Bulletin n°427

Menée au Royaume-Uni à partir d'une méta-analyse des données de 6 essais cliniques portant sur 250 patients atteints d'un cancer buccal de stade T1/T2 N0 et menée à l'aide de données portant sur 346 patients complémentaires, cette étude évalue le bénéfice, en termes de survie sans maladie et de survie globale, d'un curage ganglionnaire cervical électif en fonction de la taille de la tumeur

Mené sur 48 patients atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé et âgés de plus de 70 ans (âge médian : 76 ans), cet essai de phase II évalue l'efficacité, du point de vue du taux de réponse objective, et la toxicité d'un traitement combinant gemcitabine et carboplatine dispensé deux fois par semaine

Cette étude passe en revue les données ayant conduit l'Agence européenne du médicament à autoriser l'utilisation du tisagenlecleucel (une immunothérapie à base de lymphocytes CAR-T ciblant CD19) dans le traitement des patients atteints d'un lymphome diffus à grandes cellules B ou d'une leucémie lymphoblastique aiguë

Cette étude présente les données ayant conduit la FDA à autoriser l'utilisation du lenvatinib dans le traitement de divers cancers, et fait le point sur l'efficacité et la toxicité de cet inhibiteur de tyrosine kinase de type I, utilisé seul ou en combinaison

Mené sur 62 patientes atteintes d'un carcinome endométrioïde de stade avancé ou récidivant (âge médian : 62 ans), cet essai de phase II évalue l'efficacité, du point de vue de la réponse (complète ou partielle) en semaine 16, d'un traitement combinant évérolimus, létrozole, et metformine (durée médiane de suivi : 17,9 mois)

Mené sur 21 patients atteints d'une leucémie myéloïde aiguë à faible risque de récidive, cet essai de phase I évalue la dose maximale tolérée du sélinexor en combinaison avec la daunorubicine et la cytarabine en traitement de première ligne (durée médiane de suivi : 28,9 mois)

Mené sur 40 patients atteints d'un thymome ou d'un carcinome thymique de stade avancé, cet essai de phase II évalue l'efficacité, du point de vue du taux de réponse globale, et la toxicité de S-1 dispensé en monothérapie par voie orale (durée médiane de suivi : 51,9 mois)

Cette étude passe en revue les études évaluant l'intérêt du tramétinib dans le traitement de patients atteints de divers cancers présentant des mutations MEK1

Mené sur 96 patients atteints d'un cancer colorectal sans mutation RAS et de stade métastatique, cet essai de phase II évalue l'efficacité, du point de vue du taux de réponse objective, et la toxicité de l'ajout du panitumumab à une chimiothérapie de première ligne de type FOLFOXIRI (fluorouracile/acide folinique, oxaliplatine et irinotécan)

Mené sur 339 patients atteints d'un cancer du poumon à petites cellules surexprimant DLL3 et réfractaire ou récidivant, cet essai de phase II évalue l'efficacité, du point de vue du taux de réponse objective et de la survie globale, et la toxicité du rovalpituzumab tesirine (un conjugué anticorps-médicament ciblant la protéine DLL3) en traitement de troisième ligne et au-delà

Menée à partir des données de deux essais de phase II incluant un total de 225 patients atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules ALK+ de stade avancé, cette étude évalue l'efficacité, du point de vue de la survie globale, et la toxicité de l'alectinib, après l'échec d'un traitement par crizotinib

Menée à partir des données de deux essais incluant 4 891 patientes atteintes d'un cancer HR+ HER2- après la ménopause, cette étude compare l'efficacité, du point de vue du taux d'absence de récidive à distance pendant 8 ans, d'un traitement adjuvant combinant suppression de la fonction ovarienne et exémestane ou tamoxifène, et le tamoxifène en monothérapie

Mené sur 32 patients adultes et pédiatriques atteints d'une neurofibromatose de type II et d'un schwannome vestibulaire avec perte d'audition progressive (âge médian : 23 ans), cet essai de phase II évalue l'efficacité, du point de vue de la réponse auditive à 6 mois, et la toxicité d'un traitement d'induction à base de bévacizumab à hautes doses

A partir d'une revue systématique de la littérature publiée jusqu'en mars 2019 (30 études, 22 974 patients), cette méta-analyse compare l'efficacité, du point de vue de la mortalité toutes causes confondues, de la mortalité sans récidive de la maladie et de la récidive, d'une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques à partir d'un donneur haploidentique suivie d'un traitement par cyclophosphamide, et d'autres types de greffes (donneurs appariés apparentés, donneurs appariés non apparentés, donneurs non apparentés HLA incompatibles) chez des patients atteints d'un cancer hématologique

Menée en France à partir de données portant sur 116 patients atteints d'un carcinome basocellulaire de stade localement avancé traité par vismodégib, cette étude rétrospective analyse l'impact, sur la survie sans récidive, le risque de récidive et sur les statégies thérapeutiques après récidive, de l'arrêt du traitement anticancéreux

Mené dans 9 pays sur 76 patientes atteintes d'un cancer du sein HR+ HER2- de stade métastatique, cet essai de phase II évalue l'efficacité, du point de vue du taux de réponse globale, et la toxicité du lucitanib (un inhibiteur de VEGFR1-3, de FGFR1-3 et de PDGFR alpha/bêta) selon l'amplification ou le niveau d'expression tumorale du gène FGFR1

Menés respectivement sur 21 et 53 patients atteints d'un lymphome médiastinal primitif à grandes cellules B réfractaire ou récidivant, ces essais de phase IB et de phase II évaluent l'efficacité, du point de vue du taux de réponse objective, et la toxicité du pembrolizumab (durées médianes de suivi : 29,1 et 12,5 mois)

Menée à partir des données de deux essais incluant 3 177 patientes atteintes d'un cancer du sein HER2+, cette étude évalue l'efficacité, du point de vue de la survie sans récidive pendant 5 ans, d'un traitement adjuvant combinant trastuzumab et chimiothérapie

Menée à partir du séquençage de l'exome entier de carcinomes utérins et menée à l'aide de xénogreffes sur un modèle murin, cette étude identifie des mutations activatrices au niveau des gènes ERBB2 et PIK3CA conférant aux cellules cancéreuses une sensibilité à un traitement combinant copanlisib et nératinib

Menée à l'aide d'un modèle murin de tumeur mammaire exprimant de façon hétérogène le gène Myc et à l'aide d'une modélisation des interactions entre les voies de signalisation de Myc, Ras, p53 et Wnt, cette étude identifie des vulnérabilités thérapeutiques potentielles