinib, un inhibiteur de tyrosine kinase anti-VEGF

Mené sur 22 patients atteints d'un lymphome non hodgkinien réfractaire ou récidivant (15 cas de lymphome diffus à grandes cellules B, 7 cas de lymphome folliculaire), cet essai de phase 1b évalue la dose maximale tolérée, l'efficacité, du point de vue du taux de réponse, et la toxicité d'un traitement combinant un composé appelé 5F9, un inhibiteur anti-CD47, et le rituximab, après l'échec de plusieurs lignes thérapeutiques (nombre médian de thérapies pécédentes : 4 ; durée médiane de suivi : 6,2 et 8,1 mois)

Mené sur 210 et 208 patients atteints d'un mélanome de stade avancé ne présentant pas de mutation BRAF (âge médian : 64 et 66 ans), cet essai de phase III compare l'efficacité, du point de vue de la survie globale à 3 ans, et la toxicité du nivolumab et de la dacarbazine en traitement de première ligne

Mené en France sur 132 patients atteints d'un cancer colorectal métastatique ne présentant pas de mutation KRAS, cet essai de phase II compare l'efficacité, du point de vue du taux de survie sans progression à 4 mois, du bévacizumab et du cétuximab en combinaison avec une chimiothérapie (de type FOLFIRI ou FOLFOX6 modifié) pour un traitement de seconde ligne après la progression de la maladie suite à un traitement combinant bévacizumab et chimiothérapie

Mené sur 19 patients atteints d'un mélanome ou d'une tumeur solide de stade avancé et présentant une mutation BRAF, cet essai de phase I évalue la dose maximale tolérée, l'activité antitumorale et la toxicité d'un traitement combinant vémurafenib, carboplatine et paclitaxel

A partir de données de la littérature médicale, cette étude fait le point sur l'efficacité et la toxicité des chimiothérapies chez des patients âgés atteints d'un adénocarcinome canalaire du pancréas et présente les enjeux liés au développement de l'oncologie gériatrique

Mené sur 421 patients atteints d'un cancer colorectal métastatique (âge médian : 70 ans), cet essai de phase III évalue la non-infériorité, du point de vue du moment de l'échec de la stratégie thérapeutique, d'une chimiothérapie dispensée de façon séquentielle(fluoropyrimidine, bévacizumab, puis irinotecan) par rapport à une chimiothérapie utilisant ces mêmes agents en combinaison, selon le statut tumoral de RAS et de BRAF

Mené sur 161 patients atteints d'un cancer du poumon non épidermoïde non à petites cellules de stade avancé, cet essai de phase II évalue l'efficacité, du point de vue de la survie sans progression, et la toxicité de l'ajout d'un composé appelé CC-486, une forme d'azacytidine dispensée par voie orale, au nab-paclitaxel en traitement de seconde ligne

Menée dans 13 pays à partir des dossiers médicaux de 228 patients atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé et présentant une mutation EGFR, cette étude évalue la toxicité, du point de vue de l'incidence et de la sévérité des événements indésirables liés au traitement, et l'efficacité, du point de vue de la durée avant échec du traitement et la durée avant progression de la maladie, d'une modification de doses d'afatinib dispensé en traitement de première ligne

Mené sur 91 patients atteints d'une tumeur stromale gastro-intestinale primitive à haut risque ou à risque intermédiaire et ayant subi une résection, cet essai de phase II évalue l'efficacité, du point de vue de la survie sans récidive, et la toxicité de l'imatinib en traitement adjuvant (durée de suivi : 5 ans)

Mené sur 267 patients atteints d'un carcinome épidermoïde de la tête et du cou de stade métastatique ou récidivant, et présentant une absence ou une faible expression tumorale de PD-L1 (âge médian : 61 ans), cet essai de phase II évalue l'efficacité, du point de vue du taux de réponse objective, et la toxicité d'un traitement combinant durvalumab et trémélimumab par rapport à chaque agent dispensé en monothérapie

Cette étude passe en revue les hypothèses pouvant expliquer le développement d'une maladie hyperprogressive chez des patients atteints d'une tumeur solide traitée par inhibiteurs de points de contrôle immmunitaire, et fait le point sur les enjeux liés à la prise en charge de ces patients chez qui la maladie s'est détériorée après l'utilisation d'anti-PD-1/PD-L1

Mené sur 69 patientes atteintes d'un cancer du sein HER2+ de stade avancé, cet essai de phase I évalue les caractéristiques pharmacocinétiques, l'efficacité, du point de vue du taux de réponse, la dose maximale tolérée et la toxicité d'un composé appelé MM-302, un anticorps à base de doxorubicine liposomale pégylée ciblant HER2, dispensé en monothérapie ou en combinaison avec le trastuzumab, avec ou sans cyclophosphamide

Mené sur 530 patients atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé, cette étude évalue l'efficacité, du point de vue du taux de réponse objective, de la survie sans progression et de la survie globale, et la toxicité du nivolumab, en fonction de la présence de mutations KRAS

Menée in vitro et à l'aide de modèles murins, cette étude montre que l'inhibition de la kinase CDK9 réactive des gènes réprimés dans les cellules cancéreuses via des mécanismes épigénétiques

Menée à l'aide de modèles murins, cette étude montre que l'interleukine IL-15 accroît la cytotoxicité cellulaire dépendante des anticorps, mécanisme de défense immunitaire induit par les cellules NK et les macrophages

Menée in vitro et à l'aide d'un modèle murin, cette étude met en évidence le mécanisme de régulation de PD-L1 et l'intérêt de cibler l'axe eIF4F– STAT1– PD-L1 pour prévenir l'échappement immunitaire des cellules de mélanome

Menée in vitro et à l'aide d'un modèle murin, cette étude met en évidence le rôle de la tétrahydrobioptérine dans l'auto-immunité et l'immunité antitumorale liées aux lymphocytes T

Menée à l'aide de lignées cellulaires de cancer humain du pancréas, d'organoïdes dérivés de patients, de tissus tumoraux et de xénogreffes sur un modèle murin, cette étude analyse l'expression intratumorale de PD-1, la prolifération des cellules cancéreuses exposées au ligand PD-L1 puis évalue l'intérêt thérapeutique des inhibiteurs de point de contrôle immunitaire

Menée in vitro et à l'aide de deux modèles murins de métastases pulmonaires ou hépatiques ayant pour origine un cancer mammaire, cette étude montre que les statines atténuent la croissance des métastases

Menée à l'aide de trois lignées de lymphocytes intratumoraux de patients atteints d'un cancer du pancréas, cette étude présente une méthode pour identifier les épitopes des antigènes tumoraux reconnus par les lymphocytes T et pouvoir ainsi développer des traitements et mieux les cibler

Menée sur un modèle murin de leucémie, cette étude met en évidence l'efficacité d'un traitement consistant à injecter des cellules souches hématopoïétiques conjuguées à des plaquettes sanguines porteuses d'anticorps anti-PD1

Menée à l'aide d'un modèle murin de tumeur colique, cette étude met en évidence l'activité antitumorale d'une molécule symétrique se liant au récepteur STING (stimulator of interferon genes) et obtenue à partir de la réunion de deux composés comportant des aminobenzimidazoles