Nanoparticle interactions with immune cells dominate tumor retention and induce T cell–mediated tumor suppression in models of breast cancer
Menée à l'aide de modèles murins de cancer mammaire, cette étude démontre que les nanoparticules administrées par voie systémique interagissent avec les cellules immunitaires et peuvent, conjuguées ou non à un anticorps ciblant spécifiquement la tumeur, induire l'infiltration intratumorale des lymphocytes T CD8+ et la suppression des cellules cancéreuses
The factors that influence nanoparticle fate in vivo following systemic delivery remain an area of intense interest. Of particular interest is whether labeling with a cancer-specific antibody ligand (“active targeting”) is superior to its unlabeled counterpart (“passive targeting”). Using models of breast cancer in three immune variants of mice, we demonstrate that intratumor retention of antibody-labeled nanoparticles was determined by tumor-associated dendritic cells, neutrophils, monocytes, and macrophages and not by antibody-antigen interactions. Systemic exposure to either nanoparticle type induced an immune response leading to CD8+ T cell infiltration and tumor growth delay that was independent of antibody therapeutic activity. These results suggest that antitumor immune responses can be induced by systemic exposure to nanoparticles without requiring a therapeutic payload. We conclude that immune status of the host and microenvironment of solid tumors are critical variables for studies in cancer nanomedicine and that nanoparticle technology may harbor potential for cancer immunotherapy. L'exposition systémique à l'un ou l'autre type de nanoparticules a induit une réponse immunitaire entraînant une infiltration des cellules T CD8 + et un retard de croissance tumorale qui était indépendant de l'activité thérapeutique des anticorps. Ces résultats suggèrent que les réponses immunitaires antitumorales peuvent être induites par une exposition systémique à des nanoparticules sans nécessiter de charge utile thérapeutique. Nous concluons que le statut immunitaire de l'hôte et le microenvironnement des tumeurs solides sont des variables critiques pour les études en nanomédecine du cancer et que la technologie des nanoparticules peut abriter un potentiel pour l'immunothérapie du cancer.
Science Advances 2020